BONJOUR

La nouvelle année s’est installée et c’est l’occasion pour les uns et les autres de se présenter les meilleurs vœux à travers les accolades. Ce qui n’est pas mauvais en soi. Le hic, c’est que cela fait plus d’une année que le virus Ebola sévit en Afrique de l’Ouest et s’il faut se réjouir que la maladie n’ait pas encore franchi nos frontières, il ne faut  tout de même pas perdre de vue qu’elle est toujours à nos portes. Ce qui suppose qu’il faut toujours être prudent. D’ailleurs, le ministère de la Santé avait invité la  population à  la plus grande vigilance en adoptant au maximum certains  comportements (lavages fréquents des mains, abandon des accolades, etc.). Le message ne semble pas passé puisque dans les mosquées,  les églises et la nouvelle année aidant, les citoyens négligent royalement ces mesures et continuent  de se  saluer et de se donner des accolades à qui mieux-mieux. Ce qui peut être très dangereux dans le contexte actuel. C’est  donc l’occasion d’appeler les uns et les autres à observer les règles élémentaires prescrites  par le ministère de la Santé afin de parer à toute éventualité. Cela y va de l’intérêt de tous. Alors, souhaitons-nous les meilleurs vœux avec tout simplement des mots.

Colette DRABO