BONJOUR


 

Une ville se caractérise par la disponibilité et la qualité d’un certain nombre d’infrastructures, dont les systèmes d’adduction d’eau potable, l’électricité et des routes pouvant rendre le trafic fluide. Ces infrastructures sont censées améliorer la qualité de vie des citoyens. Ce qui est loin d’être le cas dans notre chère capitale, Ouagadougou, et dans la majorité de nos chefs-lieux. C’est vrai, des efforts sont fournis en ce sens, mais force est de reconnaître qu’ils restent insuffisants. Et ce qui est encore plus déplorable, c’est le manque de suivi des ouvrages déjà réalisés. Les routes ne sont pas toujours entretenues et les lampadaires dans certains quartiers tels que Baskuy, s’éteignent pour ne plus se rallumer, serait-on tenté de dire. Or, une route en piteux état et mal éclairée, ne peut que favoriser à l’insécurité sous tous ses aspects. Braquages et accidents se succèdent alors et les victimes ne sont que les pauvres citoyens qui, d’une manière ou d’une autre, ont contribué à la réalisation de ces ouvrages. Nos villes doivent cesser d’être des tombeaux à ciel ouvert pour leurs citoyens.

 

Adama SIGUE


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