HomeLe fait du jourMe BARTHELEMY KERE A PROPOS DE LA PRESIDENTIELLE : « Il n’y a aucun problème sur la date de 2015 ».

Me BARTHELEMY KERE A PROPOS DE LA PRESIDENTIELLE : « Il n’y a aucun problème sur la date de 2015 ».


Le Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, Auguste Denise Barry, a effectué une visite au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le lundi 22 décembre 2014 à Ouagadougou. Cette visite lui a permis d’échanger avec le président et les commissaires de l’institution sur les préparatifs des échéances électorales.

« Il n’y a aucun problème sur la date de 2015. Dans notre programme, nous avons un cheminement qui nous permet de tenir dans ce délai de 2015 ». Telle est l’assurance donnée, le 22 décembre 2014, par le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré. C’était à l’issue de la visite effectuée à la CENI par le Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS), Auguste Denise Barry. Sur l’objet de son déplacement au siège de l’institution chargée d’organiser les élections, le ministre Barry a précisé qu’il s’agit d’une visite de prise de contact qui lui a permis de découvrir les activités et l’organisation de la CENI. « J’ai pu me rendre compte de la qualité de l’organisation de l’institution. J’ai pu également me rendre compte de la qualité des hommes et des femmes qui ont la charge de l’animer. Ensuite, nous avons eu une séance de travail avec le président et les commissaires », a révélé Auguste Denise Barry. A l’en croire, les échanges ont permis aux différentes parties de se pencher sur des préoccupations liées à une bonne organisation des élections, au recadrage institutionnel, etc. Aussi,    des esquisses de solutions et de stratégies ont été formulées, a soutenu le MATDS, pour faire en sorte que leur mission commune puisse être exécutée, conformément aux attentes des populations, des autorités et de la communauté internationale. Autrement dit, a-t-il déclaré, des élections présidentielles, législatives et municipales qui puissent s’inscrire dans la normalité des élections qui sont organisées suivant les standards du monde. D’ores et déjà, « la CENI s’est engagée depuis quelques temps à préparer cela. Pareillement, au niveau de mes services techniques, il fallait, après ma nomination, prendre en charge un certain nombre de choses. Et je m’investissais en ayant comme main courante le fait que l’une des missions essentielles du ministère pendant la phase transitionnelle, c’est de faire en sorte que nous puissions avoir des élections transparentes, équitables et libres », a renchéri Auguste Barry. Pour lui, toutes les mesures sont en train d’être mises en œuvre pour relever le défi, afin que les échéances électorales puissent se tenir dans le délai. « Il y a évidemment, un certain nombre de faits liés aux ressources financières et à la relecture d’un certain nombre de textes qu’il conviendrait d’envisager dans le cadre de la transition. Il y a des choses qui ne dépendent ni de la CENI, ni du MATDS, mais d’autres acteurs comme le Conseil national de transition, le ministère des finances, etc. », a expliqué le MATDS. Sa visite à la CENI a été positivement appréciée par le président de cette institution. « Nous avons préparé un certain nombre de perspectives que nous allons discuter avec le gouvernement. Le MATDS est notre interlocuteur direct. Nous avons apprécié qu’il puisse venir aujourd’hui, avant que nous ayons une discussion globale avec le gouvernement », s’est réjouit Me Barthélémy Kéré. Celui-ci a indiqué avoir fait part au ministre Barry des préoccupations de l’heure de la CENI. « La classe politique devra arrêter un certain nombre de choses. Il y a la présidentielle, les municipales, les législatives. La classe politique devrait ordonner. Est-ce que l’on commence par telle ou telle élection, ou fait-on un certain nombre de couplages ? Nous avons donné notre point de vue par rapport à cela. Si l’on peut éviter de coupler les élections de portée locale avec celles de portée nationale, c’est mieux de ne pas avoir à les coupler », a souhaité Me Kéré qui a traduit la disponibilité de la CENI quant à la réouverture éventuelle du fichier électoral. « Nous sommes partants pour cela. Dans le cadre des projections que nous avons souhaitées, nous avons envisagé la réouverture du fichier électoral. On pense que si les moyens sont mis en place, il serait possible que d’ici février, l’on puisse démarrer cela ». Concernant le vote des Burkinabè de l’étranger, le patron de la CENI a également soutenu qu’il appartient aux acteurs politiques d’en discuter avec le gouvernement.

Saïdou ZOROME

 


Comments
  • Nous ne voulons pas de la participation des Burkinabè de l’extérieur tant que Blaise sera en Côte d’Ivoire et ceci pour des raisons de bourrages d’urnes que tout le monde comprend. Donc, prudence à ce niveau.

    25 décembre 2014

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