HomeA la uneUNIR/PS : Des poches de sang pour secourir les victimes du soulèvement populaire

UNIR/PS : Des poches de sang pour secourir les victimes du soulèvement populaire


Au cours du soulèvement populaire du 30 novembre dernier qui a abouti au départ de Blaise Compaoré du pouvoir, plusieurs manifestants ont été blessés. Admises au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo et à l’hôpital national Blaise Compaoré, ces victimes ont plus que jamais besoin du soutien des uns et des autres pour pouvoir recouvrer la santé afin de savourer la victoire de leur lutte. Pour leur venir en aide, l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) a organisé un don de sang le samedi dernier à son siège. Une activité qui a permis de récolter plus de 100 poches de sang qui ont été remises aux deux hôpitaux sus-cités.

« Je suis de tout cœur avec les blessés. Je ne savais pas comment faire pour leur témoigner ma solidarité puisque je n’ai pas d’argent pour leur donner. Lorsque j’ai appris que l’UNIR/PS organise une activité de don de sang, j’ai trouvé par là une occasion en or pour apporter ma contribution au rétablissement des nombreuses victimes de l’insurrection », a affirmé Abdoul Salam Sangaré, étudiant, qui confie avoir pris part activement aux manifestations. Tout comme lui, ils étaient nombreux les militants et sympathisants de l’Union pour la renaissance/Parti sankariste à faire le déplacement au siège dudit parti pour témoigner leur solidarité aux victimes du soulèvement populaire récent en donnant leur sang. Une opération qui a permis au parti de l’Œuf de récolter plus de 100 poches qui ont été remises aux responsables des hôpitaux dans lesquels sont admis les malades. Pourquoi avoir choisi le don de sang comme contribution ? « En pareille circonstance où il y a des sollicitations, chacun essaie, en sa manière, d’apporter ce qu’il peut. Il y a des gens qui ont contribué avec de l’argent, d’autres avec du matériel et nous, nous avons choisi le don de sang. Tout cela mis ensemble pourra sortir les victimes de leur mal », a justifié le député Alexandre Sankara. Il confie que parmi les militants de son parti, une trentaine de blessés ont été constatés. « Il y a des blessés graves et moins graves mais le sang que nous allons récolter servira pour toutes les victimes de l’insurrection et même à tous les malades qui sont dans le besoin », précise le député de l’UNIR/PS qui a remercié les militants et les sympathisants de son parti pour avoir répondu massivement à l’invitation. Interrogé sur les discussions en cours pour assurer la transition, il a fait savoir qu’il est mieux qu’on ne fasse pas dans la précipitation. Il s’explique en disant qu’il faut donner du temps aux acteurs pour qu’ils puissent trouver les Hommes qu’il faut, les organes qu’il faut et la feuille de route nécessaire pour conduire la transition. Comment a-t-il vécu les évènements du 30 novembre ? « Malheureusement, je n’étais pas à Ouaga le 30 novembre, le jour du vote. J’étais en mission à Dakar. J’avais fait mon programme de sorte à venir participer au vote puisqu’il était initialement prévu à 16h. Mais comme on l’a remmené à 10h à la dernière minute, je n’ai pas pu y participer. Avec la fermeture des frontières immédiatement après, ce n’est que le 2 novembre que j’ai pu atterrir au Burkina », a expliqué le député Alexandre Sankara.

Yannick SANKARA

 


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