HomeA la une2017 : Nouvelle année, nouveau départ !

2017 : Nouvelle année, nouveau départ !


L’année 2016 s’en est allée avec son lot de misères et de violences. Place maintenant à une nouvelle année : 2017. C’est l’occasion pour nous de souhaiter ce qu’il y a de meilleur à nos parents, proches, amis et connaissances. C’est devenu une tradition. C’est pourquoi je voudrais dire à tous ceux qui ont l’habitude de me lire, que je leur souhaite du fond de mon cœur une bonne et heureuse année 2017. Que la paix soit votre oreiller et la prospérité votre coussin, le tout sur un matelas solide de santé. Que chacun d’entre nous voie prospérer ses affaires et que le bon Dieu guide nos pas. Aux forces de défense et de sécurité, je leur souhaite beaucoup de courage, au regard du contexte national marqué par la lutte contre le terrorisme. Que Dieu nous éloigne de la furie de ces fous qui s’ignorent, mais qui se croient au centre de tout. En tout cas, je ne veux plus entendre qu’en 2017, un Burkinabè, civil ou militaire, est tombé sous les balles assassines d’un djihadiste. Ensemble, exorcisons le mal afin de reconstruire notre nation. Mais pour y arriver, je souhaite que les plus hautes autorités prennent la mesure du péril. Certes, le président du Faso a déjà annoncé la couleur en nommant un nouveau chef d’état-major général des armées. D’autres mesures sont certainement en cours. Mais cela ne suffit pas pour décourager un ennemi invisible comme les terroristes. Il faut des actions urgentes et hardies. C’est pourquoi, plus qu’un vain mot, la réforme de l’armée s’avère des plus nécessaires. C’est le contexte lui-même qui l’exige. Je le dis d’autant plus que la cohésion ne semble pas très souvent au rendez-vous entre les troupes. Or, le Burkina n’a pas actuellement besoin de ça. Je suis fou certes, mais je me soucie beaucoup de l’intérêt supérieur de mon pays. Et pour rien au monde, je ne vais accepter que des individus sans foi ni loi viennent l’attaquer pour des mobiles aussi farfelus qu’insensés.

 

J’invite les Burkinabè à un sursaut de patriotisme dans un élan de solidarité

 

Cela dit, je demande aux plus hautes autorités d’équiper suffisamment nos forces de défense et de sécurité pour leur permettre de faire face aux « envahisseurs » qui sont en passe de mettre sous coupe réglée le septentrion de notre pays. Ce qui me fait peur, c’est que chaque fois que ces “barbus” veulent s’installer dans un pays, ils commencent toujours par le Nord. C’est le cas du Mali et du Nigeria, avec respectivement AQMI et Boko Haram. La suite, on la connaît. Car, tous ces deux pays avaient, entre-temps, perdu le Nord avant de le retrouver un peu plus tard sans un succès total, le mal étant déjà dans le fruit. Voyez-vous ? L’heure est vraiment grave. Tous les Burkinabè se doivent de s’engager corps et âme, si l’on veut vraiment venir à bout de l’ennemi. Il ne faut donc pas que pendant que les uns construisent, les autres passent leur temps à déconstruire. Cela est tout simplement contre-productif. Nous devons garder une chose à l’esprit : si le Burkina coule, nous coulerons tous avec. C’est malheureusement ce que feignent d’ignorer certains Burkinabè qui en font à leur tête. Moi, j’ai le cœur meurtri quand j’entends dire que ce qui est arrivé à Nassoumbou ou à Djibo, est l’œuvre de certains compatriotes. Je n’en reviens pas. Comment le Burkina a-t-il pu sécréter de ses entrailles de pareils individus ? Suis-je parfois tenté de m’interroger, la mort dans l’âme. Heureusement que ce ne sont que des cas isolés qu’unis, nous pouvons vaincre. C’est pourquoi, encore une fois, j’invite les Burkinabè à un sursaut de patriotisme dans un élan de solidarité.

 

« Le Fou »


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