CONFIDENCES DU WEEK-END
Baccalauréat session de 2018 à Fada : un candidat meurt lors des épreuves sportives
Les élèves des lycées de la commune de Fada N’Gourma, candidats à l’examen du Baccalauréat, session 2018, étaient soumis aux épreuves sportives le vendredi 1er juin 2018. Alors que tout avait bien commencé dès 06h 30mn et se poursuivait normalement, un drame va affecter le déroulement des épreuves sportives et surtout le moral des candidats. En effet, en pleine course de l’épreuve d’endurance, un candidat du nom de Lompo Paul, s’est écroulé au 4e et dernier tour de terrain, au Lycée professionnel Yendabri (LPY) de Fada N’Gourma. Rapidement, ses camarades et les examinateurs vont aller à son secours. Il est transporté d’urgence au CHR de la ville, où un médecin va constater son décès. Il s’agirait d’un AVC. Le regretté est né en 1999 à Mahadaga dans la province de la Tapoa et était inscrit en Tle A4 au Lycée Diaba Lompo de Fada N’Gourma. Les épreuves sportives ont été suspendues le samedi 2 juin 2018, aux fins de conduire Lompo Paul à sa dernière demeure au cimetière municipal de Fada.
Médias : « Le Pays » reconnaissant
La Rédaction, l’ensemble du personnel et l’Administration du journal «Le Pays », expriment leur gratitude à l’endroit de tous ceux qui se sont montrés solidaires du « canard » lors de cette fameuse polémique sur le Super Galian qui, en réalité, n’avait pour fondement que ce vilain sentiment dont on devine aisément le nom. Nos remerciements vont particulièrement à ceux de nos confrères qui ont fait preuve de hauteur en n’impliquant pas leur prestigieux organe de presse dans ce jeu de massacre qui renie les règles élémentaires de la confraternité. « Le Pays » tient à rappeler au public que l’œuvre qui a valu à notre journaliste la plus haute récompense, ne portait pas sur le foncier et qu’aucun journaliste des Editions « Le Pays » ne faisait partie du jury. Encore une fois, merci à tous et à tous.
Abolition de la peine de mort : le CDP a voté contre
Ceci est la déclaration du groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) tenant lieu d’explication de vote à l’occasion du vote du projet de loi portant Code pénal. Elle est signée de Blaise Sawadogo, président du groupe.
« Notre Assemblée est amenée à se prononcer ce jour 31 mai 2018, sur un important dossier qui va impacter sensiblement la vie de notre Nation. Il s’agit du projet de loi portant Code pénal qui apporte des réformes importantes sur la définition et la répression des infractions à la loi et la définition des peines qui les accompagnent. Mais la réforme phare opérée par ce projet de loi est, sans conteste, la disparition de la peine de mort de l’arsenal répressif de notre législation pénale. Mon groupe annonce, du haut de cette tribune, qu’il va voter contre le projet de loi à cause justement de cette réforme qui vise la suppression de la peine de mort, non pas parce qu’il est pour ou contre la peine de mort, mais pour une tout autre raison que je vais exposer dans les développements qui vont suivre. Il vous souviendra qu’au cours de cette session parlementaire, notre Assemblée a été saisie de deux conventions signées entre les gouvernements du Burkina Faso et de la République française. L’une porte sur l’entraide judiciaire en matière pénale entre le gouvernement du Burkina Faso et le gouvernement de la République française et la seconde sur la convention d’extradition entre le gouvernement du Burkina Faso et le gouvernement de la République française. Ces deux dossiers ont été inscrits à l’ordre du jour de notre session au cours de la Conférence des Présidents en sa séance du 2 mai 2018, soit près de trente jours après le délai réglementaire pour le dépôt des dossiers sur le bureau de l’Assemblée nationale. Cette précipitation qui a entraîné une procédure législative au forceps pour l’examen des deux lois ne s’explique pas, dans la mesure où la signature des deux conventions est intervenue entre les deux gouvernements le 24 avril 2018, donc longtemps après le délai de dépôt des dossiers évoqués plus haut. Par notre vote négatif sur les deux lois, notre groupe parlementaire entendait dénoncer le vote d’une loi pour régler une situation individuelle liée au contexte politique et judiciaire du moment. En effet, c’est au moment où une procédure d’extradition est cours en France et concernant un citoyen burkinabè, que le gouvernement choisit d’introduire