I AN DE GESTION DU POUVOIR PAR PRESIDENT ROCH MARC CHRISTIAN KABORE : « Un bilan satisfaisant, mais beaucoup reste à faire », selon le CGD

A l’issue de la première année de gestion du pouvoir par Roch March Christian Kaboré, le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), avec le soutien de l’ONG Diakonia, du CODEL et de Water Aid, a organisé une conférence de dialogue démocratique le 29 décembre 2016, au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) à Ouagadougou.

C’est par le dytanié que le dialogue démocratique sur l’évaluation des 365 jours de gestion du pouvoir par Roch Marc Christian Kaboré, a débuté le 29 décembre dernier à Ouagadougou, en présence de plusieurs membres du gouvernement et d’acteurs de la société civile. Les aspects liés à la santé, à la sécurité, à la politique, à l’éducation et aux infrastructures ; ce sont, entre autres, ces points qui ont été examinés au cours de ce dialogue démocratique. Selon le conférencier,  Pr Augustin Loada, la gestion du pouvoir par le gouvernement Roch Marc Christian Kaboré  durant ces 365 jours est significative, en ce sens que des actes positifs ont été réalisés. En effet, au niveau de la justice, des avancées ont été notées, de même qu’au niveau des infrastructures et de la politique. Mais beaucoup reste à faire, a-t-il relevé. Ce cadre de dialogue démocratique, a-t-il précisé, n’est pas pour juger, mais plutôt porter une évaluation sur comment les choses ont avancé durant les 365 jours au pouvoir du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Car, selon lui, le peuple attendait de ce gouvernement plus que ce qu’il a montré, mais rien n’est encore perdu. Donc il suffit qu’il se mette davantage au travail pour que le peuple Burkinabé perçoive le vrai changement. Par ailleurs, le conférencier a félicité et encouragé les organisations de la société civile qui, selon lui, jouent effectivement le rôle de veille et de mise en garde. Le directeur exécutif du CGD, Dr Thomas Rayedé Ouédraogo, a noté que ce débat a eu lieu dans un esprit démocratique pour évaluer la première année de gestion du pouvoir par Roch Marc Christian Kaboré. « Nos attentes, a-t-il dit, à travers cette évaluation, se situent au niveau des domaines économique, politique et sociétal ». A en croire Dr Ouédraogo, l’idée est de pouvoir enrichir la perspective de l’évaluation et soumettre un document  de l’évaluation de ces 365 jours au gouvernement, pour qu’il puisse s’en servir. « Il ne nous revient pas de trancher, mais plutôt de recueillir tous les avis spécialisés et des contributions de bonne foi », a-t-il conclu.

Valérie TIANHOUN