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REVELATIONS :


 

 Vente d’articles militaires aux civils : quand le ministre de la Sécurité rappelle les commerçants à l’ordre

 Ceci est un communiqué daté du 24 avril 2018 et signé du ministre de la Sécurité, Clément P. Sawadogo : « Il m’a été donné de constater que certains commerçants se livrent à l’importation et à la vente d’équipements destinés en principe aux Forces de défense et de sécurité tels que des ceinturons, des rangers couleur « terre du Burkina », des tenues militaires et des fourreaux de pistolets de guerre sans qu’aucune précaution ne soit prise pour s’assurer que leurs clients appartiennent aux éléments des Forces de défense et de sécurité. Aussi le ministre voudrait-il, par ce communiqué, rappeler à tous les commerçants qui s’adonnent à de telles pratiques, que la vente d’articles militaires à des personnes civiles est strictement interdite sur toute l’étendue du territoire national et que les auteurs s’exposent à des  sanctions conformément aux textes en vigueur. Au regard des menaces terroristes et de la recrudescence des actes de grand banditisme, le ministre sait compter sur la compréhension de tous afin de permettre aux personnels militaires et paramilitaires d’accomplir convenablement leurs missions ».

 Assemblée nationale : des prières collectives pour le Burkina

 Les évènements sont passés inaperçus, mais ils méritent d’être soulignés. En effet, selon une note datée du 17 avril 2018 et signée de la Secrétaire générale de l’Assemblée nationale, Emma Zobilma/Mantoro, des « prières collectives » ont été organisées du 18 au 20 avril dernier au sein de l’institution parlementaire, « pour un Burkina multiconfessionnel de paix, de prospérité et  de coexistence pacifique ». « Le président de l’Assemblée nationale informe mesdames et messieurs les députés ainsi que le personnel administratif, que des prières collectives seront organisées au sein de l’Assemblée nationale selon les dates, lieux et heures ci-après… ». Les protestants, les catholiques, les coutumiers et les musulmans ont eu donc, chacun, son jour de prière à l’Assemblée.

  Etalons locaux : Seydou Zerbo «Krol» nommé entraîneur

  « La Fédération burkinabè de football ( FBF) a l’honneur de porter à la connaissance des acteurs du football et du public sportif burkinabè, qu’elle a procédé à la désignation d’un nouvel entraîneur des Etalons locaux, en la personne de Zerbo Seydou dit Krol. Cette décision fait suite au non- renouvellement du contrat de Traoré Malo Drissa Saboteur à qui la faîtière du football burkinabè traduit sa reconnaissance pour son apport au développement du sport roi au Burkina Faso. En charge précédemment des Etalons cadets, Zerbo Seydou dit Krol, cède ainsi sa place à Sanou Daouda dit Famozo, qui en assumera l’intérim jusqu’à la désignation d’un nouvel entraîneur de cette catégorie. La Fédération burkinabè de Football souhaite à chacun d’eux une meilleure réussite dans leurs missions ». C’est là un communiqué signé par le porte-parole de la Fédération burkinabè de football (FBF), Alexandre Le Grand Rouamba.

  Diocèse de Dédougou : l’abbé Prosper Ky nommé Evêque

 L’abbé Prosper Ky, de la paroisse de Toma, a été nommé, le 24 avril 2018, Evêque du diocèse de Dédougou, selon une annonce du Vatican. C’est l’Agence Fides qui donne l’information. Et voilà ce qu’écrit cette agence : « Le Saint-Père François a nommé ce jour Evêque de Dédougou (Burkina Faso), le Père Prosper Bonaventure Ky, du clergé de ce même Diocèse, jusqu’alors Secrétaire permanent du Clergé africain au Burkina Faso et Responsable de la maison des prêtres étudiants de Ouagadougou. Le nouvel Evêque est né le 10 janvier 1965 à Toma, dans le Diocèse de Dédougou. Il a achevé ses études de Philosophie et de Théologie au Grand Séminaire Jean-Baptiste de Wayalgê (Ouagadougou) et au Grand séminaire Saint Pierre Claver de Koumi (Bobo-Dioulasso). Il a ensuite obtenu un doctorat en Psychologie à Rome près l’Université pontificale salésienne. Il a été ordonné prêtre le 23 juillet 1994 et incardiné dans le Diocèse de Dédougou. Après son ordination, il a exercé les ministères suivants : de 1994 à 1998 : Professeur au Petit Séminaire de Nasso (Bobo-Dioulasso), de 1999 à 2000 : Vicaire paroissial de la Cathédrale (Dédougou), de 2000 à 2003 : Enseignant et Directeur du Petit Séminaire de Tionkuy (Dédougou), de 2003 à 2010 : études à Rome en vue du Doctorat près l’Université pontificale salésienne, de 2010 à 2012 : Vicaire paroissial à Toma, depuis 2012 : Secrétaire permanent du Clergé africain au Burkina Faso et Responsable de la maison des prêtres étudiants de Ouagadougou ».

  72 heures de l’enseignant du Zondoma : ce sera du 26 au 28 avril 2018

 La Direction provinciale de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle (DPEPPNF) du Zondoma organise la 1ère édition des « 72 heures de l’enseignant », les 26, 27 et 28 avril 2018 sous le thème : « L’enseignant face aux défis sécuritaires ». Pendant ces trois jours, il est prévu un cross populaire, une conférence publique sur «  La problématique de la sécurité au Burkina Faso : défis et perspectives », une dégustation de mets locaux, l’organisation de la 2e édition du tournoi maracana inter-CEB dénommé « coupe de la fraternité » et un bal dansant pour clore la série des activités.

 Djibo : le tribunal de grande instance fermée pour raison de sécurité

 Selon nos informations, le Tribunal de grande instance de Djibo a été fermée le 24 avril dernier et ce, pour raison de sécurité. «Nous n’avons pas tous les éléments d’appréciation, mais nous ne pouvons pas non plus en vouloir à ceux qui ont quitté les lieux», a indiqué sur Omega Fm, Me Rodrigue Bayala, secrétaire général du Syndicat des avocats du Burkina Faso (SYNAF). Et de préciser : «Ce que nous demandons au gouvernement, c’est qu’il puisse prendre des dispositions afin que la sécurité soit assurée et que le palais de justice puisse rouvrir dans les prochains jours ». «Le pouvoir judiciaire est l’un des trois pouvoirs. S’il abandonne déjà une partie du territoire, il va de soi que nous sommes en difficulté et les justiciables devront désormais souffrir de cette stratégie apparente à celle de Boko Haram», a-t-il conclu.

 

 

 

 


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