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* Enrôlement biométrique à Yako : deux opérateurs de kit aux arrêts

La Brigade territoriale de gendarmerie de Yako a mis le grappin sur deux opérateurs de kits, dans la nuit du 18 mars dernier, qui se sont rendus coupables d’activisme notoire au profit du parti politique NAFA, sur leur site d’enrôlement. Suite à des dénonciations de certains enrôlés du village de Taonsgo, les deux opérateurs ont été interpellés et auditionnés. C’est ainsi que l’opérateur de Taonsgo a effectivement reconnu qu’il a distribué sur son site, des logos de NAFA aux enrôlés qui s’étaient présentés à lui. Sur-le-champ, et conformément aux instructions de la CENI, la CEPI a procédé à leur relèvement et à leur remplacement par d’autres opérateurs. Rappelons que les deux opérateurs, qui ont reconnu être des militants de NAFA, ont été interpellés au cours d’une réunion devant un maquis de Yako, en présence de certains responsables de NAFA dont Adama Kiéma.

* Comment Taïwan cherche à amadouer Zéphirin Diabré

Selon notre confrère La lettre du Continent, pour conjurer la menace d’un retour du Burkina Faso dans le giron de Pékin, la République de Chine Taïwan vient de convier Zéphirin Diabré à se rendre officiellement sur l’île, du 22 au 27 mars prochain. Et le programme devait être ficelé dans la capitale burkinabè, le 19 mars, lors d’un dîner avec l’ambassadeur Shen Chen-hong.
Le patron de l’UPC devrait se déplacer à la tête d’une délégation comprenant cinq responsables du bureau politique. Durant cette visite, Taipei devrait passer en revue les financements et les programmes de coopération réalisés au Burkina Faso, comme pour mieux amadouer l’ex-monsieur Afrique du groupe Areva. Le patron de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) est connu, indique notre confrère, pour son hostilité vis-à-vis de cette relation tissée par l’ex-président Blaise Compaoré. Il s’en était ouvertement confié à la presse burkinabè en 2011, dans une tribune intitulée « De la nécessaire refondation de notre diplomatie ». Ce texte avait valu une cinglante réponse de Zhang Ming-Zhong, à l’époque ambassadeur de Taïwan à Ouagadougou.

* Rock Marc Christian Kaboré attendu à Taïwan

Rock Marc Christian Kaboré, président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), est un des ardents défenseurs de la relation bilatérale entre le Burkina Faso et la République de Chine Taïwan. Il devait s’y rendre en début mars, révèle la Lettre du Continent. Mais son déplacement a été ajourné pour raisons de famille. Il vous souviendra en effet que le patron du MPP a perdu récemment sa mère. A Taïwan, le président du MPP a développé des liens en tant qu’ancien Premier ministre et Président de l’Assemblée nationale, souligne La lettre du Continent dans sa parution du 18 mars 2015.
Taïwan a été reconnu par le Burkina Faso depuis 1994.

* Retrouvailles des anciens du Lycée municipal de Bobo-Dioulasso ce week-end

Grandes retrouvailles des anciens du lycée municipal de Bobo-Dioulasso, baptisé aujourd’hui lycée municipal Vinama Thiemounou Djibril. Ce sera ce dimanche 22 mars 2015 à 16h, au Centre international de formation des acteurs locaux (CIFAL), situé entre l’ancienne gare Sans frontière et l’Eglise Jean XXIII.
Une occasion de présenter l’Amicale qui a été créée depuis l’année dernière, et surtout de mettre en place la section de Ouagadougou, après celle de Bobo qui a vu le jour en octobre 2014.

