HomeA la uneTOUBA, A PROPOS DE LA GREVE DES AGENTS DE SANTE : « Le SYNTSHA est un 2e RSP »

TOUBA, A PROPOS DE LA GREVE DES AGENTS DE SANTE : « Le SYNTSHA est un 2e RSP »


Le mouvement Tous unis pour un Burkina apaisé (TOUBA) a organisé une conférence de presse le 23 novembre 2016 au Centre national de presse Norbert Zongo à Ouagadougou. L’objectif de cette conférence était d’interpeller tous les candidats et leurs militants à faire preuve de patriotisme et de bonne foi pour la bonne tenue des élections consulaires à la chambre de commerce. Mais actualité nationale oblige, le mouvement a aussi profité de l’occasion pour donner son point de vue sur la grève des agents de la santé.

 

« Aller en grève est un droit reconnu au Burkina Faso. Chaque syndicat a le droit d’aspirer à un changement venant de son autorité. Mais, il faut que cette grève soit aussi fondée et  prenne en compte le droit des populations. Le SYNTSHA, dans sa grève de 72h débutée le 22 novembre dernier, est allé trop loin en opprimant le peuple sur son droit à la santé. C’est un deuxième coup d’Etat que ce syndicat a fait au peuple burkinabè. Donc, on considère le SYNTSHA comme un 2e RSP ». C’est ce qu’a exprimé  le mouvement TOUBA sur la grève de 72h du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), lors de sa conférence de presse tenue le 23 novembre 2016 à Ouagadougou.  Selon le coordinateur du mouvement, Richard Silga, le SYNTSHA enfreint le droit à la santé des citoyens en refusant d’assurer le service minimum pendant sa grève et aura sur sa conscience la mort de pauvres innocents. « Le droit à la santé ne doit pas être négocié, car c’est un acquis, et nous rappelons que les agents de la santé ont prêté serment pour sauver les vies. Donc, il n’est pas question qu’ils refusent d’assurer le service minimum à cause de leurs revendications que le gouvernement n’arrive pas à satisfaire », a laissé entendre l’adjoint du coordinateur du mouvement TOUBA, Massourou Guiro, avant de se prononcer sur les élections consulaires de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina.

Pour lui, le mouvement TOUBA n’a pas de parti pris, mais souhaite seulement que tous les candidats, au nom de l’intérêt supérieur de la nation, mettent de côté leur égo et fassent usage d’un esprit d’unité pour le bonheur des concitoyens. « Nous constatons depuis le passage au 2e tour des élections consulaires, des écarts de langage, de déclarations régionalistes et ethniques de part et d’autre, susceptibles de mettre à mal l’unité nationale et la cohésion sans lesquelles il n’y aura pas de relance durable de notre économie », a déploré M. Silga avant de signifier que ceux qui crient à la fraude au niveau des élections, doivent savoir  que ces lacunes peuvent être corrigées. Mais, a-t-il insisté, « il faut que ces derniers arrêtent de demander la reprise des élections qui ne fera pas avancer notre économie ».

 

Valérie TIANHOUN

 

 


Comments
  • je suis d’avis avec M. Silga.En tant que fonctionnaire,on a le droit de se faire entendre.Cependant,si cela doit coûter la vie à de pauvres burkinabè,c’est trahir son serment. Que les agents de la santé nous donnent le nombre de morts qui sera suffisant dans l’exécution de leur grève zéro service minimum. Que Dieu panse le coeur de milliers de burkinabè qui seront tristement affectés par cette demonstration de force lugubre.

    24 novembre 2016
  • il aurait fallu que certains accompagnants de malades prennent des huissiers,constater es décès et porter plainte en justice !

    25 novembre 2016

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