BONJOUR


A maintes reprises, nous avons  dénoncé le comportement  inhumain infligé par certaines maîtresses de maison, à leurs aide-ménagères, communément appelées « bonnes ». Cependant,  il faut tout de même reconnaître que certaines domestiques  sont de véritables cas sociaux. Nafi est   une de ces dernières qui travaillait dans une  famille. N’en pouvant plus et ayant trouvé un autre boulot ailleurs, elle décide, un jour, en l’absence de ses patrons et sans crier gare, de ramasser ses bagages et de rejoindre son nouveau « poste », en rabattant  simplement la porte de la maison. Lorsque la maîtresse des lieux  arrive, elle constate l’absence de Nafi et de ses effets. Affolée car ne savant pas ce qui a pu arriver à l’enfant d’autrui, elle cherchera Nafi en vain.  A sa grande surprise, elle apprendra quelques jours plus tard que cette dernière travaille dans une autre famille. Ce genre de comportement de ces filles est fréquent  dans notre cité et il revient aux femmes de savoir lire entre les lignes  lorsque plus rien ne va entre elles et leur aide-ménagère. Cela leur éviterait au moins certains désagréments.

Colette DRABO


Comments
  • Comment peut-on se permettre d’embaucher une personne sans connaître sa famille? Il faut un minimum de précaution à tout.

    Que l’on se le dise la vérité, c’est un esclavage moderne qui ne dit pas son nom avec cette affaire de “bonne” de maison. Comment peut-on traiter un humain de la sorte? Il faut une loi pour encadrer ce genre de travail.

    2 octobre 2015

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