BONJOUR  

Les opérations de lotissement sont suspendues depuis novembre 2014 au Burkina Faso. C’était une mesure conservatoire, selon les autorités, pour éviter que la mauvaise gestion du foncier par certaines autorités communales n’aggrave les tensions sociales induites. Depuis lors, et malgré des effets d’annonce pour la levée de cette mesure de suspension, rien n’est encore fait. Pendant que les habitants des quartiers non lotis et des locataires  prennent leur mal en patience dans l’attente de la reprise des lotissements, les promoteurs immobiliers, eux, se frottent les mains dans la vente des parcelles et des maisons.  Ce qui paraît pour le moins anormal. L’autorité compétente est donc interpellée.

Drissa TRAORE