RECUSATION DU HAUT CONSEIL DU DIALOGUE SOCIAL : Des syndicats s’en démarquent
Cinq des six centrales syndicales que compte le Burkina et dix syndicats autonomes soutiennent la mise en place du Haut conseil du dialogue social (HCDS). Ils l’ont fait savoir au cours d’une conférence de presse animée le 12 janvier 2018, à la Bourse du travail de Ouagadougou. Pour eux, le HCDS est le fruit d’une doléance de l’Union d’actions syndicales (UAS) et ils entendent y prendre pleinement leur place.
Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) vient d’être mis en place au Burkina. Il permettra de trouver des solutions à un certain nombre de problèmes au pays des Hommes intègres. C’est du moins ce que pensent cinq des six centrales syndicales que compte le Burkina et dix syndicats autonomes. Il s’agit de la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB), de la Confédération syndicale burkinabè (CSB), de la Force ouvrière-Union nationale des syndicats (FO-UNS), de l’Organisation nationale des syndicats libres (ONSL) et de l’Union syndicale des travailleurs du Burkina (USTB). Pour ces centrales syndicales, les accuser de participer pour de l’argent est une erreur. « Personne ne s’est engagé dans le syndicalisme pour de l’argent. Nous avons des carrières professionnelles bien fournies», a déclaré le SG de la Confédération syndicale du Burkina (CSB), Guy Olivier Ouédraogo. Pour lui, seul l’intérêt supérieur de la Nation et des travailleurs les conduit à faire partie de ce conseil. « Nous sommes des syndicalistes et personne, plus que nous, ne connaît la situation difficile que traverse notre pays. Nous comprenons que la tentation pour certaines personnes est grande d’user du populisme comme voie pour dresser les composantes de notre vaillant peuple les unes contre les autres et nous en avons eu plusieurs fois la preuve », a laissé entendre Guy Oliver Ouédraogo avant de déplorer les propos selon lesquels ceux qui vont au Haut conseil du dialogue social devraient percevoir 1 500 000 CFA par mois et que c’était des retraités qui n’avaient pas pu économiser pendant leur carrière et qui voulaient se refaire une santé financière. Pour lui, ce sont des injures que les cinq centrales syndicales et les autres syndicats autonomes ne peuvent pas accepter.
D’ailleurs, a souligné Georges Kouanda, SG de l’USTB, toutes les centrales syndicales ont été associées au processus de création, puisque ce sont elles qui en ont émis l’idée. «C’est l’UAS qui l’a demandé et toutes les centrales syndicales étaient d’accord au départ pour y prendre part. Nous ne pouvons pas comprendre que le gouvernement accède à la demande et que nous le (NDLR : le HCDS) décriions comme une institution de trop», a-t-il expliqué. Suite au décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’institution, a poursuivi Paul Kaboré, secrétaire général de l’ONSL, le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale avait invité les centrales syndicales à proposer leurs représentants pour nomination. Jusqu’à la date du 30 août 2017, a-t-il confié, cinq des six centrales avaient fourni leurs représentants et c’est cette liste qui a été transmise au ministre, en attendant la sixième centrale.
Issa SIGUIRE
Mano
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Il y a de la manipulation dans l’air. Si ce ne sont pas vous ce sont ceux d’en face qui sont manipulés. Mais ce qui es gênant dans tout ça, c’est le canal par lequel vous passez pour vous faire entendre sur votre participation au HCDS ou votre refus de participer. Beaucoup d’OSC ce sont fourvoyés lors de la Transition. Aujourd’hui, le ragrd des masses est toutné vers les syndicalistes; donc, vous donnez a un tel spectacle alors que vous devez plus que jamais etre soudé c’est dommage. Pensez Y!
15 janvier 2018Bala
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Finalement on dirait le pouvoir a eu raison de vous. Participer ou ne pas participer ne changera en rien en notre determination de revendiquer nos droits. D’ailleurs pourquoi mettre cette stucture en place maintenant alors que la demande avait été faite depuis longtemps. Je pense que le HDCS est l’arme ultime du gouvernement donc que ceux qui ont décidé d’y prendre part doivent le faire avec beaucoup de tact.
15 janvier 2018Amis des enseignants
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Prendre part n’est pas un probmème. seulement il faut bien le faire. Vous avez dit que ce n’est pas pour l’argent et nous attendons que votre engagement soit sinvère. dites la vérite et travailler a trouver des solutions idoines pour sortir le pays de ce merdier. DOnc, on vous attends à l’oeuvre.
15 janvier 2018Ahmed
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Je ne sait pas ce qu’on veut dans ce pays ? j’ai l’impression que certaines personnes travaillent dans l’ombre pour que ce gouvernement échoue coûte que coûte sinon comment comprendre qu’une revendication des syndicats qui date soit mise en oeuvre et même que c’est une recommandation de l’Organisation Internationale du Travail mise en place dans pratiquement tous les pays de la sous région et qu’un des syndicat avec en tête M. Bassolma BAZIE qui voue une haine viscérale à ce gouvernement, je ne sait trop pourquoi ? au lieu de se réjouir de la mise en place d’un tel cadre de dialogue tente de vilipender les 5 centrales sur 6 qui acceptent d’aller au dialogue. Pourtant à ce que je sache le dialogue est une vertus cardinale du syndicalisme au delà même de nos valeurs africaine qui prônent toujours le dialogue . Alors bonne gens qu’est qu’ils nous veulent ? réfléchissez y sans passion !.
16 janvier 2018