HomeA la uneTRANSITION POLITIQUE AU BURKINA : La Charte validée

TRANSITION POLITIQUE AU BURKINA : La Charte validée


La Charte de la transition a été signée par les différentes composantes des forces vives et les forces armées nationales, le 16 novembre 2014, à la Maison du peuple à Ouagadougou. La cérémonie de signature et d’approbation, riche en émotion, a vu, entre autres, la participation du corps diplomatique présent au Burkina, des représentants des forces armées nationales, de l’Opposition politique, des chefs coutumiers et religieux, de la Société civile, des organisations internationales, etc.

 

C’est aux environs de 15h que nous avons pris place au sein de la Maison du peuple, pour la cérémonie de signature de la Charte de la transition politique au Burkina Faso. Beaucoup de personnes y étaient déjà installées, tel le corps diplomatique. De la musique tenait les présents en haleine, en attendant le début de la cérémonie. C’est finalement quelques minutes après 16h, que les choses sérieuses démarrèrent, avec l’arrivée du chef de l’Etat, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida. Tout le monde se mit alors debout pour chanter l’hymne national, le Ditanyè, avec l’accompagnement de la fanfare de la garde nationale. Ce fut Ablassé Ouédraogo, président du parti « Le Faso autrement », qui s’est ensuite présenté au parloir et a lu la version finale de la Charte de la transition, suivi par l’approbation du public sous un tonnerre d’applaudissements. Vint alors le moment de signer le document. Ce fut Zéphirin Diabré, Chef de file de l’Opposition politique, le premier à parapher le document, sous les applaudissements du public à 16h 44. Puis, chacun à son tour, Amadou Dabo pour l’ex-Majorité, Luc Marius Ibriga pour la Société civile, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida pour les Forces armées nationales et le pasteur Henri Yé pour les autorités coutumières et religieuses, toujours sous l’acclamation du public présent à la Maison du peuple.

Le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida s’est alors présenté au parloir pour son allocution, maintes fois interrompue par des tonnerres d’applaudissements du public présent (NDLR : voir encadré pour le discours du lieutenant-colonel Isaac Zida). De son intervention, on note en substance son vibrant hommage à l’endroit du peuple burkinabè, notamment aux martyrs tombés lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre derniers. Une minute de silence a été observée, en attendant une journée nationale de deuil en leur honneur. Avant de rappeler aux hommes politiques qu’ils feront mieux d’écouter désormais leur peuple, le chef de l’Etat a également égratigné au passage le président Blaise Compaoré « pour sa forfaiture » de vouloir modifier la Constitution pour se maintenir au pouvoir, et de tous ceux qui soutenaient ce projet. A ceux qui pensaient qu’après Blaise Compaoré le chaos s’installerait au Burkina, le lieutenant-colonel leur a rappelé que l’histoire leur donnait tort, ainsi qu’à ceux qui pensaient que l’Armée cherchait à confisquer le pouvoir. Après qu’il ait clos ses propos, une partie du public a entonné un « happy birthday to you », a l’endroit du lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida qui, selon certaines sources, soufflait ce 16 novembre 2014 sa 49e bougie. Tandis que d’aucuns le comparaient à un certain capitaine Thomas Noël Isidore Sankara, certainement à cause de son discours fortement acclamé, d’autres scandaient « Zida, Zida ». Il fallut quelques minutes pour que les uns et les autres se calment et que le maître de cérémonie annonce la fin de la cérémonie. Le public s’est précipité dans la cour de la Maison du peuple, formant une haie d’honneur jusqu’à la grande porte d’entrée de la cour, tout en continuant de scander le nom du chef de l’Etat. Ce dernier a pris un mini bain de foule puis, de la portière de son véhicule, a salué le public pendant plusieurs minutes, avant de quitter la Maison du peuple, suivi plus tard par les autres personnalités venues assister à la cérémonie de signature de la Charte de la transition.

 

TS et AS

 

 

 


Comments
  • Anta, Bili Bili, Moreballa, Kôro Yamyellé … étiez-vous ) la maison du peuple ? Moi j’étais à qq encablures de Ouaga. Au fait qu’a été la réaction du propriétaire du copyright tout droits réservés de la formule “stade rempli recto verso” ? He dja ! si on vérifie caleçon c’est pe-t-être mouillé ! Ha ha ha ha ha ha ha ha

    17 novembre 2014

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