HomeA la uneNOUVELLE ATTAQUE TERRORISTE AU BURKINA : Quand les djihadistes tirent sur une ambulance

NOUVELLE ATTAQUE TERRORISTE AU BURKINA : Quand les djihadistes tirent sur une ambulance


La barbarie dans toute sa laideur ! C’est le moins que l’on puisse dire de l’attaque terroriste qui a visé le restaurant Chez Aziz Istanbul très fréquenté par les expatriés, et qui, selon un bilan encore provisoire, aura couté la vie à une vingtaine de personnes. Comme en janvier 2016, le modus operandi des assaillants est le même. Une fois devant le café qu’ils ont pris le soin d’identifier, ils ont ouvert le feu avant de se retrancher dans les locaux du bâtiment qui abrite l’établissement et cela sous la pression des forces de défense et de sécurité qui, en moins d’une demi-heure, se sont déployées sur les lieux de l’attaque. Franchement, les diaristes voudraient tirer sur une ambulance qu’ils ne s’y prendraient autrement. Car c’est au moment ou le Burkina Faso, durement frappé par une crise financière, tentait de gagner la confiance des investisseurs afin de se relever, que les ingénieurs du mal ont choisi de faire à nouveau parler d’eux. Il faudra désormais encore manœuvrer pour rassurer certains partenaires pour qui le Burkina n’est plus un pays sur. C’est dire que le président Roch Marc Christian Kaboré et son gouvernement ont  du pain sur la table, tant la tache sera difficile. Certes, en matière de sécurité, il n’y a pas de risque zéro comme on aime à le dire dans la mesure où même les grandes puissances comme la France et les USA, pour ne citer que les deux, sont souvent victimes de ce genre d’incursions meurtrières ; mais les choses sont ainsi faites que chaque investisseur pense être mieux à l’abri chez soi, si fait qu’à chaque attaque terroriste, l’on assiste impuissant à des départs massifs. En tout cas, cette nouvelle attaque en plein cœur de la capitale, deuxième du genre en un an et demi, doit interpeller plus d’un. Car loin de jeter la pierre à qui que ce soit, elle intervient au lendemain d’un bras de fer, pour le moins inutile, entre le gouvernement et les transporteurs routiers. Ces derniers, se refusant de payer la taxe CEDEAO, avaient décidé de forcer les barrières policières et douanières, provoquant une confusion généralisée. A cela s’ajoute la grogne au sein de la police nationale au sujet de la gestion du compte 49, qui a valu  le relèvement de certains dispositifs postés  sur les grands axes routiers. Tout cela, il faut avoir le courage de le dire, peut avoir favorisé l’entrée de ces diaristes dont on ne connait pas encore la provenance ; les contrôles d’identité ayant été relâchés. Et c’est peu dire. C’est le lieu d’en appeler à la responsabilité des uns et des autres. Car c’est dans l’union et l’entente cordiale que nous ne pourrons arracher notre pays de l’œil du cyclone. Quant aux bisbilles et autres quolibets, ils ne feront que profiter à nos ennemis. Et la preuve, pour ceux qui en doutaient encore, vient d’en être donnée. Cela dit, il est plus que jamais urgent d’acter la mise en œuvre de la force commune du G5 sahel qui, jusque-là, n’existe que dans les musettes militaires. Cela permettra de contrôler les différents mouvements au niveau des frontières, hauts lieux de trafics et de contrebandes de tout genre. En tout cas, si jusque-là les chefs d’Etat de la sous-région continuent de louvoyer, ce n’est sans doute pas le cas des djihadistes qui semblent engagés dans une course contre la montre.

« Le Pays


Comments
  • Merci pour le message Le Pays. Tout citoyen se doit de collaborer avec les FDS. Cela y va de l’avenir du Burkina Faso. Arrêtons nos querelles inutiles et fixons-nous sur l’essentiel. Il nous faut adopter la culture du silence, de l’observation et du flair afin de sauver nos enfants, nos amis et notre Patrie. Que la Main de l’Éternel soit sur le Burkina Faso et qu’Il accorde le repos aux disparus!

