HomeBaromètreRéussiteLes cadres de L’UNIR/PS veulent apporter leurs contributions de la transition politique :

RéussiteLes cadres de L’UNIR/PS veulent apporter leurs contributions de la transition politique :


Les cadres de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS), veulent apporter leurs contributions pour la réussite de la transition politique en cours. Pour ce faire, ils ont tenu une conférence le 9 mai dernier à Ouagadougou, deuxième du genre, autour du thème : « La contribution de l’UNIR/PS à une transition démocratique au Burkina Faso ». Cette conférence a permis au parti d’évaluer à travers un panel, l’apport de ses cadres, notamment le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Samadou Coulibaly et le député Alexandre Sankara à la bonne marche de la transition et de relever les obstacles et les insuffisances voire les dangers qui quêtent le processus au terme duquel l’UNIR/PS attend des élections justes et équitables qu’elle espère remporter au soir du 11 octobre.

 

Pour réussir le pari d’une transition apaisée, démocratique et de changement alternatif, il n’y a pas 36 solutions, selon l’UNIR/PS. Il faut, estime-t-elle, ressusciter les valeurs que le père de la révolution d’août 1983, le capitaine Thomas Sankara prônait. Et pour y parvenir, l’UNIR/PS est prête à offrir sa rigueur organisationnelle dans la discipline révolutionnaire et dans le sacrifice quotidien de chaque militant qui fait chaque pas avec le peuple son credo personnel, foi de son président, Me Bénéwendé Stanislas Sankara. Pour lui, c’est en cultivant cet esprit dans les valeurs que Thomas Sankara a données en exemple, qu’on fera du Burkina un pays prospère et de paix qui offrira à l’Afrique un modèle de courage et de ténacité dans la lutte pour le bonheur des peuples. Selon Me Sankara, l’UNIR/PS apporte déjà sa contribution à la réussite de la transition car elle participe à l’action gouvernementale et législative à travers respectivement Samadou Coulibaly, ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation et Alexandre Sankara, député au Conseil national de la transition (CNT). Outre l’apport de ces deux personnalités, l’UNIR/PS, a-t-il dit, a été aussi consultée par la Commission de réconciliation nationale, pour non seulement donner sa lecture mais aussi ses propositions pour une véritable réconciliation nationale, mais également pour que le Burkina puisse, au terme de la transition, se retrouver avec un Etat véritablement démocratique dont les fondements auront été posés sous la transition. En tant que parti régit par la loi fondamentale, l’UNIR/PS, a dit son président, anime au quotidien la vie publique, participe à tout ce qui se fait en fonction de sa ligne politique tout en faisant des propositions allant dans le sens de construire le pays. C’est pourquoi d’ailleurs, le parti a interpellé ses cadres pour que par exemple, le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, puisse exposer sur comment il gère son département avec l’expertise dont dispose le parti : quels sont les résultats? Les insuffisances ? Et éventuellement lui faire des suggestions pour qu’il réussisse sa mission car le parti n’a eu de cesse de lui dire qu’il a l’obligation de résultat. Le député Alexandre Sankara a aussi partagé son expérience avec les autres cadres du parti. Bien qu’il soit seul à siéger au nom de l’UNIR/PS au CNT, il a toujours brillé par ses prises de positions qui sont en adéquation avec la ligne du parti, a confié Me Sankara tout en précisant que des propositions de lois lui pourraient être faites.

Capitaliser les acquis de l’insurrection populaire

Etant donné que cette 2e conférence des cadres a lieu à l’orée des élections législatives et présidentielle, le parti a échangé sur sa participation à ces élections qui constituent pour lui un défi à relever en capitalisant les acquis de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Et à en croire Me Sankara, les militants souhaitent aller à ces élections dans le cadre de l’unité retrouvée des Sankaristes. Tout en appréciant positivement la chute du régime de Blaise Compaoré, le président de l’UNIR/PS a déploré le fait que le système secrété par ce dernier n’ait toujours pas été déstructuré. « Nous sommes des progressistes, nous avons une vision sankariste du développement, et nous pensons qu’il faut travailler à une alternative », a-t-il soutenu avant d’ajouter qu’il faut s’attaquer aux causes et non aux effets. Pour Me Sankara, la période post-insurrectionnelle est aussi caractérisée par un opportunisme rampant, toute chose qui constitue, a-t-il dit, un danger pour le mouvement sankariste en tant que force alternative progressiste crédible au Burkina.

Dabadi ZOUMBARA

 


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