BONJOUR


Comme il est de coutume, les Burkinabè, à l’instar des autres peuples du monde, se préparent à fêter le passage à l’année nouvelle. Qui dit fête, surtout de fin d’année, pense surtout à l’habillement. On a alors recours aux couturiers  pour  la circonstance. Mais parmi  ceux-ci, il faut distinguer les honnêtes et les malhonnêtes. L’honnête couturier se fixe une date à partir de laquelle il ne prend plus de commande. Même débordé et sachant qu’il ne pourra pas honorer le rendez-vous, le couturier malhonnête continue de réceptionner  les commandes, même la « veille» de la fête. Ce dernier devra revoir sa copie. Quant aux clients, pourquoi attendre la « veille » de la fête pour penser à sa sape ? Ne dit-on pas que les premiers sont toujours les mieux servis ?

Valérie TIANHOUN


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