NATION : Le mérite de 980 travailleurs reconnu
La tradition a été une fois de plus respectée. En effet, à l’orée de la célébration du 56e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, 980 travailleurs du public et du privé ont été distingués pour service rendu à la Nation. La cérémonie de décoration s’est déroulée dans l’après-midi du 8 décembre 2016, au palais de Kosyam à Ouagadougou.
Le Palais de Kosyam a été le cadre de grandes émotions dans l’après-midi du 8 décembre dernier. En effet, 980 personnes physiques et morales ont vu leur mérite reconnu par l’Etat burkinabè pour service rendu à la Nation. Dans l’Ordre national, ils étaient 479 récipiendaires à être élevés à la dignité de Grand croix, de Grand officier, de Commandeurs, d’Officiers et de Chevaliers. L’Ordre national est destiné à récompenser le mérite personnel et les services éminents, civils ou militaires rendus à la nation. C’est ainsi que Kadré Désiré Ouédraogo, Jean Pierre Bayala et Simon Compaoré ont été élevés au rang de Grand croix de l’Ordre national. Birahima Nacoulma a, quant à lui, été élevé au rang de Grand officier de l’Ordre national. Au nombre des Commandeurs, figuraient entre autres, Zéphirin Diabré, Louis Armand Ouali. Quant à l’Ordre du mérite, 501 personnes ont reçu les médailles de Grand croix, Grand officier, Commandeurs, Officiers et Chevaliers.
La cérémonie de décoration s’est déroulée sous haute surveillance sécuritaire
L’Ordre du mérite burkinabè consiste à récompenser toute personne qui s’est distinguée par son dévouement, sa valeur professionnelle, la durée et la qualité de ses services. Les récipiendaires de l’Ordre du mérite burkinabè ont, entre autres, désormais droit aux honneurs et pour ceux d’entre eux qui sont fonctionnaires de l’Etat, ils auront une bonification d’un échelon. La cérémonie de décoration s’est déroulée sous haute surveillance sécuritaire, en présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, Grand maître des Ordres burkinabè. Il est à noter que pour être admis dans un Ordre, il faut avoir exercé pendant 15 ans, avec distinction, des fonctions publiques, civiles de 15 années de pratiques professionnelles distinguées dans le secteur privé. Autrement dit,
la décoration des fonctionnaires publics se fait sur proposition de leur ministère de tutelle ou du Haut-commissaire de leur province, sur la base des activités professionnelles qui leur sont dévolues.
Mamouda TANKOANO
Propos de récipiendaires
Simon Compaoré, ministre en charge de la Sécurité intérieure élevé au rang de Grand croix de l’Ordre national
« Cela m’appelle à mieux faire ce que je fais »
« Je remercie le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Cela m’appelle à continuer, à mieux faire ce que je fais déjà tout en gardant le cap ».
Dieudonné Zoungrana, Directeur de publication du journal « Aujourd’hui au Faso », distingué Chevalier de l’Ordre national
« Quand on accroche une médaille au revers du veston d’un journaliste, généralement on dit que ce n’est pas bon signe »
« Quand on accroche une médaille au revers du veston d’un journaliste, généralement on dit que ce n’est pas bon signe. Mais, je pense qu’ici, c’est le citoyen qu’on a voulu encourager. Je remercie les autorités d’avoir pensé à moi à travers cette décoration. C’est en même temps pour moi, un encouragement et une invite à persévérer, à aller de l’avant et à mieux faire. Une décoration, ce n’est pas seulement pour sa modeste personne, c’est pour toute l’équipe qui vous aide chaque jour que Dieu fait, mais aussi pour sa famille sans laquelle vous ne pouvez rien faire. Donc, je dédie cette médaille à tous ceux qui travaillent avec moi et à ma famille, notamment ma femme et mes enfants ».
Moumouni Dabré, Chargé de communication au SP/ CNLPE élevé au rang de Chevalier de l’Ordre national
« C’est une reconnaissance de la Nation. Je la prends comme un appel à mieux faire pour moi-même et pour le service. C’est aussi pour moi une interpellation à mieux travailler au bénéfice de l’ensemble de tous les Burkinabè ».
Georgette Sanou, médecin distinguée Chevalier de l’Ordre national
« C’est une reconnaissance pour le travail bien fait »
« C’est une reconnaissance pour le travail bien fait et une invitation à poursuivre les efforts au bénéficié de tout le peuple burkinabè ».
