HomeA la uneADAMA KANAZOE DE L’APMP : « L’Etat n’a peur ni des Koglwéogo ni des terroristes »

ADAMA KANAZOE DE L’APMP : « L’Etat n’a peur ni des Koglwéogo ni des terroristes »


 

L’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) a tenu sa première conférence de presse de l’année, le 14 janvier 2019 au siège du MPP à Ouagadougou. Les conférenciers ont donné « la lecture de la Majorité » relativement à la situation nationale, notamment la série d’évènements malheureux survenus au Burkina Faso dont le drame de Yirgou qui a coûté la vie à une cinquantaine de personnes et les évènements de Nafona qui ont occasionné la mort de trois personnes dont deux officiers de  police.

 

L’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) déplore les évènements qui se sont déroulés le 12 janvier 2019 dans le village de Nafona dans la commune de Soubakaniédougou située dans la région des Cascades. L’APMP, tout en exprimant sa compassion aux familles éplorées, a indiqué que « c’est le refus d’obtempérer à une réquisition de justice qui est  la cause de cette situation inacceptable ». Pour Adama Kanazoé de l’APMP, l’un des conférenciers, c’est « l’incivisme dans sa pire forme qui s’est manifesté à Nafona » et « les responsabilités devront être situées et les coupables sanctionnés conformément à la loi ». D’un drame à un autre, l’APMP a aussi évoqué les évènements de Yirgou qui viennent « rappeler la fragilité du tissu social, et commandent un sens élevé de patriotisme et de responsabilité ».  Le message de l’APMP est sans équivoque : «  aujourd’hui plus que jamais, l’unité de tous les enfants de la Nation est une nécessité absolue afin de venir à bout de l’ennemi commun : le terrorisme ». Au cours de la conférence de presse, les Hommes de médias ont fait ressortir une certaine inquiétude par rapport à la gestion du dossier de Yirgou, « comme s’il y avait un certain deal entre le gouvernement et les Koglwéogo ». Relativement à cette préoccupation, Adama Kanazoé, président de l’AJIR, a indiqué aux journalistes que le dossier est entre les mains de la Justice qui est indépendante. De ce fait, a-t-il dit, « ce n’est pas au MPP de s’immiscer dans les questions de justice ». Tout compte fait, le président de l’AJIR a tenu à mentionner que « l’Etat ne va pas permettre que la chienlit s’installe au Burkina Faso ». Et il poursuit que « l’Etat n’a peur de personne, ni des Koglwéogo, ni des terroristes ». Relativement à l’existence des Koglwéogo, Adama Kanazoé a confié que s’il s’avère à la longue que ces groupes d’auto-défense sont un problème pour les populations, « les sanctions iront crescendo ». Sinon, « on ne peut pas supprimer par décret ce qu’on n’a pas créé par décret », a-t-il mentionné. Qu’à cela ne tienne, Adama Kanazoé a demandé aux populations « de ne pas céder aux sirènes de la division, au risque de se fragiliser davantage et de devenir une proie facile pour ces nébuleuses ». C’est en cela que le conférencier a affirmé que l’APMP soutient l’appel à la trêve sociale lancé par le président du Faso et invite les partenaires sociaux et l’ensemble du peuple à faire front avec le chef de l’Etat pour relever les nombreux défis qui assaillent le peuple burkinabè. Par ailleurs, il a tenu à noter que « la trêve sociale n’est pas une fuite en avant ». Tout compte fait, l’APMP encourage le gouvernement dans sa démarche d’amélioration du civisme fiscal et de mobilisation des ressources internes pour faire face dignement aux besoins des populations.

 Françoise DEMBELE

 

 


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