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REVELATIONS :


 

  Bande frontalière du Nord : des cellules terroristes démantelées, une centaine d’individus aux arrêts

 Ceci est un communiqué de l’Etat-major des armées : « Les unités du Groupement des Forces anti-terroristes (GFAT), dans le cadre de leurs missions, mènent, depuis le 08 juillet 2018, une série d’opérations sur la bande frontalière nord. Sur la base de renseignements, le Groupement des Forces a conduit des missions de reconnaissance, mené des actions de bouclage et de fouilles de zones suspectes. Ces actions, menées avec l’appui des forces aériennes, ont permis le démantèlement de bases terroristes et l’interpellation d’une centaine d’individus suspects. Après vérification, soixante (60) d’entre eux ont été transférés aux services d’investigation de la Gendarmerie et les autres ont été relâchés. En plus de ces interpellations, les opérations ont permis la saisie de nombreux artifices (explosifs, batteries, fils électriques) entrant dans la confection d’engins explosifs improvisés, ainsi que des produits de contrebande.
Au cours des opérations, les Forces armées nationales ont enregistré trois blessés, qui ont été transférés et pris en charge par les services de santé des Armées. Le Chef d’Etat- Major Général des Armées souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Il salue le professionnalisme et la détermination des troupes engagées qui opèrent dans le strict respect du Droit international humanitaire et des droits de l’Homme. Il exhorte, par ailleurs, les populations à soutenir les Forces Armées nationales dans leurs missions de protection des personnes et des biens
 ».

 

 Soum: deux habitants de Hocoulou tués par des assaillants

 C’est une information datée du 18 juillet et signée de l’Agence d’information du Burkina (AIB). D’après des sources sécuritaires, « le chef de village de Hocoulou (commune de Baraboulé, dans la province du Soum, région du Sahel), Moussa Dicko, et un autre habitant du village, Hamadoum Boucari Tamboura, ont été retrouvés morts, quelques heures après leur enlèvement dans la nuit de mardi à mercredi, par des assaillants…Selon les mêmes sources, les assaillants qui sont arrivés sur trois motos, n’ont pas encore été identifiés ».

  Fraudes aux concours : la leçon de la chose avec Basic Soul

 C’est un texte saisissant, publié par Souleymane Ouédraogo alias Basic Soul sur les réseaux sociaux. L’activiste parle des fraudes dans les recrutements des agents pour le compte de l’Administration publique.

 

« Les concours d’entrée dans des sociétés d’Etat se déroulent généralement en deux étapes:
le tirage au sort pour éliminer une partie des candidats, puis le test écrit. Chaque candidat se présente au tirage au sort avec son dossier sous le bras. Il s’aligne parfois pendant des jours (c’est-à- dire qu’il campe sur place des nuits et des journées entières) afin de pouvoir tirer un « oui » ou un « non » sur un papier dans une urne. A ce niveau déjà, les dés sont pipés, puisque très souvent, dans une urne, il y a un nombre insignifiant de « oui ». La majorité ayant été vendue à des individus ou réservée pour des membres de la famille qui ne se présenteront même pas au tirage. En général, s’il y a 50 postes à pourvoir, par exemple, cette sélection “aléatoire” permet de retenir 10 fois plus pour le test écrit. Durant cette 2e étape, la fraude consiste soit à vendre le sujet à des inconnus, soit à mettre le corrigé à la disposition du membre de la famille, soit carrément à déclarer admises des personnes qui ne se seraient même pas donné la peine de se présenter au test. Pour ce faire, des jurys entiers sont dans la combine et cela peut aller jusqu’au premier responsable de la structure qui coordonne les opérations. Une autre variante de la fraude est d’organiser le recrutement en vase clos, sans annonce publique, sans aucune compétition. On copte directement les personnes à recruter avec un simulacre de procédures. Voilà comment des familles entières peuvent se retrouver à travailler dans une même boîte. Une armée de travailleurs incompétents sont recrutés sur cette base, contribuant à la faible qualité du service public. Et les dizaines de milliers de ceux qui ont échoué aux concours, victimes de magouilles, sont devenus aigris, vomissent le système, s’inscrivent dans l’incivisme, estimant qu’il ne peut y avoir de succès méritoire dans une telle société humaine. Ces personnes étaient en majorité parmi les rangs des insurgés. Et ces personnes désespèrent de voir les mêmes pratiques perdurer, hier, avec les concours de la Fonction publique sous la Transition (avec arrestation, procès et condamnations) et aujourd’hui avec l’affaire de la CNSS
 ».

 Bassinko : la pluie décuple le calvaire des habitants

 

Visiblement, une partie des habitants de Bassinko est désemparée pendant ces temps de pluies. C’est le cas par exemple de ceux du quartier « CV 2016 ». En plus de n’avoir pas l’électricité ni l’eau, ils n’ont pas de voies qui facilitent leurs déplacements en ville. L’entreprise qui était chargée de l’aménagement des voies, selon nos informations, a abandonné les travaux pour des raisons encore inconnues de la population.  Conséquence, foi de nos sources, la situation est  plus que jamais dramatique.   La seule voie qui communique avec l’extérieur est désormais impraticable. Les usagers doivent faire le «créneau» au niveau du cassis pour s’extirper de la zone, avec les risques que cela comporte. Rien qu’avant-hier, mardi, un couple qui se rendait dans un centre de santé pour des soins, s’est retrouvé dans les eaux. Les habitants de la zone interpellent l’autorité sur leur situation.

 Société générale Burkina Faso : l’Ivoirien Harold Coffi, nouveau DG

 Extrait de la Lettre du continent du 18 juillet dernier : « Patron chargé de l’Afrique et de l’Outre-mer au sein de la banque de détail à l’international de la Société générale, Alexandre Maymat a nommé l’Ivoirien Harold Coffi comme nouveau Directeur général du groupe bancaire au Burkina Faso. Ce dernier, en fonction depuis le 1er juillet, prendra son nouveau poste en septembre en remplacement du Français Jean-Marc Mancel… A son nouveau poste, Harold Coffi devra faire de son établissement, la première banque de la place burkinabè en donnant la priorité aux dossiers de restructuration de la dette de l’Etat ».

  RHDP, parti unifié : Ouattara coupe Bédié d’un soutien financier énorme

 C’est Jeune Afrique qui donne l’information dans sa dernière livraison en cours sur le marché depuis le dimanche 15 juillet 2018. Alassane Ouattara a coupé Henri Konan Bédié, son ex-allié réfractaire au parti unifié du Rassemblement des Houphouëtistes (RHDP), d’un soutien financier énorme. Il s’agit de la bagatelle de 25 millions de F CFA que la présidence ivoirienne octroierait mensuellement au président du PDCI-RDA. «Connu pour son goût de l’argent et des honneurs, Henri Konan Bédié n’a pas cillé lorsque la présidence a cessé de lui verser quelques millions de F CFA – certaines sources avancent le chiffre de 25 millions – tous les mois. Il se contente maintenant de ce que prévoit la loi pour les anciens présidents et chefs d’institutions», écrit l’hebdomadaire panafricain, qui précise que le Sphinx de Daoukro empocherait 9,5 millions de F CFA chaque mois comme rente viagère pour son passage à la présidence de la République.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Comments
  • Bravo aux FDS de notre cher Burkina.
    Après investigation, s’ils sont vraiment des terroristes, remettez-les à AMNISTY INTERNATIONAL. Lol

    19 juillet 2018

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