REVELATIONS :
Commune de Koutougou : le Maire assassiné par des inconnus
Hamidou Koundaba, maire de la commune de Koutougou (125 km de Djibo dans la province du Soum), a été assassiné par des individus non identifiés. C’était le dimanche 8 avril dernier. L’homme a été froidement abattu devant sa porte. Ses assassins ont, par la suite, pris la fuite. «Je condamne énergiquement l’assassinat lâche et ignoble, ce dimanche, du maire de la commune de Koutougou (Province du Soum), Hamidou Koundaba, par des individus non identifiés. Je présente mes condoléances à sa famille, à ses proches et à ses collaborateurs », a réagi le président du Faso, Roch Kaboré, sur son compte twitter.
Soum: sept militaires blessés dont deux grièvement
Hier, 9 avril 2018, un véhicule de l’armé burkinabè a sauté sur une mine dans la commune de Koutougou dans la province du Soum. D’après nos informations, le bilan fait état de sept FDS blessés dont deux grièvement. En rappel, c’est dans cette localité que le maire a été assassiné la veille.
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Commissariat de police de Boussou : aucune CNIB délivrée depuis plus de six mois
Il nous est revenu que depuis un certain temps, aucune Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB) n’a été délivrée au commissariat du district de police de Boussou dans la province du Zondoma, et ce, malgré de nombreuses demandes régulières enregistrées. Approché, le Directeur provincial de la police nationale du Zondoma, Pascal Ilboudo, nous confirme que les faits remontent à octobre 2017, suite à une indélicatesse de l’agent collecteur photo (ACP). Une enquête interne a été ouverte et l’agent indélicat a été sanctionné par sa hiérarchie. Depuis, des dispositions ont été prises pour le remplacer et parer aux cas urgents. En effet, son successeur a été identifié et est toujours en formation et la quarantaine d’élèves des établissements secondaires de la commune, préalablement inscrits, ont vu leurs dossiers reconstitués en bonne et due forme entre le 26 et le 28 mars 2018. Ainsi, ces derniers pourront entrer en possession de leur document d’identité avant les examens scolaires et concours directs. En attendant et selon nos sources, l’ACP incriminé aurait été sommé de rembourser sans délai les fonds détournés qui avoisineraient un million et demi de F CFA.
ONEA : les agents exigent l’application d’une décision relative à une augmentation de leurs salaires
L’eau est trouble à l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA). Du moins, c’est l’information qui nous est parvenue dans la journée d’hier, lundi 9 avril 2018. Les agents de cette structure observent, nous dit-on, un mouvement d’humeur, sur toute l’étendue du territoire aux fins d’exiger l’application d’une décision relative à une augmentation de leurs salaires, adoptée en Conseil d’administration depuis décembre 2017. Il nous est revenu qu’un préavis de grève a été déposé auprès de qui de droit.
« World Strongest Log Lift 2018 » : le Burkinabè Iron Biby, néo champion du monde ex-aequo
L’information émane du ministère des Sports et des Loisirs : « Le samedi 7 avril dernier, notre compatriote, Cheick Ahmed Al-Hassan Sanou, alias Iron Biby, a vaillamment défendu les couleurs du Burkina Faso en réalisant la plus grosse performance de sa carrière en devenant l’homme le plus fort en épaule « Log lift » à Boroughbrigde en Angleterre ce, en égalité avec le Britannique Eddie HALL. Après avoir écarté sur son chemin 13 concurrents de renom, parmi lesquels le Lithuanien Big Z, le Britannique Terry HOLLAND, le Polonais Krysztof RADZIKOWSKI ou encore l’Islandais Julius HAFTHOR, célèbre acteur de la série « Game of Thrones », Iron Biby, natif de Bobo-Dioulasso, s’est retrouvé en finale face à Eddie HALL devant son public. Les deux finalistes tomberont d’abord le record européen qui est de 212 kg en soulevant 213 kg, mais échoueront chacun en essayant de soulever 230 kg dans l’optique de battre le record mondial qui est à 228 kg détenu par Big Z. Le Burkinabè, Cheick Ahmed Al-Hassan Sanou, inscrit ainsi son nom dans l’histoire du sport burkinabè, avec ce titre mondial. Lors de la soirée, une partie du grand public acquis à la cause du Burkinabè, scandait le nom d’Iron Biby. Le Ministère des Sports et des Loisirs adresse ses vives félicitations à ce grand champion qui fait honneur au pays des Hommes intègres ».
