CONFIDENCES DU WEEK-END :
France : un ressortissant burkinabè battu à mort par des adolescents
Cette information a été rapportée par notre confrère la Voix de l’Amérique : « Un Burkinabè de 32 ans est décédé vendredi soir, dans la ville de Pau (sud-ouest de la France), après avoir été roué de coups en pleine rue par une bande d’adolescents, indiquent des autorités locales. L’agression s’est produite aux alentours de 19h 00 locales, dans un quartier populaire de la ville où résidait la victime. “L’homme est décédé vendredi, en pleine rue, dans un quartier de Pau, à la suite d’une rixe collective dirigée contre lui”, a indiqué à l’AFP la procureur de la République de Pau, Cécile Gensac, confirmant une information de la radio France Bleu Béarn. “Une enquête de flagrance a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de la mort. Une autopsie du corps de la victime aura lieu à l’institut médico-légal de Toulouse” (sud-ouest), a-t-elle ajouté. Des témoins, qui avaient alerté les secours, ont été entendus par la police, a précisé la magistrate. Selon eux, la victime aurait été rouée de coups par une douzaine de mineurs. Les secours, arrivés sur place rapidement, n’ont pas pu réanimer la victime ».
Groupement de sécurité et de protection républicaine : un soldat abat sa copine et se suicide
Ceci est un communiqué daté du 20 mai 2018 et signé du Procureur militaire, Zanré Alioun, relativement à un incident mortel impliquant un soldat du Groupement de sécurité et de protection républicaine (GSPR).
Dans la nuit du 19 mai 2018, aux environs de 23h 15mn, un incident mortel s’est produit dans le périmètre du Groupement de sécurité et de protection républicaine (GSPR) et a coûté la vie à deux personnes. En effet, le soldat Foro Fulgence, matricule 13400-12473 de cette unité, a conduit sa copine à proximité d’un poste de garde d’où il venait de descendre dans la matinée à 8h. Après avoir demandé à la sentinelle l’autorisation d’accès au soldat de 2e classe Kaboré Boris pour récupérer sa commission, Foro s’est introduit dans l’aire de repos. Y étant, il a profité de l’assoupissement de Kaboré pour soustraire son arme, AK47. A sa sortie du poste de garde, il arme son fusil, tire des coups de feu en l’air, avant de se rendre en bordure de la voie pour abattre à bout portant sa copine assise sur leur motocyclette, et de se donner la mort par la suite. La dame n’était porteuse d’aucune pièce pouvant permettre son identification pour le moment, sauf de deux téléphones portables. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale, afin de situer les responsabilités.
Hadj 2018 : le délai des inscriptions prolongé jusqu’à la fin du Ramadan
Ceci est l’extrait d’un communiqué signé du président du comité national de suivi du pelérinage à la Mecque : « Le président du comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque, a le plaisir d’informer les candidats au Hadj, édition 2018, que les inscriptions au niveau des agences de voyage se poursuivent jusqu’à la fin du Ramadan. Cette prolongation a été rendue possible suite aux négociations entre le ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation du Burkina Faso et le ministère du hadj saoudien ».
Gendarmerie nationale : le Commandant de brigade de Djibo suspendu
Selon nos informations, le commandant de la Brigade territoriale de Gendarmerie de Djibo dans la province du Soum, a été suspendu pour des faits présumés de corruption. Certaines sources indiquent que le CB aurait tenté de libérer de présumés terroristes arrêtés dans le cadre d’opérations militaires.
Lutte contre l’insécurité : 200 arrestations dans une opération conjointe Burkina-Ghana-Bénin-Togo
Une opération de sécurité, baptisée « Koudalgou », qui s’est déroulée du 15 au 18 mai à travers quatre pays, notamment le Burkina Faso, le Bénin, le Ghana et le Togo, a permis d’interpeller 52 individus au Burkina Faso, 42 au Bénin, 95 au Togo et 13 au Ghana. Il nous est revenu que des explosifs et des produits de contrebande ont été saisis au cours de cette opération, de même que 40 baguettes d’explosifs, 38 fusils et 623 motos. Parmi les personnes arrêtées, de fortes suspicions de jihadisme pèseraient sur au moins deux des personnes interpellées au Burkina. L’opération qui a mobilisé 2 902 agents des Forces de défense et de sécurité des quatre pays, a nécessité « deux hélicoptères, plusieurs véhicules légers et des motos et avait pour objectif principal, de lutter contre le banditisme et la criminalité transfrontalière ».