* Le Balai citoyen : Oscibi Johann de retour au bercail
Il vous souviendra que le 15 mars dernier, des activistes et des journalistes réunis dans le cadre du lancement de Filimbi, une plateforme citoyenne de mobilisation des jeunes en vue des prochaines élections, ont été arrêtés arbitrairement et détenus par les autorités congolaises. Parmi ces activistes se trouvent l’artiste-musicien burkinabè, membre du Mouvement « Le Balai citoyen », Sibiri Johanni Ouédraogo dit Oscibi Yohann, des membres du mouvement sénégalais «Y en a marre» et des activistes locaux. Sous la pression de la communauté internationale, les activistes sénégalais et burkinabè ont été libérés dans la journée du 18 mars 2015, expulsés et déclarés persona non grata en RDC. Probablement envoyé au Sénégal, le Burkinabè Oscibi Johann est arrivé dans son pays hier, tard dans la nuit, à bord de Turkish Airlines.
* Conseil régional des OSC/Nord : le président démissionne

Releouindé Ouédraogo, successeur de Tasséré Sawadogo à la tête du Conseil régional des organisations de la société civile (OSC) du Nord, a démissionné hier jeudi 19 mars 2015.
Cette décision est la conséquence directe du ralliement du désormais ex-président au Nouveau temps pour la démocratie (NTD) de Vincent Dabilgou. Releouindé Ouédraogo est le répondant régional de ce nouveau parti et cesse, de ce fait, d’être un acteur de la société civile. Dès lors, des voix se sont élevées pour exiger sa démission, mais le premier concerné était resté muet. Il a fallu une réunion extraordinaire du bureau régional, tenue le 18 mars dans la soirée, en l’absence du président, pour demander à l’intéressé de démissionner sous peine de se voir destitué. Les choses sont allées alors très vite, car l’homme a déposé sa démission le 19 mars à 9h. Une copie a été immédiatement remise au Conseil national qui appréciera. Qui succédera au démissionnaire ? Difficile d’y répondre pour l’instant.

* Déclaration du Front républicain et alliés de Côte d’Ivoire : la NAFA dément

Dans notre édition du 18 mars dernier, nous publiions une déclaration du Front républicain et alliés de la Côte d’Ivoire, appelant leurs militants à se faire enrôler au Faso. Parmi les signataires figurait un représentant de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) du nom de Joséphine Kantiono. A travers le droit de réponse ci-dessous signé du secrétaire à l’information et à la communication, Antoine Dabilgou, le parti dit ne pas être membre du Front républicain et ne reconnaît pas la nommée Joséphine Kantiono. Lisez !

« Vous avez publié dans votre journal en date du 18 mars 2015, une déclaration du Front républicain et ses alliés, section de Côte d’Ivoire, intitulée, « Vote des Burkinabè de l’étranger : Le Front républicain et alliés de la Côte d’Ivoire appellent leurs militants à se faire enrôler au Faso ». Cette déclaration en question est signée par un certain nombre de responsables de formations et partis politiques dont Joséphine Kantiono, représentante de la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) Côte d’Ivoire. Face à cette prise de position et de responsabilité qui engage notre parti politique, le Bureau exécutif national de la Nouvelle alliance du Faso tient à vous apporter les rectifications et précisions suivantes.
– La Nouvelle alliance du Faso n’est pas un parti membre du Front républicain. Elle n’est pas non plus un parti allié du Front républicain.
– La Nouvelle alliance du Faso n’a pas encore reçu son récépissé d’existence officielle et ne peut, en vertu de ce principe, s’engager à nouer des alliances avec des mouvements et formations politiques.
– La Nouvelle alliance du Faso n’a pas encore installé officiellement une section en Côte d’Ivoire et ne reconnaît en aucun cas Joséphine Kantiono comme représentante du parti dans ce pays. Aucun document ne lie celle-ci à la Nouvelle alliance du Faso.
Au regard de ces éléments, la Nouvelle alliance du Faso tient à informer l’opinion publique nationale et internationale qu’elle n’est pas signataire de cette déclaration et que la responsabilité sur le point de vue émis n’engage que la personne de Joséphine Kantiono.
Il appelle ses militantes et militants à la vigilance et à se tenir prêts pour le lancement officiel des activités du parti en vue de sa victoire aux élections présidentielles et législatives d’octobre prochain. »

