DERRIERE L’EXPRESSION FRANÇAISE
Manger à s’en faire péter la sous-ventrière : beaucoup manger.
Au XIIe siècle, la ventrière (mot dérivé de ventre), était un ceinturon large intégré à la partie de l’armure qui protégeait le ventre du combattant.
Mais c’est parce que la sous-ventrière a été, au XIVe siècle, une sangle passant sous le ventre d’un cheval, qu’au figuré, ce terme a aussi désigné la ceinture d’un homme.
On imagine donc aisément que celui qui mange à s’en faire péter la sous-ventrière, se gave tellement que sa pauvre ceinture n’en peut plus et finit par lâcher.
Ex. : Hier, c’était la fête au village. Les habitants ont mangé à s’en faire péter la sous-ventrière.