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VISITE DE LA PRESIDENTE DU CONSEIL NATIONAL DE LA NAMIBIE AU CFIAM : Margaret Nathali Mensah-Williams impressionnée


Le Centre féminin d’initiation et d’apprentissage aux métiers (CFIAM) a reçu, le lundi 6 juin 2016, la visite de la présidente du Conseil national de la Namibie, Margaret Nathali Mensah-Williams. Elle était accompagnée du président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Salifou Diallo, ainsi qu’une forte délégation. Les visiteurs du jour sont allés toucher du doigt les réalités de ce centre.

 

Présente au Burkina Faso pour un séjour d’une semaine, la présidente du Conseil national de la Namibie, Margaret Nathali Mensah-Williams, a entrepris une série de visites au nombre desquelles la visite du Centre féminin d’initiation et d’apprentissage aux métiers (CFIAM). En effet, les responsables de ce centre ont reçu Mme Mensah-Williams ainsi que sa délégation le 6 juin dernier. Elle était accompagnée du président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Salifou Diallo. La Namibienne est allée voir de visu ce que font les filles de ce centre et toucher du doigt les réalités qu’elles vivent au quotidien.

Après avoir visité les différents ateliers et vu les apprenantes à l’œuvre, son accompagnant Salifou Diallo, a situé l’objet de la visite en ces termes : « Nous sommes venus ici pour que la présidente du Parlement namibien touche du doigt, les réalités de notre pays. Notre souhait est qu’en  visitant ce centre, aussi bien le Burkina Faso que la Namibie, puisse donner de meilleures chances aux jeunes filles dans les formations techniques afin qu’elles puissent exceller sur le marché du travail. » Pour lui, ce centre est un bel exemple d’une adéquation entre le travail et la formation. Aussi, « former des jeunes filles en couture, en mécanique auto pour les envoyer sur le marché du travail est un exercice courageux et intelligent », a-t-il dit. La preuve est que, selon Salifou Diallo, 80% des jeunes formés dans ce centre ont trouvé du travail. « Au lieu de former des poètes tout le temps, nous devons former des techniciens ; c’est une des options du programme du président Roch Marc Christian Kaboré. Il faut qu’on multiplie ce genre de centre dans tous les secteurs de la vie de notre pays », a mentionné Salifou Diallo. Il a par ailleurs félicité l’initiateur du centre  et, aux étudiantes, il leur a promis que le Parlement va travailler à soutenir ce centre pour qu’il puisse donner davantage de moyens pour la formation des jeunes filles.

La présidente du Conseil national de la Namibie, Margaret Nathali Mensah-Williams, elle, s’est dite impressionnée par ce qu’elle a vu au CFIAM et a laissé entendre que c’est l’une des leçons qu’elle va ramener avec elle en Namibie. Cette leçon est que nous devons tout faire pour que les jeunes filles qui sont peut-être abandonnées puissent avoir des chances de se réintégrer dans le monde professionnel. Elle a félicité les initiateurs du centre et remercié Salifou Diallo pour avoir eu l’idée de leur faire visiter le CFIAM et pour la promesse qu’il a faite de soutenir le centre. Aux apprenantes, la visiteuse du jour n’a pas manqué de prodiguer des conseils. Elle les a invité à continuer à se battre jusqu’à la réussite. Pour Bernard Zongo, le responsable du centre, la formation technique et professionnelle est le secteur qui coûte le plus cher. Et pour une organisation qui, jusque-là ne compte que sur ses propres forces et sur celles de ses partenaires financiers, les difficultés ne manquent pas parfois. Le centre manque de matériels, de salles et il faut chercher les moyens pour cela. M. Zongo a dit avoir bien entendu et retenu la promesse faite par le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso et souhaite fermement que cela se concrétise. La plantation d’un arbre et une photo de famille ont mis fin à la visite et Margaret Nathali Mensah-Williams de souhaiter que cet arbre grandisse tout comme l’amitié entre les deux pays.

 

Christine SAWADOGO

 

 

 

 

Le CFIAM en bref

 

Le CFIAM a vu le jour en 2003 et travaille à la recherche d’une équité professionnelle. Le centre forme des filles dans des activités autrefois réservées aux hommes comme la carrosserie, l’électricité automobile, l’électronique, la mécanique deux roues (à Koudougou), la couture. Son public cible sont les enfants en situation difficile. De 2003 à nos jours, le CFIAM a formé 417 filles, toutes filières confondues. Son ambition est que le centre puisse grandir et servir d’exemple dans la sous-région et qu’il puisse maintenir son caractère social. Environ 140 filles y sont formées en ce moment.


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