Vote de la loi portant Ratification de la Convention d’extradition entre le Burkina et la France : l’UPC explique son abstention
Dans ce communiqué, le groupe parlementaire UPC explique son abstention lors du vote de la loi portant Ratification de la Convention d’extradition entre le gouvernement du Burkina Faso et le gouvernement de la République française, signée en avril 2018 : L’UPC s’est abstenue, à la séance plénière du jeudi 17 mai 2018, car elle estime qu’une loi ne doit pas être un instrument de règlement de comptes, c’est-à- dire ciblée. Cette loi laisse transparaître clairement une volonté manifeste affichée par le pouvoir en place, de solder des comptes avec des anciens camarades. Pour nous, la loi doit garder son caractère impersonnel et avoir une portée générale. En aucune manière, notre groupe parlementaire ne cautionnera l’arbitraire et l’injustice. Des dossiers pendants de crimes de sang et de crimes économiques avérés n’ont pas connu de début de solutionnement ; voilà qu’un esprit de vengeance se développe. Le peuple, certes, veut savoir la vérité, comprendre ce qui s’est passé, mais pas de la sorte.
L’UPC n’est nullement contre l’extradition de qui que ce soit. Tous les Burkinabè sont égaux devant les juridictions, mais pour un document signé le 24 avril 2018 et l’empressement avec lequel cela a été introduit à l’AN, cela nécessite qu’on y voie clair. Sinon, nous avons tous soif de vérité et de justice sur tous les dossiers de crime. Ce vote n’a pas été fait pour contenter qui que ce soit. À bon entendeur salut ! »
EBOMAF : Lionel Zinsou porte plainte contre Mahamadou Bonkoungou à Paris
Selon des informations publiées par la Lettre du Continent et datées du 18 mai 2018, Lionel Zinsou, l’ancien Premier ministre béninois, a porté, à son tour, plainte à Paris, contre Mahamadou Bonkoungou, PDG du groupe EBOMAF. La LDC donne des précisions : « Cette plainte de plus d’une dizaine de pages a été déposée devant le TGI de Paris. Elle porte sur une « extorsion de signature et financière ; tentative d’escroquerie ; faux et usage de faux ». Par cette initiative, le patron de la Fondation Africa-France pour une croissance partagée et du think-tank Terra Nova, entend contester cette dette (15 milliards de F CFA, ndlr) qui lui aurait été « extorquée » sous la contrainte. Cette plainte au pénal intervient alors que la médiation entre les deux parties, effectuée à la demande du même TGI dans un jugement de mars 2017, est arrivée à son terme en mai ». « Lionel Zinsou a, par ailleurs, musclé sa défense. Outre l’essayiste et énarque Nicolas Baverez, l’ancien collaborateur de Laurent Fabius a fait appel à l’ex-bâtonnier Pierre-Olivier Sur alias « POS », mais également à Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle du Bénin », ajoute la LDC.
Médiateur du Faso : des audiences foraines organisées cette semaine dans le Nord
Le Médiateur du Faso organise des conférences et des audiences foraines dans la région du Nord, cette semaine. Saran Sérémé/Séré et son équipe vont se rendre successivement dans les villes de Ouahigouya, Gourcy et Yako, avec pour programme, entre autres, des visites de courtoisie aux autorités coutumières et religieuses, une cérémonie d’installation officielle des représentants régionaux ; une conférence sur le Médiateur du Faso et une audience du Médiateur du Faso avec les représentants régionaux, à l’hôtel de l’amitié .
CMA de Gourcy : cet équipement performant à problème
En marge de la cérémonie d’ouverture de la maternité, autorités et invités se sont rendus au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Gourcy, pour une visite guidée du service de radiologie. Non seulement ledit service n’est pas fonctionnel, mais aussi un équipement, haut de gamme dit-on, y est installé depuis 2012, mais reste toujours dans ses emballages neufs. L’équipement en question a coûté près de 78 millions de F CFA. De sources bien introduites, le matériel n’a pas été réceptionné car le fournisseur qui est souvent injoignable, ne l’a pas mis en marche depuis son installation, malgré les nombreuses démarches et autres rapports transmis à qui de droit. Attendu pour cette visite, il se serait excusé à la dernière minute, pour raison de famille.
lewang
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A t il été payé ou pas? c’est incompréhensible et impensable que depuis 2012 un matériel d’une telle valeur soit non utilisé alors que le besoin est là. Situez les responsablités et snstionnez SVP.
21 mai 2018