HomeA la uneUNION DES PARTIS SANKARISTES: « Un impératif pour l’alternance », dixit Vincent Ouattara

UNION DES PARTIS SANKARISTES: « Un impératif pour l’alternance », dixit Vincent Ouattara


En prélude au 27e anniversaire de la mort de Thomas Sankara, le 15 octobre 2014, le comité d’organisation de cet évènement a organisé une conférence publique, le 9 octobre dernier, à Ouagadougou, sous le thème: « La nécessite de l’unité des Sankaristes pour l’avènement de l’alternative au Burkina Faso ».

 

Pour réaliser une alternative sankariste en 2015, il va falloir que les Sankaristes s’unissent. Et pour que les Sankaristes s’unissent, les militants et les responsables des partis doivent résoudre certains problèmes qui sont à la base de la désunion. Tel est l’avis donné par Vincent Ouattara, lors de la conférence publique initiée par le comité d’organisation du 27e anniversaire de la mort de Thomas Sankara, le 9 octobre dernier. Pour lui, au regard du contexte actuel, l’unité des Sankaristes est un impératif pour parvenir à une alternance en 2015. Car, au regard de l’historique des partis sankaristes, a souligné Vincent Ouattara, des unions ont souvent été faites. Ces regroupements qui sont faits, souvent à la veille des élections, a-t-il estimé, ont permis aux Sankaristes d’être plus représentatifs. Fort heureusement, s’est-il réjoui, ces derniers ont pris conscience de la division en leur sein. Cette division, pour le conférencier, est, entre autres, due aux diverses interprétations de l’idéologie sankariste, aux problèmes liés au leadership, à la paternité de l’idéal sankariste, au financement des acteurs et à la communication. S’agissant de l’idéologie sankariste, le conférencier a estimé qu’elle était sujette à plusieurs interprétations et nourrit la polémique, alors qu’en réalité, il n’y a pas de problème d’idéologie. «  Mais au plan politique, de façon tactique et stratégique, les formations politiques n’ont pas forcément la même démarche », a-t-il dit. L’autre point de discorde, selon Vincent Ouattara, est le manque de communication entre les chefs de partis sankaristes d’une part, et, d’autre part, entre les partis sankaristes et les militants. Si fait que, souvent, certaines informations accusatrices sont divulguées par le camp adverse, créant la confusion, alors qu’il n’en est rien dans la réalité. Quant au problème de leadership, le conférencier a estimé que c’est le plus important et a invité les chefs de partis à dépasser l’orgueil individuel « car l’histoire nous enseigne que seul unis, les Sankaristes ont fait de bons résultats ».

Adama SIGUE

 


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