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ELECTIONS DE 2020


Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé, le 7 juillet 2020 à Ouagadougou, une conférence publique sous le thème : « Gestion de la communication en période électorale : rôle du Conseil supérieur de la communication». Cette conférence marque le lancement des activités de l’instance de régulation des médias et de la communication, dans le cadre des élections du 22 novembre 2020.

La conférence inaugurale des activités de régulation du Conseil supérieur de la communication (CSC) en période électorale a eu lieu le 7 juillet dernier à Ouagadougou. Placée sous le thème : «Gestion de la communication en période électorale : rôle du Conseil supérieur de la communication», la cérémonie d’ouverture des travaux a marqué le début d’une série d’activités du CSC pour la réussite des élections couplées du 22 novembre 2020. C’était en présence du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Newton Ahmed Barry. Ce fut l’occasion pour ce dernier, de saluer l’initiative qui sera d’un apport certain pour la tenue d’une élection transparente, crédible, dont les résultats seront reconnus par tous les acteurs. Toute chose qui permettra d’éviter d’éventuelles crises post- électorales. Toute comme lui, le président du Conseil supérieur de la communication, Mathias Tankoano, s’est réjoui de la tenue de la rencontre qui a pour objectif, in fine, d’aboutir à des élections sans heurts au pays des Hommes intègres. A en croire le président du CSC, les conférences publiques se tiennent, en plus de Ouagadougou, à Fada N’Gourma, Ouahigouya et Bobo-Dioulasso. Elles réuniront les fils et les filles du pays autour de la même table en vue d’échanger sur les missions du CSC en période électorale et réfléchir ensemble sur les voies et moyens d’asseoir une communication sociale apaisée, gage d’élections crédibles et transparentes qui préserveraient la paix et la cohésion sociale. En plus des conférences publiques, a poursuivi Mathias Tankoano, le CSC organise, à Ouagadougou, Fada N’Gourma, Ouahigouya et Bobo-Dioulasso, des sessions de formation au profit des journalistes sur le thème général : «Le traitement de l’information électorale dans le contexte de crise socio-sécuritaire ».

Renforcer les capacités des hommes et femmes de médias

Les animateurs des émissions interactives et des journalistes en langues nationales bénéficieront également de sessions de formation. A cela s’ajoute la diffusion de microprogrammes de sensibilisation du public et des journalistes à une saine utilisation des médias et un comportement responsable face aux flux informationnels particulièrement abondants et souvent vicieux en cette période électorale. « Ces formations visent un renforcement des capacités de nos hommes et femmes de médias, de manière à les préparer à assurer une bonne couverture médiatique des élections dans le respect de la loi, de l’éthique et de la déontologie professionnelle (…). Je voudrais également solliciter l’accompagnement des autorités administratives, coutumières et religieuses ainsi que des OSC dans la sensibilisation des différents acteurs à la préservation de la paix, avant, pendant et après les élections», a indiqué Mathias Tankoano avant d’inviter les jeunes ainsi que les hommes et femmes de médias à beaucoup plus de retenue et de responsabilité dans l’usage des médias et des réseaux sociaux, surtout au niveau des émissions interactives. Car, dit-il, les menaces les plus imminentes pour les élections et la paix sociale, proviennent de ces espaces de communication.

Issa SIGUIRE


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