HomeA la uneINHUMATION DU POLICIER RASMANE DOUSSOUNGOU : Simon Compaoré « très très choqué »

INHUMATION DU POLICIER RASMANE DOUSSOUNGOU : Simon Compaoré « très très choqué »


Présent à l’inhumation de l’Assistant de Police stagiaire, Rasmané Doussoungou, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré, s’est confié à la presse.

 

« Je suis très très choqué. Vous voyez, lorsqu’on est obligé de passer par des méthodes quelques fois musclées, la police, la gendarmerie et l’ensemble des forces de sécurité ont raison. Les feux tricolores et les panneaux de stop sont faits pour être respectés. C’est pour sécuriser tout le monde. Vous avez vu, pendant qu’on était dans le cortège funéraire, un jeune est venu coincer tout le monde avec sa moto, en faisant des acrobaties, pendant qu’on était en train de transporter un corps.

Il pouvait cogner quelqu’un dans le cortège et provoquer encore mort d’homme. Je crois que tous ceux qui parlent de sensibilisation ont raison, on va continuer à le faire. Lorsqu’il faut prendre son courage à deux mains pour sauver des vies, malgré les critiques des gens, on est obligé de le faire. En tout cas, c’est un exemple qui amène tout un chacun à comprendre que lorsqu’il faut prendre des mesures, personne ne doit se plaindre. Voilà une vie arrachée. Nous avons vu le corps, il est très jeune. Il laisse une famille inconsolable, suite au refus de quelqu’un d’obtempérer. Disons même que son acte est criminel, puisqu’on l’a arrêté et il a foncé sur le policier en question.

Dans les jours à venir, nous allons nous réunir et demander à toute la police et la gendarmerie de ne pas baisser les bras, mais de redoubler d’efforts, et de faire ce qu’on doit faire. Au péril de notre vie, nous allons servir la Nation, nous allons, chaque jour que Dieu fait, sauver des vies en accomplissant notre mission. Nous n’allons pas baisser les bras.

Ça fait mal, mais nous allons continuer. Je voudrais vous dire aussi qu’on attend beaucoup de vous (la presse). Il faut qu’on se mette ensemble pour qu’il n’y ait pas de plainte quand quelqu’un demande à être sanctionné. Qu’on soit tous d’accord que dans la vie de tout un chacun, même dans la cellule familiale, il faut quelques fois des corrections. A fortiori, lorsqu’il s’agit de respect de la loi, on ne badine pas. En tout cas, on est très choqué. Mais réconforté, parce que vous avez vu que tous les autres corps sont là, il y a la justice, il y a la société civile pour compatir.

Ça fait chaud au cœur, et je voudrais, en ma qualité de ministre en charge de la Sécurité intérieure, dire un grand merci à tous ceux qui ont effectué le déplacement. L’usager de la route a causé mort d’homme. Même si ce n’était pas un policier qu’il avait tué, nous allions le rechercher et le mettre à la disposition de la Justice. Il y a déjà des recherches qui sont en cours. On a pu relever le numéro de son engin. Malheureusement, c’est un faux numéro.

On a été au service des transports et le numéro qui a été relevé est celui d’un tricycle, alors que ce n’est pas un tricycle qui a commis l’accident. Donc, c’est du faux. Mais les recherches continuent par d’autres moyens, et nous souhaitons que Dieu puisse nous accompagner dans ce travail pour que cette personne soit retrouvée et mise à la disposition de la Justice pour que le droit puisse être dit ».

 

La Direction de la Communication et de la Presse ministérielle du MATDSI

 

 

 


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