HomeA la unePROCES DE SIMONE GBAGBO EN ASSISES POUR CRIMES DE SANG : La descente aux enfers se poursuit  

PROCES DE SIMONE GBAGBO EN ASSISES POUR CRIMES DE SANG : La descente aux enfers se poursuit  


 

L’ex-première dame de la Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, n’est visiblement pas au bout de ses peines. En effet, condamnée à 20 ans de prison ferme et dix ans de privation de ses droits civiques pour meurtre, viol et atteinte à la sûreté de l’Etat, l’épouse de l’illustre pensionnaire de la prison de Schewenningen sera bientôt poursuivie pour crimes de sang. Ainsi en a décidé la Cour d’appel d’Abidjan qui a confirmé, hier, 17 mars 2016, le renvoi de la seconde moitié du fils de Mama devant la Cour d’assises, justement pour des crimes présumés commis pendant la crise post-électorale de 2010. Rappelons qu’en dépit des demandes répétées de la Cour pénale internationale (CPI), Abidjan a refusé d’extrader Simone Gbagbo au motif que la Justice ivoirienne est à même de la juger sur place. Ce qui n’est pas du goût de certains parents des victimes qui regrettent l’absence de l’ancienne syndicaliste et co-fondatrice du Front populaire ivoirien (FPI) sur le banc des accusés à la Haye.

C’est une lapalissade de dire que Simone Gbagbo était une pièce maîtresse du régime de son époux

Pour eux, il y a trois grands responsables dans les tueries consécutives à la crise post-électorale, à savoir l’ancien président Laurent Gbagbo, l’ex-ministre de la Jeunesse alias le général de la rue, Charles Blé Goudé, et bien entendu Simone Gbagbo qui, de l’avis de certains défenseurs des droits de l’Homme, était « impliquée dans l’adoption du plan commun qui a mené à la commission des crimes en Côte d’Ivoire ». En tout cas, c’est une lapalissade de dire que Simone Gbagbo était une pièce maîtresse du régime de son époux et que, par conséquent, elle peut avoir beaucoup de choses à dire à la Justice, dans les multiples crimes de sang dont on l’accuse. Reste maintenant à savoir si la Justice ivoirienne, accusée à tort ou à raison d’être à la solde du pouvoir en place, saura garantir un procès équitable à la « dame de fer », comme certains la surnomment. Car, ne l’oublions pas, le procès qui avait abouti à la condamnation, le 10 mars 2014, de l’ex-première dame, a été vivement critiqué aussi bien par la défense que par certains mouvements des droits de l’Homme. Il faudra donc, à toute épreuve, que le procès qui se profile à l’horizon se tienne dans les règles de l’art et que le droit soit dit. Il y va de l’image même de la Justice ivoirienne qui joue là sa crédibilité.

B.O


Comments
  • Ce “plan commun” existe t-il en tant que document incontestable ? Y retrouve t-on la signature des personnes incriminées? Il faut savoir raison garder en toute chose.

    18 mars 2016
  • Je suis bien aise de lire des opinions diverses; mais dans le cas d’espèce, B.O. dont la signature ne me permet pas de savoir qui est cet imposteur, je lui dirai que d’orénanvant, pour envoyer un tel torchon dans les colonnes de journaux, il n’a qu’ à aller se documenter largement sur le sujet avant de s’engager à dire des inepties sur les grands HOMMES de ce continent que sont: Laurent Koudou Gbagbo, Somone Gbagbo et Charles Blé Goudé.
    SI l’Afrique parvient à recruter la masse critique des africains patriotes et conscients de leur contribution à apporter, cette masse qui est nécessaire pour permettre de rpever de sortir la continent le plus riche de cette planète terre; mais, comme tout le monde le sait trop bien, il est plus facile au lépreux de renverser la calebasse de lait qu’il ne pourra jamais récupérer”; l’Afrique consciente qui s’éveille à besoin d’une masse critique de ses enfants suffisamment PATRIOTES et qui vont s’élever contre toutes les manœuvres de l’extérieur qu’elles fussent de l’europe, des usa, ou bien de partout ailleurs afin qu’elle se tienne debout également dans le concert des Nations.

    18 mars 2016

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