HomeLe fait du jourELECTIONS MUNICIPALES : Le gouvernement à l’écoute des acteurs de la classe politique

ELECTIONS MUNICIPALES : Le gouvernement à l’écoute des acteurs de la classe politique


Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, a échangé avec les acteurs de la classe politique, le mardi 26 janvier 2016 à Ouagadougou. Objectif : faire le point de la situation sécuritaire du pays et recueillir les avis concernant l’organisation des élections municipales en ligne de mire.

Après la réussite des élections couplées de fin novembre 2015, le regard est désormais tourné vers les élections municipales. A quand faut-il organiser ces élections ? Cette question a été abordée lors de la rencontre entre le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, et les acteurs politiques, le 26 janvier. Avant la réaction des représentants des partis politiques présents à la rencontre, Simon Compaoré a rappelé que deux hypothèses sont possibles. Il s’agit simplement, a-t-il précisé, de savoir si, moyennant certaines conditions, on peut organiser ces élections au plus tard au mois de mai 2016 pour rester dans le cadre des 6 mois prévues par la réglementation en vigueur ou aller au-delà. « Le code électoral dit qu’entre deux élections, si l’espace qui les sépare ne dépasse pas 6 mois, on garde intact la liste électorale, le fichier électoral, les démembrements de la CENI. S’il y a une autre élection qui se passe après le délai des 6 mois, on est tenu de revisiter les structures, les démembrements de la CENI, de les remplacer et de procéder à la révision du fichier électoral ». Faut-il donc organiser les élections municipales à une période qui précède le mois de mai prochain ou après cette échéance ? Sur la question, les avis des représentants des partis politiques sont partagés. Il y a, en effet, 12 qui estiment que l’on peut organiser ces élections au plus tard en mai et 10 autres souhaitent qu’elles soient tenues après cette date tandis qu’un avis neutre est enregistré. Après avoir écouté les acteurs politiques et les responsables de la CENI la veille, Simon Compaoré a promis de rendre compte au gouvernement lors d’un Conseil des ministres qui avisera. Il a également fait, à ses invités du jour, le point sur la situation sécuritaire du pays. Ainsi, ce que le gouvernement a pris comme mesures, les rencontres organisées pour demander la participation citoyenne à l’œuvre collective d’assurer la sécurité des populations, la réaction des Forces de défense et de sécurité au moment des attaques, le bilan des opérations,…ont été dévoilés aux représentants des différentes formations politiques. Au sujet des incendies de marchés et autres actes ignobles qui gagnent du terrain, le ministre d’Etat en charge de la sécurité a affirmé qu’il s’agit bel et bien d’actes de sabotage. En tout état de cause, des mesures ont été prises, a-t-il soutenu pour faire face à la situation. La levée du couvre-feu s’inscrit dans cette perspective et vise également à donner, selon le ministre d’Etat, un souffle nouveau à l’économie du pays.

Saïdou ZOROME (Collaborateur)

 


No Comments

Leave A Comment