GOUVERNEMENT/ SECTEUR PRIVE : La nécessaire synergie d’actions au profit de l’économie nationale
La traditionnelle rencontre gouvernement/secteur privé, instaurée depuis deux décennies, a, une fois de plus, honoré son rendez-vous annuel. Cette année où elle en était à sa 22e édition, c’est encore à Bobo-Dioulasso, dans la capitale économique, que ce cadre d’échanges a eu lieu sous le patronage du chef du gouvernement. L’existence d’une telle tribune est déjà une bonne chose. Et arriver à perpétuer cette tradition depuis toutes ces années durant, c’est une chose à saluer. Cela est à mettre à l’actif des deux parties qui renouvellent sans cesse leur volonté commune de se parler et d’accorder leurs violons autour des préoccupations majeures de notre pays. Il faut d’autant s’en féliciter que ce cadre offre l’opportunité d’un dialogue direct entre décideurs publics et acteurs du monde économique, autour d’une ambition commune qui est de bâtir une économie nationale forte. En tout cas, moi fou, je me réjouis, chaque fois, que je vois le gouvernement et les partenaires sociaux assis autour de la même table pour réfléchir ensemble à comment redynamiser le secteur économique pour le plus grand bonheur des populations. C’est capital et c’est nécessaire, surtout dans notre contexte national actuel, marqué par de nombreux défis et ce, à tous les niveaux. Ce rendez-vous vient rafraîchir la mémoire à ceux qui tentent de faire croire le contraire, c’est-à-dire que l’Etat et le secteur privé sont des adversaires, alors qu’ils sont des partenaires.
C’est toujours par le dialogue qu’on trouve des solutions aux équations les plus difficiles
Moi fou, je dirai même que ces deux entités sont condamnées à travailler ensemble, main dans la main. C’est une évidence d’autant plus que l’Etat, à lui seul, ne peut pas tout faire. Il a ainsi besoin du secteur privé qui, et ça, je ne l’apprends à personne, joue déjà un grand rôle dans l’accompagnement de l’Etat, notamment dans la mise en œuvre de ses politiques de développement. Dans la lutte contre le chômage, dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’habitat et j’en oublie, l’apport du privé n’est plus à démontrer. C’est donc dire qu’il faut nécessairement cette synergie d’actions et travailler à la préserver. C’est à ce seul prix que les deux entités pourront véritablement faire le bonheur du peuple. Pour ce faire, il est primordial de mettre un accent particulier sur la nécessité d’un dialogue renforcé entre l’Etat et le secteur privé. Car, c’est toujours par le dialogue qu’on trouve des solutions aux équations les plus difficiles. C’est d’autant plus important que le développement de notre pays ne viendra ni d’ailleurs, ni du miracle. Notre bonheur, c’est nous d’abord, et il viendra de nous-mêmes, de notre unité et de notre foi en nous-mêmes et en notre patrie.
«Le Fou»
