HomeBaromètreVALIDATION DES CANDIDATURES AUX LEGISLATIVES : La NAFA en appelle à la responsabilité du Conseil constitutionnel

VALIDATION DES CANDIDATURES AUX LEGISLATIVES : La NAFA en appelle à la responsabilité du Conseil constitutionnel


Ceci est une déclaration de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA), suite à la requête introduite par le sieur Dabiré Ambaterdomon Angelin auprès du Conseil constitutionnel portant invalidation des candidatures aux législatives des ex-membres du gouvernement Luc Adolphe Tiao, des ex-députés et ex-responsables de l’ex-majorité et partis alliés. Lisez plutôt !

 

La Nouvelle Alliance du Faso a été saisie, le samedi 15 août 2015, par le Conseil constitutionnel suite à un recours de Monsieur Dabiré Ambaterdomon Angelin portant sur l’ «invalidation des candidatures aux législatives du 11 octobre 2015 des ex-membres du dernier gouvernement Luc Adolphe Tiao, des ex-députés des groupes parlementaires CDP, ADF/RDA, CFR, des ex-responsables de partis de formations politiques et associations ayant soutenu la tentative de révision anticonstitutionnelle de l’article 37 ».

Plutôt que de citer tous les candidats concernés par ses propres critères, le plaignant, de manière sélective, fait référence à des candidats de la NAFA, du CDP, de l’ADF/RDA, de l’UPR, du NTD, de l’ODT et de l’UBN. Le sieur Dabiré Ambaterdomon Angelin oublie, volontairement, de citer des candidats de certains partis politiques bien connus, dans la même situation.

Se référant aux dispositions de la charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance, la NAFA tient à préciser, et les mots ont un sens en droit, qu’il n’y a jamais eu de volonté de changement anticonstitutionnel en ce qui concerne le projet de modification de l’article 37. Cet article ne figure pas parmi les dispositions intangibles de la constitution du 02 juin 1991 (Cf. article 165). Par conséquent, ces candidats ne sauraient légalement être concernés par quelque mesure d’invalidation de candidature que ce soit. Même si par ailleurs, la NAFA reconnaît que ce projet de modification était inopportun et relevait d’une erreur d’appréciation politique.

En vertu de son attachement aux valeurs républicaines et démocratiques tels qu’exprimées par la Charte de la transition, à savoir le sens de la responsabilité, l’inclusion, la tolérance et le dialogue, la probité, la dignité, la discipline et le civisme , la solidarité, la fraternité, l’esprit de consensus et de discernement, la NAFA respecte la procédure en cours et sait compter sur la sagesse et le sens de responsabilité du Conseil constitutionnel pour des élections législatives et présidentielle transparentes, justes, inclusives, apaisées et acceptées par tous.

Sans faire mention des desseins politiques inavoués de ce recours, la NAFA tient à rappeler à l’opinion politique nationale et internationale que suite au verdict de la Cour de Justice de la CEDEAO sur le nouveau Code électoral, le président Michel Kafando a déclaré que «le Burkina Faso, en tant que nation civilisée et respectueuse de l’autorité de la chose jugée et de ses engagements internationaux, et dans un souci d’apaisement social, se conformera au verdict de la Cour».

En rappel, la Cour de justice de la CEDEAO avait statué en ces termes :

* « Que le Code électoral du Burkina Faso, tel que modifié par la loi n° 005-2015/CNT du 7 avril 2015, est une violation du droit de libre participation aux élections » ;

* « Ordonne en conséquence à l’Etat du Burkina Faso de lever tous les obstacles, à une participation aux élections, consécutifs à cette modification » ;

La NAFA profite de l’occasion pour dire à ses militants et sympathisants de garder le cap de la sérénité pour la victoire de son candidat, Djibrill Yipènè Bassolé, à la présidentielle et de ses candidats aux législatives d’octobre 2015.

Ouagadougou, le 16 août 2015

Le Secrétariat à l’Information et à la Communication


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