HomeA la uneSITUATION NATIONALE : Le TOUBA demande à tous une collaboration discrète avec les FDS

SITUATION NATIONALE : Le TOUBA demande à tous une collaboration discrète avec les FDS


Le mouvement Tous unis pour un Burkina apaisé (TOUBA) a animé une conférence de presse le 17 janvier dernier. L’objectif de ce rendez-vous avec la presse était, pour TOUBA, de donner sa lecture sur les récents évènements tragiques qui se sont déroulés au Burkina Faso.

 

Après les condamnations tous azimuts sur les récents évènements tragiques constatés çà et là, et qui ont durement plongé la Nation tout entière dans une consternation totale, c’est au tour du Mouvement Tous unis pour un Burkina apaisé « TOUBA » de sortir de son silence pour se prononcer sur les événements de Yirgou et de Nafona et/ou tous les autres attaques perpétrées au Burkina Faso. En effet, pour le TOUBA, ces actes « d’assassinats lâches et barbares » sont du genre à « saper notre cohésion sociale et notre vivre- ensemble» et contribuer à créer la psychose au sein de nos populations. La résultante pour ces actes « barbares » est cette volonté de provoquer des conflits ethniques et déboucher sur une guerre civile au Burkina Faso. Pour Richard Silga, coordonnateur général du mouvement Tous unis pour un Burkina apaisé, « la sérénité dans l’unité, la discrétion dans la collaboration avec nos FDS et la fertilité d’esprit » sont des panacées pour arriver à bout de nos ennemis. Pour lui, il est convaincu que cette façon de collaborer avec les FDS permettra d’éviter la propagande à laquelle se livrent les web-activistes. Pour Richard Silga, « certes, des forces rétrogrades se signalent à travers des groupuscules qui ne manquent pas de manifester leur joie sur les réseaux sociaux chaque fois que notre pays est attaqué », a-t-il laissé entendre. Pour le coordonnateur, tout citoyen burkinabè de toute communauté, doit faire désormais attention à l’usage « de notre hospitalité légendaire qui est mise en rude épreuve ». En outre, le TOUBA demande à toutes les communautés victimes d’attaques des forces du mal à ne pas faire d’amalgames entre les terroristes enturbannés en tenue sahélienne et « notre chère communauté peuls ». En effet, les médias doivent traiter l’information avec délicatesse afin de rétablir la vérité pour ne pas, dit-il, « jeter l’huile sur le feu ».  L’occasion faisant le larron, le TOUBA a profité saluer la nomination du nouveau chef d’Etat-major général de l’armée. Tout en lui souhaitant une bonne mission dans ce nouveau commandement, le TOUBA reste tout de même septique, car, pour lui, « le problème ce n’est pas simplement que les hommes mais plutôt le système de gouvernance actuelle ». « Nous sommes plutôt d’avis avec ceux qui pensent que c’est la politique qui a colporté sa violence dans nos villes et villages », nous a-t-il confié. Et selon le coordonnateur Richard Silga, les récents événements qui se sont déroulés à Nafona dans la région des cascades constituent « un dénie à l’autorité ». Pour lui, il y a une crise de confiance entre les populations et l’organe judiciaire. Et il en veut pour preuve, le déroulement du procès du putsch manquer qui peine à connaître un dénouement heureux afin d’apaiser la soif des victimes à connaître la vérité sur le sort des commanditaires. Et pour le coordonnateur du TOUBA, dans un pays de droit, nul n’a le droit de se rendre justice soi-même. « Force doit rester à la loi », a-t-il insisté. Il en appelle à « la communauté internationale à ouvrir l’œil sur les événements récents de Gasséliki ».

 

Ben Issa TRAORE

 

 


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