* FESPACO 2015 : la victoire de « Fièvres » fait polémique
La 24e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a refermé ses portes le 7 mars dernier à Ouagadougou. C’est le film « Fièvres » du Marocain Hicham Ayouch qui a remporté l’Etalon d’or de Yennenga. Toute chose qui a surpris beaucoup de festivaliers qui s’attendaient à voir primer Timbuktu, présenté comme l’ultrafavori de la compétition. Pour nos confrères de Jeune Afrique, le jury, dans sa volonté de se distinguer lui-même, s’est du même coup déconsidéré. Car, Timbuktu « restera dans la mémoire du cinéma quand le jury 2015 du FESPACO sera vite oublié ». Et d’ajouter que le jury a été mal inspiré, car il ne pouvait avancer aucune raison pour refuser le sacre d’un film déjà multi récompensé aux Césars.
* Libération d’acteurs de la société civile en RDC : l’UPC s’en réjouit

Ceci est une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement sur l’arrestation suivie de la libération d’acteurs de la société civile à Kinshasa. Tout en se réjouissant de la libération de certains d’entre eux, le parti se dit préoccupé par le sort de ceux qui sont toujours en détention. La déclaration porte la griffe du porte–parole du parti, Rabi Yaméogo.

« L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a suivi, avec grande attention, l’arrestation arbitraire le 15 mars dernier, puis la libération trois jours plus tard, de notre compatriote Sibiri Ouédraogo alias Oscibi Johann.
Très attachée au respect de la liberté d’expression, l’UPC condamne fermement l’arrestation des acteurs de la société civile en RDC.
Il se réjouit de la libération d’une partie d’entre eux dont notre compatriote et se préoccupe du sort de ceux qui sont toujours en détention.
L’UPC félicite le gouvernement burkinabè et tous ceux qui ont contribué au bon dénouement de cette affaire.
Vive la liberté d’expression !
Vive la démocratie en Afrique ! »

* Tougan : une rumeur qui inquiète les propriétaires de vergers
La période des mangues est une occasion pour les propriétaires de se faire un peu d’argent, mais aussi une occasion pour certains de mettre le grappin sur des voleurs. Il s’engage souvent une course- poursuite entre les gardiens et les voleurs. Ce jeu dangereux du chat et de la souris a fait enfler une rumeur durant une semaine à Tougan, sur la mort présumée d’un élève d’un lycée de la place, tué, semble-t-il, par les gardiens d’un verger. Comme une traînée de poudre, la nouvelle s’est emparée de la ville, alimentant toutes les conversations et laissant libre court à toutes sortes de spéculations. Conséquence, des élèves ont décidé de venger leur camarade. Après des investigations menées conjointement par la section MBDHP et les délégués d’établissements, il s’est avéré qu’il ne s’agissait que d’une rumeur.

* Manga : un stade décoiffé depuis 2013

La population mangalaise, notamment les amoureux du ballon rond (football), se sentait soulagée en ce sens que son besoin exprimé depuis tant d’années venait d’être pris en compte. Un stade était en pleine construction à Manga. Mais, c’est en 2013 que tout prit un coup. Un vent plus que violent venait d’emporter le toit du stade. Toute chose qui suspendit les différents travaux de construction de cette infrastructure. En 2014, lors du passage du ministre des Sports et des loisirs d’alors, un espoir a été donné aux Mangalais. Selon lui, des mesures diligentes seraient prises afin que les travaux reprennent. Mais jusqu’à ce jour, c’est le statu quo. Aujourd’hui, c’est un bâtiment en ruine.

