BONJOUR


Les mois de mai et juin correspondent à la période des examens au Burkina Faso. Après  le BEPC, le CEP et le CAP (le nombre de candidats cumulé de ces trois examens était de 223 970), le baccalauréat se profile à l’horizon. Les examens sont des occasions pour les différents candidats de se confronter à l’évaluation de leurs connaissances acquises en vue de l’obtention des diplômes. Sur le plan organisationnel, les examens sont de plus en plus  professionnels. La preuve est que le phénomène du « pétrole » a disparu ou tend à disparaître. Mais il y a certaines difficultés inhérentes aux comportements mêmes des candidats. Il s’agit, entre autres, du récurrent manque de pièces d’identité de la part de certains candidats ; de leur détention de pièces non reconnues et de la disponibilité insuffisante des fiches  de table. A bien des égards, des difficultés de ce type dénotent d’une négligence intolérable de la part de certains candidats. Un manque de sérieux qui  est à l’origine de certains échecs scolaires. De la même manière qu’un candidat néglige la pièce qui lui permet d’avoir accès à la salle de composition, de cette même façon également, il ne met pas de la rigueur dans l’assimilation des connaissances et le traitement des épreuves. Finalement, il construit le scénario de son propre échec pour lequel il va verser des larmes de crocodile.

Michel NANA    


No Comments

Leave A Comment