ces deux dossiers pour mieux présenter son dossier devant la Justice française. Mieux, le présent projet de loi portant, entre autres réformes, l’abolition de la peine de mort, s’inscrit dans la même logique de réunir toutes les chances de voir son dossier d’extradition pendant devant la Justice française, aboutir. La loi doit avoir un caractère général et impersonnel. C’est un principe général de droit enseigné dans les écoles de droit. Mon groupe refuse donc de s’associer au vote d’une loi destinée à régler des situations individuelles. Si cette précipitation ne masque pas d’autres intentions qu’on nous cache, pourquoi ne pas attendre l’adoption de la Constitution de la Vè République qui a prévu l’abolition de la peine de mort, la Constitution ayant une force juridique supérieure à la loi ? C’est cette jurisprudence qui a conduit, ce qui tenait lieu de parlement sous la période de Transition, à voter cette loi scélérate, dite loi Shérif qui a non seulement exclu des citoyens burkinabè, redoutables adversaires politiques sans le moindre doute, à cause de leurs opinions ou positions politiques ; ce qui est garanti par la Constitution, des compétitions électorales de 2015, mais aussi restreint considérablement l’offre politique à laquelle notre peuple avait droit…Pour la sécurité juridique des citoyens burkinabè et de tous ceux qui nous font l’amitié de vivre sur notre sol, il nous faut observer strictement les principes généraux du droit et les conventions auxquelles notre pays a souscrit, dans le processus d’élaboration et d’adoption des lois et règlement qui vont régir notre société. Il est impératif de redonner confiance à tous les citoyens, en évitant de faire des lois qui ciblent des individus ou des situations individuelles… Pour les motifs invoqués plus haut et pour rester cohérent avec le vote négatif qu’il a émis au cours de la séance plénière du 17 mai 2018, le groupe parlementaire CDP vote contre le projet de loi portant Code pénal ».
Nécrologie: l’épouse du défunt président Sangoulé Lamizana est décédée
«C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès survenu ce samedi, de Mme Bintou Lamizana, l’épouse du défunt Président Sangoulé Lamizana», a indiqué Roch Marc Christian Kaboré, le président du Faso, dans un premier tweet. Et d’ajouter par la suite et dans un second tweet : « Je me suis incliné ce samedi devant la dépouille de Mme Bintou Lamizana à son domicile de Ouagadougou ». « A la famille du Président Lamizana, j’exprime ma compassion et présente mes sincères condoléances », a renchéri le président du Faso.
Abolition de la peine de mort : Amnesty International invite les autres Etats à suivre l’exemple du Burkina Faso
« En adoptant ce nouveau Code pénal, le Burkina Faso élimine la peine de mort de la liste des sentences possibles. Si le pays était abolitionniste dans la pratique depuis de nombreuses années, cette décision parlementaire n’en est pas moins bienvenue. Lorsque ce code entrera en vigueur, le Burkina Faso rejoindra le groupe de nations qui ont relégué ce châtiment cruel aux oubliettes de l’histoire…Amnesty International s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, sans exception, quelles que soient la nature du crime commis. Aucun élément de preuve crédible n’atteste que la peine de mort a un effet dissuasif sur la criminalité. Amnesty International invite tous les États du globe à suivre l’exemple du Burkina Faso et à abolir ce châtiment sans plus attendre». C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué signé de Amnesty Internatinal.
SOS Sang : des poches de sang désormais collectées dans les églises
L’association SOS Sang, en collaboration avec l’archevêque métropolitain de Ouagadougou, le Cardinal Philippe Ouédraogo, a entrepris, pour la 4e année consécutive, de collecter du sang dans les églises catholiques. La première séance de collecte marquant le lancement de cette initiative, a eu lieu hier, 3 juin 2018, à la paroisse cathédrale de Ouagadougou. Après cette phase de lancement, les collectes de sang auront lieu désormais chaque dimanche dans deux églises dans les 31 paroisses de l’archidiocèse de Ouagadougou. L’objectif est de mobiliser 1550 poches de sang, à raison de 50 poches par paroisse, pour sauver des vies humaines, notamment en cette saison des pluies où les femmes enceintes et les nouveau-nés sont exposés à des maladies telles que le paludisme, qui entraînent l’anémie.