Prix Marc-Vivien Foé : Bertrand Traoré dans la liste des nominés
Bertrand Traoré (milieu, Lyon, Burkina Faso), Jean Michel Seri (milieu, Nice, Côte d’Ivoire), Wahbi Khazri (milieu, Rennes, Tunisie), Moussa Konaté (attaquant, Amiens, Sénégal), Hamari Traoré (défenseur, Rennes, Mali), Karl Toko Ekambi (attaquant, Angers, Cameroun), Mathieu Dossevi (milieu, Metz, Togo), Max Alain Gradel (attaquant, Toulouse, Côte d’Ivoire), Zambo Anguissa (milieu, Marseille, Cameroun), Nicolas Pépé (milieu, Lille, Côte d’Ivoire), Gaël Kakuta (attaquant, Amiens, RD Congo), Julio Tavares (attaquant, Dijon, Cap-Vert) et Kéita Baldé (attaquant, Monaco, Sénégal). Voilà la liste des nominés pour le Prix Marc-Vivien Foé 2018 qui récompense le meilleur joueur africain de la saison en France (L1). Ce prix organisé par RFI et France 24, sera attribué le 14 mai prochain à l’issue d’un vote du jury composé de 95 membres. Le jury est composé de journalistes sportifs qui désignent le joueur africain qui aura le plus convaincu dans son club au cours de la saison.
Festival de cinéma de Lomé 2018 : Césaire Kafando de l’ISIS-SE sacré meilleur en fiction
L’information a été publiée par le ministère de la Culture, des arts et du tourisme du Burkina Faso : « Nebyinga Césaire Kafando, 1re année de Master en réalisation à l’Institut du Son et de l’Image, Studio école (ISIS), est l’heureux gagnant du Grand Prix du meilleur film de Fiction du Festival de cinéma de Lomé 2018. Il a décroché le trophée en plus d’une attestation avec son film « Maison de retraite ». A l’écouter, l’étudiant, à travers la fiction de 13 minutes, se projette dans le futur en faisant ressortir la perte des valeurs culturelles, le développement, l’effritement du tissu social africain ayant pour conséquence, le développement de structures sociales comme les Maisons de retraite. «J’ai voulu sonner l’alerte sur le développement de ces structures déshumanisantes qu’on ne connaît pas dans l’Afrique traditionnelle», a-t-il soutenu. Accompagné du Directeur général de l’ISIS SE, Soulémane Ouédraogo, il a tenu à présenter son trophée au ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, le 9 avril 2018. Félicitations, encouragements et conseils ont ponctué les échanges. C’est une fierté pour l’école de savoir une œuvre pédagogique primée, a indiqué le DG de l’ISIS-SE ».
Niger : la famille de Ibrahim Baré Maïnassara réclame justice
La famille de Ibrahim Baré Maïnassara réclame justice pour l’ancien président nigérien. Une pétition a été lancée à cet effet. Extrait de la déclaration de la famille : « Cela fera bientôt 19 ans que notre famille lutte sans relâche pour faire la lumière sur les circonstances de la mort de mon père. Le 9 avril 1999, Ibrahim Baré Maïnassara, Président de la République du Niger, est assassiné dans des circonstances d’une rare barbarie sur le tarmac de l’aéroport militaire de Niamey, alors qu’il s’apprêtait à partir en visite de travail à Inatès, à l’intérieur du pays. Les auteurs de cet acte sont des éléments de sa garde présidentielle, alors dirigée par le colonel Daouda Malam Wanké. Ce 9 Avril fatidique, il a été abattu dans le dos, alors qu’il passait en revue les troupes avant l’embarquement. N’ayant pas succombé à ses blessures, il a ensuite été achevé à l’automitrailleuse. Une confusion politique et militaire a fait suite à cet assassinat et deux jours plus tard, Daouda Mallam Wanke, bras armé de cette infamie, a officiellement pris le pouvoir à travers un conseil militaire qui a assuré la transition politique vers de nouvelles élections. Toute la communauté internationale, la société civile nigérienne et les organisations politiques régionales et internationales ont condamné ce crime lâche en réclamant le retour à un Etat de droit. En plus de mon père, trois autres personnes ont perdu la vie en tentant de lui porter secours: Ali Saad, consul en Libye ; lieutenant Idé, officier de la garde présidentielle et Malam Souley, chauffeur du Président».
