BONJOUR
A quelques encablures de Ouagadougou sur l’axe Ouaga-Léo, précisément entre la plaine rizicole de Boulbi et Bassem-Yam, certaines vendeuses utilisent la partie du bitume réservée aux cyclistes pour exposer des marchandises diverses (tomates, choux, oignons, karités, etc.). D’autres y déposent des fourneaux pleins de braises afin de griller du maïs destiné à la vente. Les conséquences sont énormes. Non seulement cela dégrade la voie mais aussi expose la vie de ces pauvres dames. Il suffit qu’un conducteur perde le contrôle de son véhicule et le pire est vite arrivé. C’est le lieu d’interpeller aussi toutes ces dames qui, à la recherche de leur pain, n’hésitent pas à traverser, sans attention les grandes voies. Il y en a parmi elles qui s’accrochent même à certains véhicules de transport. Prudence !
Pascal TIENDREBEOGO (Correspondant)
Koro Yamyélé
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– C’est simple comme bonjour ! C’est de l’incivisme et du je-m’en-foutisme ! Elles se disent : ”Les automobilistes nous voient ! Ils n’oseront pas nous tamponner”. Eh bien ! Incivisme pour incivisme et je-m’en-foutisme pour je-m’en-foutisme !!! Moi j’en appelle aux automobilistes de foncer sur leurs étalages et de piétiner correctement ces étalages en les disperssant de toute part ! Ce sera plus éducatif car aucune sensibilisation ne viendra à bout de cette pratique que ces femmes ont institutionnalisé désormais !
Par Kôrô Yamyélé
21 août 2014