ONZE SOLDATS TCHADIENS TUES PAR BOKO HARAM : Un pied de nez à Idriss Deby
C’est sans doute l’une des plus lourdes pertes en vies humaines que l’armée tchadienne vient d’enregistrer depuis qu’elle s’est résolument engagée dans la lutte contre les islamistes insurgés du Nigeria. En effet, le 6 octobre dernier, 11 soldats tchadiens ont trouvé la mort dans une attaque perpétrée par Boko Haram devenu depuis peu l’Etat islamique de la province de l’Afrique de l’Ouest. Treize autres ont été blessés dans la même attaque qui, dit-on, aura coûté la vie à 17 islamistes. Le moins que l’on puisse dire c’est que Boko Haram, visiblement affaiblie par les soldats de la coalition, donne l’impression d’avoir repris du poil de la bête et ce, de la manière la plus redoutable qui soit. La bête immonde a repris des forces et ne ménage aucun effort pour faire rendre gorge à tous ses détracteurs, notamment tous les pays situés sur la ligne de front. Car, pas plus tard que le 2 octobre dernier, quatre explosions ont fait 18 morts et 41 blessés à Abuja, la capitale nigériane. Pendant que les Nigérians pleuraient leurs morts, une autre attaque, cette fois-ci à Diffa en terre nigérienne, laissait 6 cadavres sur le carreau dont 5 civils et un gendarme. Et comme si cela ne suffisait pas, Boko Haram, rien qu’hier seulement, a envoyé ad patres une dizaine de soldats tchadiens et ce, alors même que le chef de guerre, le président Idriss Deby Itno, était en visite officielle en France, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Il faut privilégier le renseignement
Pour un pied de nez, c’en est un quand on sait que le président Deby, naguère, déclarait à qui voulait l’entendre que le glas avait sonné pour Boko Haram. Avec ces nouveaux faits d’armes, Aboubakar Shekau et sa bande viennent de prouver à tous qu’il faut encore compter avec eux. Ils peuvent frapper partout et à n’importe quel moment, surtout là où on les attend le moins. D’où l’urgence de mettre en place la fameuse force multinationale tant annoncée mais qui tarde à voir le jour. Car, pendant que Muhammadu Buhari et ses voisins traînent les pieds, Boko Haram continue de massacrer les innocentes populations. Et le bilan, à ce jour, fait froid dans le dos, puisque les statistiques font état de plus de dix-sept mille morts en moins d’une année. C’est le lieu d’interpeler la communauté internationale sur la grave menace que représente Boko Haram pour la sécurité des personnes et des biens. L’heure est grave. Il faut aller au charbon. Et dans ce type de combat asymétrique, il faut privilégier le renseignement, seul capable de permettre de déjouer les projets macabres des fous d’Allah qui agissent plus en gangsters qu’en véritables croyants.
B.O
Mathieu
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selon moi lè forces Africaine doivent s’unir pr vaincre ces mecréans ki se dises serviteurs de Allah depuis kan Allah dit de tuer pr le servir,il est l’heure de dire aux africains ke le temps de la verité,de la liberté e de la gloire a sonné .
6 octobre 2015Anonyme
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C’est un pied de nez à l’Afrique toute entière et pas au Tchad seulement encore moins à son président.
7 octobre 2015