REVELATIONS :
Mont Péko: Roch et ADO veulent recenser les Burkinabè
C’est une information donnée par nos confrères de Jeune Afrique. Les présidents, burkinabè et ivoirien vont procéder, dans les mois qui suivent, au recensement des Burkinabè travaillant au Mont Péko. « En marge du Traité d’amitié et de coopération (TAC), le 27 juillet à Yamoussoukro, Alassane Ouattara et Roch Marc Christian Kaboré sont convenus d’envoyer, d’ici fin 2018, une mission conjointe au Mont Péko, afin d’y recenser les habitants avant d’envisager leur évacuation. L’exploitation illégale de cacao dans cette montagne par plusieurs milliers de Burkinabè, est source de tensions dans l’Ouest ivoirien », rapporte Jeune Afrique dans son dernier numéro. En rappel, le parc national du Mont Péko est situé à l’ouest de la Côte d’Ivoire et occupe une superficie de 34 000 ha. Il est l’un des 8 parcs nationaux du pays et il tire son nom du mont Péko qui culmine à 833 mètres. Il est renommé pour sa végétation.
Ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille : les enfants de moins de 16 ans interdits de commerce
« Le petit commerce mené par les enfants de moins de seize (16) ans : vente de divers articles (lotus, arachides, cigarettes, eau,…) tombe sous le coup de la règlementation de la circulation des mineurs, de leur fréquentation dans les débits de boissons, bars-dancing, salles de cinéma et de spectacles ». C’est là l’extrait d’un communiqué émanant du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille. Le département de Marchall Ilboudo entend sévir contre tout contrevenant à cette disposition.
Sabcé: 400 personnes dont des moines sous les eaux
Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB), « près de 400 personnes dont des moines du monastère de Honda dans la commune de Sabcé, sont affectées par des inondations causées par de fortes précipitations tombées dans la nuit du 6 au 7 août 2018 et ayant occasionné de nombreux dégâts matériels ». Les sinistrés pointent du doigt les eaux du barrage de Tibin réalisé par la mine Bissa Gold, comme étant la source de leur sinistre. «Depuis que Bissa Gold a construit le barrage, il y a de cela six ans, nous observons progressivement que l’eau avance d’année en année. Mais comme les techniciens nous avaient rassurés que notre site était en hauteur, on ne craignait pas grand-chose. Mais cette année, avec cette pluie-là, on a senti que l’eau avançait beaucoup plus. Vers 3 h du matin, on a voulu faire une observation (prière) quand nous avons remarqué que les eaux nous ont envahis. On a pu sauver certains matériels mais d’autres sont toujours dans les maisons inondées. Il s’agit principalement du ciment et de l’engrais. Nos champs de maïs et de bananes seront irrécupérables cette année”, a déclaré un moine cité par l’AIB. De son côté, la mine estime avoir dédommagé le monastère à hauteur de 20 millions de F CFA, lors de la construction du barrage.
Changement de nom du CHU-Blaise Compaoré : « L’histoire ne s’efface pas aussi facilement sur un coup de tête », selon le CDP
Ceci est un communiqué de presse signé du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo : « Le Conseil des ministres, en sa séance du mercredi 1er août 2018 dernier, a adopté « un décret portant changement d’appellation de l’hôpital national Blaise Compaoré. Les différents textes existants font référence à un hôpital dénommé tantôt Hôpital national Blaise Compaoré tantôt Centre hospitalier universitaire de Tengandogo.
L’adoption de ce décret permet de fixer définitivement la dénomination de cet hôpital par l’appellation suivante : Centre hospitalier universitaire (CHU) de Tengandogo». Notre parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), dénonce l’esprit de vengeance puérile qui anime les hommes forts du moment. Car, Son Excellence M. Blaise Compaoré est le géniteur de ce projet d’hôpital de référence. Aussi, avec des arguments farfelus, qui ne convainquent pas, face au refus du peuple burkinabè, le gouvernement tente de faire comprendre qu’il « a voulu normaliser la situation de ce centre hospitalier en suivant la politique mise en place par le ministère de la Santé, qui stipule que les hôpitaux de district doivent porter désormais le nom des localités où ils sont implantés », dixit Remis Fulgance Dandjinou, à la 5è conférence de presse du gouvernement. Ce qui est archifaux parce qu’un CHU n’est pas un hôpital de district. En effet, depuis son inauguration, l’hôpital a été construit avec des amphithéâtres pour permettre aux étudiants en médecine de pouvoir y prendre des cours. Il était donc, dès le départ, et avec clairvoyance, conçu pour être un Centre hospitalier universitaire. Et c’est d’ailleurs la Transition qui l’a élevé au rang de CHU-Blaise Compaoré. C’est indécent de vivre la rancune au cœur contre quelqu’un avec qui on a travaillé 27 années durant. Et avec qui on est d’ailleurs comptable des bons et mauvais résultats. Notre parti, le CDP, pense que le gouvernement a mieux à faire. Nous sommes conscients que ce qui préoccupe aujourd’hui les populations, c’est comment avoir à manger, comment trouver de l’emploi aux jeunes et aux femmes, relancer l’activité économique, etc. (…), que de s’épancher sur des changements de nom et pour tronquer l’histoire en voulant effacer de la mémoire collective, l’illustre nom de Blaise Compaoré. Nous souhaitons que le gouvernement actuel construise d’autres hôpitaux pour soulager la souffrance des populations, les rapprochant des populations et en réduisant les coûts des soins. L’histoire ne s’efface pas aussi facilement sur un coup de tête. Cela donne raison à ceux qui pensent que l’Afrique n’a pas d’histoire. En effet, chacun vient effacer les traces de l’histoire, pour écrire les siennes ».
Université Thomas d’Aquin : un concert marquant la 9e édition du FESTA se tient cette nuit au CENASA
L’Université Saint Thomas d’Aquin tient la 9e édition du Festival Saint Thomas d’Aquin (FESTA). A cette occasion, la chorale de cette université catholique organise un grand concert ce 9 août, dans la Salle de spectacles du CENASA. La fête commencera à partir de 19 h.