HomeA la unePNDES : Bientôt un secrétariat permanent pour le suivi des actions

PNDES : Bientôt un secrétariat permanent pour le suivi des actions


L’année 2016 a tiré sa révérence et fait place à 2017. Et en ce début d’année, les Burkinabè doivent d’ores et déjà être au parfum des choses en ce qui concerne l’économie et les finances. C’est dans ce sens que la ministre en charge de ce département a animé un point de presse le 12 janvier 2017, à la direction générale de la coopération (DGCOOP), à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre avec les journalistes, était non seulement de faire le bilan des activités de l’année 2016 du ministère, mais aussi dévoiler les perspectives pour l’année 2017.

 

C’est en présence de ses collaborateurs que la ministre de l’Economie, des finances et du développement (MEFD),  Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori, a fait le bilan des différentes activités menées en 2016. C’était le 12 janvier 2017 à Ouagadougou. Parlant du pilotage de l’économie de la gestion de développement, Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori dira que le principal résultat concerne l’élaboration et l’adoption du nouveau référentiel du Plan national de développement économique et social (PNDES), qui fait partie des principales priorités de développement du gouvernement. Le ministère est heureux de l’aboutissement de la conférence des partenaires à Paris, qui a permis d’avoir des promesses de financement pour ce plan de développement à hauteur de 18 000 milliards de F CFA, a-t-elle soutenu. « Un Secrétariat permanent sera mis en place pour le suivi du PNDES. Ce secrétariat sera localisé au niveau de la primature pour s’assurer que la coordination est ministérielle », a-t-elle révélé.

Passant en revue les différents secteurs de son département, des impôts au Trésor en passant par  la douane, la ministre n’est pas passée par quatre chemins pour dire que le bilan 2016 des activités de son département, comparativement aux années antérieures, est positif et encourageant. A titre d’exemple, Mme Coulibaly a  noté qu’après les crises que le pays a connues en 2014 et 2015, son ministère est arrivé à engranger des résultats importants au niveau de la croissance en 2016, avec un taux de 5,4% contre 4% en 2015.  En effet, a-t-elle indiqué, les prévisions totales en termes de ressources à mobiliser pour les finances publiques étaient de 1286 milliards de F CFA soit 622, 94 milliards de F CFA au niveau des impôts ;  512, 03 milliards de F CFA au niveau de la douane et 151, 56 milliards de F CFA au niveau du Trésor. Mais, a-t-elle relevé, 1230, 41 milliards de F CFA ont  pu être au total mobilisés, soit un taux de réalisation de 95, 62% avec une progression d’ordre de 16% par rapport à 2015. La ministre a aussi signifié qu’au niveau de la coopération économique technique et financière avec les partenaires, son département a pu réaliser la signature de 42 conventions de financement d’un montant de près de 655 milliards de F CFA. Un certain nombre de textes importants, a souligné la ministre, ont été aussi adoptés au niveau du budget, à savoir l’adoption du budget programme qui est une réforme importante et qui a été conduite et portée par son ministère avec deux lois de finances rectificatives. Car, pour elle, le budget qui était en place était en déphasage avec les priorités que le gouvernement s’était données. Mais malgré cela, a-t-elle précisé, ils ont pu atteindre un taux d’exécution du budget 2016 qui,  même hors appui projet, se chiffre à 1540 milliards de F CFA, soit un taux de réalisation de 96, 87%. L’un des points positifs de l’année 2016 de son département,  indiqué par la ministre, est la réduction du délai de passation des marchés qui est passé de 90 jours à 15 jours, lorsqu’il n’y a pas de recours et 20 jours en cas de recours. « Il faut noter le processus de rationalisation de la dépense de l’Etat qui a permis de mener quelques actions que le ministère a pu réaliser au niveau du parc automobile, en recensant 5624 véhicules et 7004 motos en bon état. Réformer 2311 motos et 1840 véhicules, chose qui a permis de réduire la charge locative à environ 372 millions de F CFA en 2016 sur un portefeuille de baux administratifs qui étaient de 305 contrats au 31 décembre 2015 », a-t-elle dit. Donc, sur les beaux administratifs, a laissé entendre Mme Coulibaly, une économie de 6, 83% a été faite, ce qui est important par rapport au montant payé annuellement, car un certain nombre de baux ont été annulés, précisément 42 contrats de bail résiliés.

 

Valérie TIANHOUN, Monique W. SORO (Stagiaire)

 

 

 

 


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