    15 août 2017
  • Le terrorisme étant une guerre asymétrique et un fléau des temps modernes, il importe que les forces de sécurité soient mieux outillées pour faire face à ce combat. La formation continue s’avère donc une nécessité à cet effet. Le ministre d’Etat en charge de la sécurité, Simon Compaoré a bien été inspiré pour initier une formation spéciale anti-terroriste à l’attention d’éléments de la police et de la gendarmerie pour une meilleure intervention en cas de menaces terroristes à Ouagadougou et environnants. Cette unité spéciale pouvant se déporter dans d’autres localités du Burkina en cas de besoin, cela est une bonne mesure sécuritaire à saluer. L’unité spéciale a prouvé son professionnalisme par une intervention rapide qui a permis de boucler la zone et d’abattre les 2 assaillants du restaurant Aziz Istanbul le 13 Août 2017.A la différence de l’attaque du restaurant Cappuccino et de l’hôtel splendid le 15 janvier 2016, il avait fallu l’intervention des forces armées françaises et américaines auprès de celles du Burkina, pour venir à bout des terroristes. La performance des forces burkinabè de sécurité a été reconnue pour l’opération anti-terroriste du 13 Août 2017.Le président du Faso a salué cette bravoure, de même que le chef de file de l’opposition politique(CFOP) burkinabè. Le président français a également salué cette efficacité. Ce mérite généralement reconnu, est à l’honneur du ministre de la sécurité, Simon Compaoré, qui ne ménage aucun effort pour galvaniser les forces de sécurité (police, gendarmerie), tout en veillant à leur formation et équipement. Merci à tous les partenaires techniques et financiers qui soutiennent le secteur de la sécurité au Burkina Faso. Le terrorisme est un fléau mondial et chaque pays doit s’organiser au mieux pour contrer cette menace. Le Burkina est sur la bonne voie.

    15 août 2017
  • Le drame des attaques terroristes survenu dans la nuit du 13 Août 2017, a nécessité un appel du chef de service de traumatologie à tout le personnel (aides –opérateurs, anesthésistes, chirurgiens etc…) pour prêter main-forte à l’équipe de garde de la nuit du dimanche 13 Août. Cet appel n’est pas synonyme de manque de personnels spécialistes ni au service de traumatologie, ni dans aucun autre service médical du CHU Yalgado Ouédraogo, qui regorge de tous les professeurs agrégés de médecine du pays et spécialisés dans tous les domaines de santé au Burkina. Ce drame est un événement exceptionnel qui nécessite un renforcement de l’équipe minimale de garde pour une prise en charge rapide et gratuite des blessés. La direction générale de Yalgado cumule déjà une forte expérience dans la gestion de ces catastrophes exceptionnelles dont les cas des blessés de l’insurrection populaire de 2014, du putsch de 2015.C’est le lieu de rendre un hommage au DG de Yalgado Robert Sangaré, qui avait lancé des appels patriotiques et humanitaires aux médecins et personnel paramédical pour une mobilisation d’urgence afin de sauver des vies à l’hôpital. Il faut ainsi rendre hommage au personnel de santé qui a répondu aux différents appels pour soigner les blessés, malgré les risques de balles perdues car, ça tirait sporadiquement dans les rues. C’est encore avec la même diligence, que le personnel soignant de Yalgado s’est mobilisé pour la prise en charge des blessés de l’attaque terroriste du 13 Août 2017.Yalgado n’a pas de problème de ressource humaine médicale ou paramédicale qualifiée. En plus, la direction a organisé des sessions de formations continues au profit du personnel de santé. Il importe donc que des gens subjectifs comprennent la réalité des faits et sachent qu’en ces moments de deuil et de peine pour des familles, point de place pour des règlements de comptes interpersonnels déraisonnables.

    15 août 2017
  • Merci vous le pays vous êtes mauvais d’avoir reconnu le travail pourtant ignoble, parce qu’il faut reconnaitre qu’il font du bon et non ignoble en les appelant djihadiste sinon le mot ou nom approprié et normal est TERRORISTE. je vous le répète TERRORISTE sont le nom de ceux qui tue sous n’importe quelle forme ou raison. On vous demande de ne pas les accompagné mais comme vous voulez faire de l’amalgame voila pourquoi vous les traité de musulman. sinon il ya une différence entre le djihadiste et le terroriste

    16 août 2017

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