REVELATIONS :
Commune de Tiébélé : des agents de la mairie aux arrêts
Deux agents de la mairie de Tiébélé, l’un, agent bénévole travaillant à l’état civil et l’autre, agent domanial affecté à la mairie de cette localité, seraient à l’origine d’établissement de faux actes de naissance au profit de certains parents. Selon une source bien introduite, ces derniers ont, en leur possession, des carnets normaux de volets d’actes de naissance et un cachet au nom du maire. Les enquêtes, selon la même source, ont révélé que l’agent domanial s’était spécialisé dans l’imitation de la signature du maire et le bénévole, lui, avait le cachet et les carnets. Après les enquêtes de la gendarmerie de cette localité, les deux faussaires ont été mis aux arrêts. Ils ont été transférés le week-end dernier à la Maison d’arrêt et de correction de Manga.
Lycée privé Wendkouni de Yako : un surveillant dans les filets des koglwéogo
Depuis le lundi 2 avril 2018, une information court dans la ville de Yako. Il s’agit de l’interpellation d’un surveillant du lycée Wendkouni de cette ville, par des koglwéogo. En effet, K. K., puisque c’est de lui qu’il s’agit, est accusé d’avoir détourné les frais de scolarité des élèves, s’élevant à plus d’un million de F CFA. Selon les explications de certains élèves de l’établissement, l’intéressé aurait, à chaque contrôle avec la liste des impayés, pris l’argent de ceux qui étaient à jour de leur frais sur place. Une fois cela fait, le surveillant ne rend pas compte à qui de droit, du nombre d’élèves qui ont payé avec lui. Il utilisait des stratégies pour garder la somme versée par devers-lui. Après un contrôle approfondi, il se trouve que des élèves qui avaient payé les frais avec lui, se retrouvaient dans une situation d’impayés. C’est là que l’affaire a été découverte. En tous les cas, le surveillant en question croupit depuis le lundi 2 avril dernier au siège des koglwéogo de la commune de Yako.
ONI: le DG n’a « jamais proféré de propos injurieux à l’endroit des policiers »
Le climat est tendu, ces derniers temps, à l’Office national d’identification (ONI) et pour cause : le Directeur général est accusé d’avoir tenu des propos injurieux envers des policiers. Le DG ne reconnaît pas ces accusations portées contre lui. Dans tous les cas, le ministère de tutelle, celui de la Sécurité, tente d’apaiser la situation. C’est ce que dit le présent communiqué signé de la Communication et de la presse ministérielle dudit ministère: « Sur instruction de monsieur le ministre de la Sécurité, le Secrétaire général dudit ministère, Abdoulaye Ouédraogo, a tenu ce jour, 03 avril 2018, une rencontre dans l’enceinte de l’Office national d’identification (ONI), avec le personnel et le Directeur général de l’ONI. L’objectif était de trouver une solution au malentendu qui prévaut dans cette institution. Au nom de monsieur le ministre, le Secrétaire général, tout en regrettant cet incident, a souhaité que le service puisse reprendre au grand bonheur des citoyens burkinabè. Le Directeur général de l’ONI, pour sa part, a affirmé n’avoir jamais proféré de propos injurieux à l’endroit des policiers, encore moins de la Police nationale qui est une force républicaine. Il a, du reste, présenté ses excuses à tous ceux et à toutes celles que ses propos ont offensés. Il a également présenté ses excuses à l’ensemble des usagers pour les préjudices subis. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les deux parties fument désormais le calumet de la paix et se sont donc accordées pour la reprise des activités ».
