CONFIDENCES DU WEEK-END :
UPC : le parti este en justice contre les députés frondeurs
Selon nos informations, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a esté en justice contre les députés frondeurs qui ont créé le groupe parlementaire UPC-RD. Ces derniers sont accusés d’utiliser les symboles du parti pour mener leurs activités. Le jugement qui devrait avoir lieu le 6 juillet dernier, a été reporté de deux semaines à la demande du député Simboro Daouda et de ses compagnons.
CAF : un arbitre burkinabè suspendu pour 5 ans
« Le 7 juillet 2018, le Jury disciplinaire de la Confédération africaine de football, s’est réuni aux fins de statuer sur des allégations de corruption formulées dans les médias ». C’est là l’extrait d’un communiqué de presse de CAF. En scrutant la liste des personnes sanctionnées, on constate qu’un arbitre burkinabè, Boukari Ouédraogo, écope de 5 ans de suspension de toute activité liée au football.
Football Club de Nantes : Préjuce Nakoulma veut partir
Ceci est une information de nos confrères de maxifoot.fr : « Rien ne va plus entre Préjuce Nakoulma (31 ans) et le FC Nantes ! Déterminé à partir cet été, l’attaquant sous contrat jusqu’en 2019, semble prêt à tout. Dès la reprise, le Burkinabè a commencé par refuser de participer au stage de préparation qui a débuté mercredi à Annecy, révèlent nos confrères de 20 Minutes. Et l’ancien joueur de Kayserispor était également absent lors des entraînements prévus pour les joueurs non convoqués par l’entraîneur Miguel Cardoso. La raison de ce comportement ? Le Canari souhaite partir libre, tandis que ses dirigeants exigent une indemnité de transfert. Compte tenu de l’intransigeance du président, Waldemar Kita, le bras de fer pourrait durer un moment… ».
Plainte contre un groupe de cotonculteurs : voilà les explications de la Sofitex
La polémique a pris de l’ampleur durant ce week-end : la SOFITEX a déposé une plainte contre un groupe de 77 cotonculteurs. Nous sommes allés à la recherche de l’information auprès des premiers responsables de la SOFITEX et voilà les explications qui nous ont été fournies :
« La campagne cotonnière 2018/2019 a démarré dans un contexte favorable marqué d’une part par l’appui du Gouvernement du Burkina Faso et des sociétés cotonnières aux producteurs de coton avec une subvention qui a permis le maintien des prix des intrants agricoles aux mêmes niveaux que la campagne écoulée, et d’autre part, par l’appui du Gouvernement aux producteurs de la zone Sofitex pour un apurement des impayés internes survenus suite aux mauvaises conditions pluviométriques de la campagne devancière. A cela, il faut ajouter l’augmentation du prix d’achat du coton graine à 250 F CFA le kilogramme. Forts de cet engouement, les producteurs de coton, qui avaient pris l’engagement de produire le coton lors des comités de crédit et au cours des rencontres des fora de début de saison hivernale, ont, par la suite, été confrontés à des difficultés d’exercer pleinement leurs activités au regard des nombreuses menaces dont ils ont été l’objet. En effet, depuis le début de cette campagne agricole, on assiste à des menaces et des obstructions d’exercer l’activité de production cotonnière, ourdies par certains producteurs contre d’autres producteurs qui veulent s’engager dans la production du coton.
Naturellement, ces producteurs de coton, bloqués dans leur élan de production, se sont référés à la Sofitex, qui est l’opérateur chargé du développement de la production cotonnière dans la zone ouest du pays. Pour dénouer cette situation, la seule alternative qui se présentait à la Sofitex, était le dépôt d’une plainte auprès des autorités compétentes. La plainte déposée par la Sofitex contre ce groupe de producteurs, trouve donc son fondement à travers les raisons suivantes :
– La production cotonnière, au Burkina Faso, est une activité qui est librement exercée par les producteurs qui la pratiquent depuis plusieurs années ;
– Les menaces de blocage des opérations de semis ou d’arrachage des cotonniers, sapent les efforts des producteurs qui ont contracté un crédit auprès des institutions afin d’obtenir les facteurs de production nécessaires à leurs activités. Si de telles menaces étaient mises à exécution, la survenue d’autres impayés pourraient compromettre la production cotonnière dans notre pays ;
– Aux menaces d’arrachage des cotonniers, se sont ajoutées des menaces de mort pour les producteurs et les membres de leurs familles qui vont produire le coton.
Face à cette situation, la Sofitex ne pouvait rester indifférente et c’est dans son plein droit qu’elle a formulé en dernier recours, cette plainte auprès des autorités compétentes. Cette plainte, qui s’est révélée la seule alternative, vise donc à permettre à l’autorité de se saisir du dossier et y apporter un traitement diligent. Elle vise à interpeller les producteurs qui créent des nuisances aux producteurs. Par ailleurs, dans le cadre de la mission gouvernementale conduite par le ministre de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques, le samedi 16 juin 2018, la Sofitex avait levé la plainte pour permettre à la médiation de bien mener ses activités. A l’issue de cela, la plainte a été reconduite. Souvenons-nous, une situation similaire qui s’est produite au cours de la campagne agricole 2010/2011, avait engendré de nombreux dégâts et causé malheureusement une mort d’homme. C’est donc à titre préventif que cette plainte a été déposée. Nous tenons donc à saisir cette opportunité pour encourager les producteurs de coton et les rassurer de la disponibilité de la Sofitex à les accompagner dans leur dynamique de production cotonnière ».