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CRI DU CŒUR DES DIALYSES:Le droit de réponse de l’Hôpital national Blaise Compaoré


Dans notre édition du 24 juillet, sous la rubrique « Pot-pourri », nous publions un cri du cœur d’un malade soumis à la dialyse à l’hôpital national Blaise Compaoré. Usant de sont droit de réponse, l’hôpital régit à travers le droit de réponse que voici. Lisez !

 

DROIT DE REPONSE

Comme suite à l’article paru dans la rubrique « Pot-pourri» du journal Le Pays du vendredi 24 juillet 2014, à la page 31, l’Hôpital national Blaise Compaoré (HNBC) s’est senti interpellé et voudrait par la présente apporter l’éclairage qui sied sur cette préoccupation en rapport avec l’unité d’hémodialyse.

Depuis l’ouverture de ses portes le 1er septembre 2011, l’HNBC ambitionne d’être un centre d’excellence sous-régional en matière de prise en charge des patients d’ou son engagement à se doter d’une politique qualité.

Conscient de sa jeunesse et dans l’optique d’offrir des soins de qualité, l’HNBC a procédé à l’ouverture progressive des services suivants en tenant compte de la disponibilité en ressources humaines compétentes: les urgences polyvalentes, la chirurgie et spécialités chirurgicales (chirurgie viscérale et traumatologique, neurochirurgie, ophtalmologie, ORL, anesthésie et réanimation), la médecine et spécialités médicales (cardiologie, médecine interne, hépato-gastroentérologie, dermatologie, neurologie, kinésithérapie et réadaptation fonctionnelle), le pool Mère-Enfant (gynécologie et obstétrique, et pédiatrie), la consultation externe et le service VIP (qui disposent de quatorze (14) chambres de haut standing). Les services médicaux techniques, tels que le laboratoire d’analyses biomédicales, la pharmacie hospitalière et l’imagerie médicale viennent appuyer les services cliniques, 24h /24.

Il y a lieu de souligner que l’HNBC n’a pas encore achevé l’ouverture progressive de ses services et unités puisque des unités comme la chirurgie maxillo-faciale et l’odontostomatologie ouvriront bientôt leurs portes.

C’est conscient de la souffrance des patients dialysés que des démarches ont déjà été entreprises pour l’ouverture effective de l’hémodialyse, unité du service de la médecine et spécialités médicales. Malheureusement l’ouverture de cette unité reste tributaire de la disponibilité du personnel.

L’auteur de la plainte puisqu’il dispose de certaines informations, sait sans doute qu’il n’existe que seulement deux médecins spécialistes en néphrologie pour tout le pays et que ces deux médecins exercent au CHU Yalgado Ouédraogo qui est déjà débordé par les malades comme il le souligne lui même.

Des solutions alternatives ont donc été envisagées afin d’étendre le nombre très restreint de spécialistes dans le domaine de l’hémodialyse au Burkina Faso. C’est ainsi que l’HNBC a pris l’engagement de former à l’extérieur deux médecins dans cette discipline. Ces médecins sont actuellement en formation pour quatre ans. Il faut noter également qu’un attaché de santé et trois infirmiers d’Etat sont en stage de perfectionnement au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo comme l’a du reste reconnu l’auteur du cri de cœur.

A côté de ces initiatives prises par l’établissement, il reste que l’Etat actuellement recherche une solution pérenne et avantageuse en vue de la mise en route de cette unité. Des discussions ont lieu actuellement avec des professionnels du domaine exerçant dans d’autres pays étrangers et il y a lieu d’espérer que ces discussions aboutissent rapidement.

Si ces initiatives connaissaient un aboutissement heureux, l’unité d’hémodialyse viendra donc assurer la prise en charge des insuffisances rénales aiguës et chroniques par dialyse, des infections urinaires, des lithiases rénales, des maladies rénales de tous types y compris celles entrant dans le cadre des maladies générales notamment le diabète et l’hypertension artérielle sans oublier le suivi des greffes rénales.

Je voudrais enfin rassurer les populations que lorsque l’HNBC aura fini d’installer l’ensemble de ses services, il constituera pour elles une alternative crédible aux évacuations sanitaires à l’extérieur du pays.

Le Chargé de communication


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