Manganèse de Tambao : le Burkina Faso adresse une mise en demeure au groupe PAM
Le feuilleton judiciaire qui oppose le Burkina à Pan African minerals continue à Paris. En effet, les autorités du Burkina veulent résilier le contrat avec le groupe Pan african minerals de l’homme d’affaires Frank Timis. C’est ce que rapporte la Lettre du Continent (LDC) du 4 avril 2018. Morceaux choisis dans l’article publié par la LDC: « Mi-février, Ouagadougou a adressé une mise en demeure au patron du groupe Pan Africain Minerals (PAM) en l’informant de sa volonté de résilier définitivement cet accord signé dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP). Le gouvernement de Paul Kaba Thiéba entend relancer l’exploitation du site, l’un des plus prometteurs au monde, en faisant appel à un nouvel opérateur. Attributaire de ce projet en 2014, le patron de PAM s’est vu retirer son permis en 2016, officiellement pour manquement à ses obligations d’investissements, en particulier en matière d’infrastructures de transport afin d’évacuer le manganèse. Ce retrait a été confirmé en janvier 2017. Après avoir accusé les autorités burkinabè d’avoir mis fin à ce contrat sans raison valable, Frank Timis a porté l’affaire devant la Chambre de commerce internationale (ICC), à Paris. Bien que l’homme d’affaires souhaite être rétabli dans ses droits, il conditionne désormais la reprise du chantier à un dédommagement, par l’Etat, de plusieurs mois d’activité ». Seulement, selon la LDC, Frank Timis ne veut pas se laisser faire. Il a riposté. « Pan African Minerals n’a pas encore perdu la mise. Elle dispose de 90 jours pour contester cette mise en demeure. Dès cette notification, Frank Timis a donné instruction à ses avocats du cabinet parisien Betto Seraglini de saisir les arbitres de l’ICC déjà désignés sur ce dossier, pour qu’ils suspendent toutes tentatives de résiliation de ce contrat par le Burkina Faso. Appelée à rendre nulles toutes nouvelles mesures visant à contrarier les intérêts de PAM, la juridiction arbitrale a d’ores et déjà invité les deux parties à ne prendre aucune mesure susceptible d’aggraver le différend. L’ICC se prononcera définitivement sur le fond de l’affaire, le 14 mai. A supposer que leur demande d’évincer Frank Timis soit confirmée, les autorités burkinabè prennent le risque d’une lourde condamnation. A moins que celle-ci soit acquittée par le futur repreneur », écrit la Lettre du Continent.
Centrale électrique de Komsilga : empoignades judiciaires entre Mohamed Panguéba Sogli et le groupe Bolloré en France
C’est la Lettre du Continent du 4 avril qui donne l’information concernant cette affaire de justice mettant aux prises la SOPAM de Mohamed Panguéba Sogli et le Groupe Bolloré : « Le contentieux entre le Groupe Bolloré et la Sopam a été définitivement tranché, le 27 mars, devant la Cour de cassation française. Les délibérés devraient être rendus le 15 mai. L’entreprise burkinabè, spécialisée dans l’énergie, avait attaqué Saga France, la filiale du groupe français, pour non-respect, par cette dernière, d’un contrat de livraison d’une turbine. L’équipement destiné à la centrale électrique de Komsilga, en banlieue de Ouagadougou, devait partir du Port autonome d’Abidjan (PAA) pour rejoindre la capitale burkinabè. Il avait été dégradé et livré un an après la date initialement prévue. Bolloré a enchaîné les échecs dans ce litige. Condamné en première instance à verser 2,6 milliards de F CFA (3,9 millions euro) de dommages et intérêt à la société burkinabè, le groupe établi à Puteaux, en banlieue parisienne, a vu sa condamnation bondir à plus de 8 milliards de F CFA (12,2 millions euro) après l’appel qu’il avait lui-même formulé devant la chambre commerciale de la Cour d’appel de Ouagadougou. Le 23 juin 2016, la Cour commune de justice et d’arbitrage d’Abidjan avait rejeté le pourvoi formulé par Saga France contre cette décision. Il s’est alors pourvu en cassation. Défendu par le cabinet Fénéon Delabrière, le patron de la Sopam, Mohamed Panguéba Sogli, entend sortir vainqueur de cette ultime procédure et obtenir l’exequatur en France ».
Garango : les populations de plusieurs villages étaient au bord de l’affrontement hier
L’information nous est parvenue au moment où nous bouclions cette édition. Dans la zone de Garango, les populations des villages de Bangoula et de Ouarégou étaient au bord de l’affrontement toute la journée d’hier, mercredi 4 avril 2018. Et pour cause : les habitants de Bangoula, érigé nouvellement en village administratif, auraient arraché une pancarte appartenant à Ouarégou, à la frontière entre les deux villages. Au moment où nous mettions sous presse, des éléments de la Compagnie républicaine de sécurité basés à Tenkodogo, venaient d’arriver dans la zone pour assurer la sécurité. La gendarmerie, quant à elle, tentait de concilier les parties réunies à Garango. Affaire à suivre.
Yelkouni ulrich
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Nous aimerions savoir si le travail est vraiment repris à l’ depuis près de 2 semaines nous y poursuivons un passeportsemaii
11 avril 2018