HomeA la uneSYNAFI : Le syndicat exige la libération de ses 20 militants arrêtés

SYNAFI : Le syndicat exige la libération de ses 20 militants arrêtés


Depuis le 11 septembre 2015, les membres du Syndicat national des agents des finances (SYNAFI), dans la poursuite de leur lutte à propos du Fonds commun (FC), font face aux Forces de l’ordre qui, selon eux, les empêchent de mener leur sit-in qui devrait se tenir du 7 au 25 septembre. En effet, des Forces de l’ordre sont positionnées depuis quelques jours dans l’enceinte du ministère de l’Economie et des finances. Cette situation a valu une conférence de presse organisée par le syndicat, le 14 septembre dernier.

 

20 membres du SYNAFI ont été arrêtés et mis en détention dans certains commissariats de police de Ouagadougou, et quelques blessés suite à la répression des Forces de l’ordre sur les membres du SYNAFI. C’est ce qu’a déclaré le Secrétaire général (SG) du SYNAFI, Mohamed Savadogo, lors de la conférence de presse que le syndicat a tenue hier 14 septembre 2015 au Centre national d’éducation ouvrière de Ouagadougou. Au cours de la rencontre avec les médias, le SG et ses camarades ont exigé la libération sans condition de tous les agents arrêtés et le départ des Forces de l’ordre du ministère de l’Economie et des finances (MEF). Le premier responsable du syndicat a en outre pointé du doigt la ministre déléguée chargée du Budget, Amina Billa, d’être à l’origine de tous ces faits. Il a laissé entendre que son syndicat ne compte pas baisser les bras et poursuivra donc la lutte jusqu’à ce qu’il obtienne gain de cause : l’obtention du Fonds commun et le respect du protocole d’accord de 2011.

Le chargé de communication du SYNAFI, Ountana Sawadogo, a, quant à lui, déploré « le geste indigne » et « sans vergogne » des Forces de l’ordre qui, au lieu de s’en prendre aux agents qui ne font que revendiquer leurs droits, devraient plutôt s’employer à assurer la sécurité des Burkinabè qui, depuis un certain temps, ont perdu le sommeil à cause de l’annonce de la présence des djihadistes maliens sur le territoire burkinabè. Il a aussi indiqué que la présence des Forces de l’ordre au MEF empêchant ainsi les agents de travailler, pourrait être un plan monté par les responsables pour pouvoir effacer toutes les traces de certains « deals » qu’ils ont faits, vu que la Transition tire à sa fin. Ce dernier a ajouté que l’une des causes qui freinent la satisfaction de leur revendication est le Programme d’urgence de la Transition pour lequel des entreprises ont été créées de façon anarchique.

Le point focal de la direction générale du MEF, Houssene Sanou, a, pour sa part, lancé un appel à l’endroit de tous les responsables de la Transition pour qu’ils prennent leurs responsabilités afin de solutionner leur problème. Il a par ailleurs indiqué que des 20 agents arrêtés, ils restent sans nouvelles de 10 personnes. Ils auraient parcouru tous les commissariats de police mais n’y ont pas vu les traces de leurs camarades. Ils exigent leur libération sans conditions et sans délai. Dans tous les cas, ont estimé les responsables du SYNAFI, les autorités de la Transition assumeront l’entière responsabilité de tout ce qui arriverait aux agents arrêtés.

Valérie TIANHOUN

 


Comments
  • trop de pouriture dans nos services. Certes ce sont ceux rentre par fraude qui greve si non a votre premiere annee a l’ENAREF il vous a ete signale que les meilleurs sont retenus dans les sevices impots, tresor, et les faibles vont traiter nos salaires et c’est ce qui fut. Si vous aviez du meritre vous seriez dans le FC.

    15 septembre 2015

Leave A Comment