* Société Laynedrilling Burkina : les employés saisissent le matériel de travail
Ils étaient environ 40 employés de la société de sondage minier, Laynedrilling Burkina, à réclamer leurs droits auprès des responsables de la société, le 18 mars dernier à Ouagadougou. Selon leurs explications, ils ont été alertés par un individu qu’un camion immatriculé au Mali et transportant tous les outils d’exploitation de la société Laynedrilling Burkina, tentait de quitter Ouagadougou. S’étant déportés sur les lieux, ils ont pu arrêter le véhicule et alerter la gendarmerie qui a pu le saisir et l’immobiliser dans ses locaux. A en croire les travailleurs, les responsables de la société voulant fuir leurs responsabilités en refusant de verser les droits de licenciement des travailleurs, tentaient de fuir avec le matériel pour rejoindre la société mère qui se trouve au Mali. Pour un des employés, Alfred Ouédraogo, c’est en 2012 que les dirigeants de la structure leur ont fait comprendre qu’ils avaient un problème technique et que, ce faisant, tous les travailleurs devraient aller en chômage. Nous avons demandé, a-t-il poursuivi, nos droits de licenciement en nous rendant à l’Inspection du travail plusieurs fois, sans que les responsables de la société ne daignent répondre ni nous verser nos droits. « Nous demandons que la société nous donne nos droits, au cas contraire, le camion ne bougera pas avec le matériel. Aussi souhaitons-nous que les forces de l’ordre prennent leurs responsabilités en exigeant une garantie avant de leur rendre le véhicule », a-t-il ajouté. Pour en savoir davantage sur cette affaire, nous avons contacté l’un des responsables de la société qui a promis de nous rappeler plus tard, mais jusqu’au moment où nous bouclions la présente édition, celui-ci n’avait toujours pas rappelé comme il avait promis de le faire.
* JEC : un examen blanc pour renforcer les capacités des élèves en classes d’examen
Dans le but de renforcer les capacités des élèves en classe d’examen pour un meilleur rendement en fin d’année, la Jeunesse étudiante catholique (JEC) organise du 23 au 27 mars prochains, un examen blanc, dixième du genre. L’événement sera placé sous le parrainage de M. Kouama Ouambi Joseph, secrétaire général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) et se déroulera dans les locaux du lycée Marien N’Gouabi, à Ouagadougou. Près de 2600 participants sont attendus à cet effet.
* Etablissements évangéliques du Burkina : bientôt les assises nationales
L’alliance des établissements scolaires et universitaires des évangéliques du Burkina Faso (AESEB) tient la première édition des assises nationales des établissements évangéliques membres de son réseau. Cette activité sera suivie de la cinquième édition de son Conseil national dont la cérémonie d’ouverture est prévue pour se tenir le 23 mars 2015, de 8h 30 à 10h dans la salle de conférences de Logos Train sise derrière la lycée privé Bethesda.
* Forum international des entrepreneurs chrétiens : c’est pour bientôt
Du 26 au 28 mars 2015, se tiendra pour la première fois à Ouagadougou, le Forum international et inter-dénominationnel des entrepreneurs chrétiens (FIDEC) sous le thème : « Problématique de l’engagement chrétien dans les affaires : opportunités, contraintes et perspectives ». Cette rencontre se veut un rendez-vous économique annuel des chefs et cadres d’entreprises chrétiens de l’espace UEMOA. L’ouverture officielle interviendra le vendredi 27 mars 2015 à 9h au siège de la FEME, située à la Zone du bois, côté Est de l’Université de Ouagadougou. De nombreux orateurs sont attendus à cette occasion.


Comments
  • Pour le FESPACO, je dirais que c’est la peur d’une attaque djihadiste qui fait que le film TIMBUKTU n’a pas été primé. Sinon, ce film mérite l’Étalon d’or.

    20 mars 2015
  • Le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir même s’il change de nom pour s’appeler Milou, Tout passe , karé, ou NA…FA. Ce n’est pas tombé dans oreille d’un sourd, on saura faire face.

    20 mars 2015
  • Ce Adama Kiema devrait être arrêté. Qu’a-t-il à faire au Passoré étant donné qu’il n’est pas de la région. Ce serait à Manga qu’on admettrait qu’il est allé soutenir des parents. Ici il y a manifestement corruption ou fraude électorale. Qu’on le renvoie à son activité de réparateur de cellulaire ou prtables.

    20 mars 2015
  • On voyais venir BASSOLET Djibril. NAFA a été crée pour faire revenir les memes choses de l’ancien regime; sinon comment expliquer les 50 millions que le general a remi à sa rencontre à Dedougou? Le NAFA bat campagne avec les ressources du Faso. Dieu vous voit.

    21 mars 2015
  • Je crois que NAFA a commencé à nous montrer quel genre de parti il sera. C’est toujours la continuité de l’ancien regime sous d’autre forme. Sinon comment expliquer les 50 millions remis à Dedougou lors du passage de son president?

    21 mars 2015

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