DISPARITION TRAGIQUE DE LADJI YORO
Yoro nous a montré à tous, la voie à suivre. Le meilleur service que nous puissions rendre à ce héros, c’est de continuer son combat pour la victoire totale sur le terrorisme. Le « maréchal Yoro » est le patriotisme fait chair, le courage personnifié. Il nous passe le relais. Nous devons le prendre avec audace et dignité. Assurément, mieux vaut la mort dans le combat que la vie d’un vaut rien. Cet homme qui savait regarder la mort avec témérité, illustre à merveille la pensée forte des Anciens, selon laquelle « mourir glorieusement est un bienfait des dieux ».
Après ce drame, si j’étais le président du Faso,
Je ferais ériger un monument à la mémoire et à la gloire de Ladji Yoro
- Je ferais bâtir une maison pour le « maréchal» et sa famille
- Je ferais prendre en charge les enfants et les épouses de Soumaïla Ganamé
- Je ferais assurer la scolarité des orphelins Ganamé par l’Etat
- Je transformerais Titao en ville-garnison pour sa sécurité et celle des villages alentours
- Je ferais de Titao un pôle économique en créant différentes activités qui occuperont tous les jeunes
- Je ferais sécuriser de jour comme de nuit l’axe Ouahigouya-Titao
- Je ferais revoir à la hausse, de façon substantielle, les émoluments des VDP
- Je ferais mettre en place une stratégie qui soit à l’opposé de la stratégie actuelle basée sur la réaction, le ratissage et les annonces de deuils nationaux itératifs
- Je ferais en sorte que toutes les FDS, en particulier les plus gradées, soient concrètement et physiquement concernées par cette sale guerre en leur faisant connaître l’épreuve du terrain
- Je m’emploierais à chercher rapidement à nouer des alliances avec tout Etat capable de m’aider à mettre fin à ces hécatombes répétées, sans me soucier des idéologies et des réactions de qui que ce soit
- Je punirais sévèrement tous les pêcheurs en eaux troubles, les corrupteurs, les corrompus, les détourneurs de deniers publics
- Tout en maintenant ma demande d’effort de guerre, je réduirais concrètement et considérablement le train de vie des autorités politiques et administratives en les frappant au portefeuille.
« Le Pays »
