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CIMETIERE DE GOUNGHIN : Le médecin-colonel Simon Bambara rejoint sa dernière demeure


Rappelé à Dieu le 19 octobre 2015 à Ouagadougou, le médecin-colonel Simon Bambara, qui collaborait depuis quelques années aux Editions « Le Pays », animait les « mots fléchés » du journal. Il a été conduit à sa dernière demeure au cimetière municipal de Gounghin à Ouagadougou le 21 octobre 2015. Il a été accompagné par ses frères d’armes, amis et tout naturellement sa famille.

 

Le médecin-colonel Simon Bambara repose désormais au cimetière municipal de Gounghin à Ouagadougou. Il y a été conduit hier 21 octobre 2015 par ses proches, amis, parents et frères d’armes, à sa dernière demeure. Sur les visages des uns et des autres se lisaient la tristesse, la désolation, l’émotion et la compassion. Les plus émotifs n’arrivaient pas à retenir leurs larmes. Au cimetière, c’est le prêtre de l’archidiocèse de Ouagadougou, Richard Bambara, qui a dit la prière mortuaire. Après le message religieux, il a prié pour le repos de l’âme du défunt. Puis s’en est suivie l’oraison funèbre faite par le médecin-colonel major à la retraite, Mamourou Sanou. De cette oraison, l’on retient que le médecin-colonel Simon Bambara avait plusieurs cordes à son arc. Outre ses fonctions de médecin, il maniait avec perfection certains instruments musicaux tel que le piano. De même, le médecin-colonel Simon Bambara, sous le pseudonyme « Balex », animait la rubrique les « mots fléchés » aux Editions « Le Pays ». Les deux frères d’armes, a confié le médecin-colonel major à la retraite, Mamourou Sanou, se sont connus en 1972 quand ce dernier entamait ses dernières années d’études à l’école de santé des armées de Bordeaux. C’est d’ailleurs dans cette école que Bambara ou encore le « beau gosse » comme il l’a qualifié, va poursuivre ses études en médecine jusqu’à la soutenance de sa thèse. Mais il faut attendre 1995 pour que soit établi le premier vrai contact entre les deux hommes, lorsque Mamourou Sanou fut nommé directeur des services techniques à la direction centrale des services de santé des armées, en lieu et place du médecin-colonel Simon Bambara. Le colonel Simon Bambara a été décoré de la médaille militaire le 9 septembre 2004.

Issa SIGUIRE

 

Le médecin-colonel Simon Bambara en bref

Le médecin-colonel Simon Bambara  est né le 9 décembre 1951 à Ouagadougou. Après son école primaire dans la même ville, il est admis à l’école Prytanée militaire du Kadiogo (PMK) où il effectue ses études secondaires jusqu’au baccalauréat en 1972. Il est incorporé dans l’armée voltaïque dans la même année, comme engagé volontaire pour 10 ans avec rang de soldat de 2e classe. Orienté en médecine  après le baccalauréat, il fera un parcours sans faute de septembre 1972 jusqu’en décembre 1980 à l’Ecole principale des armées de Bordeaux en France. Sa thèse de doctorat en médecine soutenue avec succès, lui donne le grade de médecin-lieutenant le 13 avril 1981. Un an plus tard, soit le 13 avril 1982, il est promu au grade de médecin-capitaine. Après plusieurs postes de responsabilité au sein de l’armée, il est affecté au Régiment central des armées (RCA) en janvier 1990, où il dirige le service de santé. Promu au grade de médecin-lieutenant-colonel le 1er octobre 1994, il est appelé à la direction centrale du service de santé pour être directeur des services techniques. Dr Simon Bambara, comme le présente le médecin-colonel major Mamourou Sanou,  est passé à colonel plein le 1er octobre 2003. C’est au poste de conseiller technique du ministre de la Défense qu’il a pris sa retraite de l’armée le 9 décembre 2011.

Source : Oraison funèbre


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