HomeA la uneTRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE OUAGADOUGOU : 20 nouveaux architectes prêtent serment

TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE OUAGADOUGOU : 20 nouveaux architectes prêtent serment


Le cercle des architectes du Burkina s’est agrandi avec l’inscription de 20 nouveaux architectes à l’Ordre. La prestation de serment des architectes nouvellement inscrits a eu lieu le 9 janvier 2019 au Tribunal de grande instance de Ouagadougou.

 

« Ce n’est pas une simple formalité mais un engagement solennel », a prévenu le ministère public  au cours de l’audience de prestation de serment. Il a fait comprendre aux nouveaux architectes que le serment qu’ils vont prononcer induit une double responsabilité ; professionnelle et pénale. Et le juge de renchérir : « il faut mesurer la portée de ce serment avant de s’engager. Celui qui n’est pas prêt, peut s’abstenir ». Une mise en garde qui n’a aucunement ébranlé les architectes nouvellement inscrits à l’Ordre et qui n’attendaient que cette prestation de serment pour exercer de façon légale leur profession. C’est ainsi que le juge a prononcé la formule selon laquelle les nouveaux architectes, main droite en l’air, ont juré d’exercer leur fonction dans le respect des règles qui régissent la profession d’architecte. Après la prestation individuelle de serment, le juge a laissé entendre que la responsabilité des nouveaux adhérents à l’Ordre des architectes est désormais entière. Il leur a demandé de « se comporter en dignes Burkinabè dans la conception des bâtiments ». Un appel qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Et au sortir de l’audience, le président du Conseil de l’Ordre des architectes, Fabien Ouédraogo, a demandé aux nouveaux venus dans la profession d’intégrer la notion de durabilité dans le processus de conception. « Il faut pouvoir se projeter et proposer des solutions nouvelles qui intègrent la sociologie des populations, notre climat et notre culture », a-t-il demandé. Au nombre des 20 qui ont prêté serment, Djamila Florence Kiettyetta/Sanfo est la seule femme du groupe, qui, après 5 ans à l’Ecole d’architecture de Versailles et une année supplémentaire pour la maîtrise d’ouvrage, nous a dit avoir embrassé la profession par « amour ». Un amour que beaucoup de femmes n’ont pas encore ressenti mais Djamila Florence Kiettyetta/Sanfo les a incitées à découvrir «  la profession d’architecte qui n’est pas uniquement réservée aux hommes. J’encourage toutes les filles qui s’intéressent à ce beau métier à nous rejoindre ».

Françoise DEMBELE

 

 


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