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Violence en milieu scolaire et estudiantin


Vers la recherche de solutions pour son éradication

Il s’est tenu les 18 et 19 février 2014 à Koudougou, dans la salle de conférences du Conseil régional du Centre-Ouest, un atelier de formation, d’échanges et de concertations avec les différentes associations œuvrant dans le domaine de la lutte contre la violence à l’école. A cet effet, les autorités locales, à savoir le président du Conseil régional, Maurice Mocktar Zongo, et la gouverneure de la région, Désirée Marie Chantal Boni, ont, par leur présence aux cérémonies d’ouverture et de clôture, témoigné l’engagement du gouvernement à toujours œuvrer pour une éducation paisible sous nos cieux.

« Partager et capitaliser les expériences et les actions des structures associatives et des acteurs de l’éducation pour mieux prévenir et gérer la violence à l’école », tel était l’objectif général du Conseil national pour la prévention de la violence à l’école (CNPVE), en décidant de réunir, entre autres, des chefs d’établissements, les associations des parents d’élèves, les directeurs régionaux du MESS, du MENA ainsi que toutes les associations œuvrant dans le domaine de la lutte contre la violence à l’école à Koudougou. L’atelier qui s’est déroulé sur deux jours, avait pour thème : « Protégeons l’école des violences : ONG et associations, quelles stratégies mettre en œuvre pour éradiquer le phénomène ?». Ainsi, la mobilisation des acteurs à la salle de conférences du Conseil régional du Centre-Ouest, témoigne de leur engagement à fédérer les énergies, selon la coordonatrice du CNPVE, Alimata Badini. En d’autres termes, il s’agit de rechercher continuellement des actions efficaces et efficientes en vue de mieux prévenir le phénomène de la violence. Avant de débuter les travaux rythmés d’exposés et d’échanges, c’est la gouverneure Désirée Marie Chantal Boni, représentant le ministre des Enseignements secondaire et supérieur, qui a, dans la matinée du 18 février, ouvert les vannes des échanges, en présence du président du Conseil régional du Centre-Ouest, Maurice Mocktar Zongo.

Le CNPE créé en 2009

Présentation des données sur la violence scolaire et universitaire ; perception du problème de la violence et des actions menées ; réussite des enfants ; protection de l’école des violences : que peuvent faire les collectivités ? Ce sont, entre autres, les points essentiels sur lesquels se sont déroulés les travaux. Par ailleurs, les chefs d’établissements qui vivent au quotidien ces problèmes n’ont pas manqué de livrer des témoignages poignants.

Toute chose qui a permis aux participants, après les travaux en commissions, de proposer des méthodes harmonisées de prévention et de gestion de la violence dans les établissements. « Vos échanges ont débouché sur des stratégies adéquates, efficientes et efficaces», a affirmé la gouverneure, lors de la cérémonie de clôture le 19 février, pour féliciter les participants pour le travail abattu. Ce sujet sur la violence dans les temples du savoir est, à son avis, très sensible, d’où l’engagement du gouvernement. En effet, depuis plus d’une décennie, l’école burkinabè qui devait être un sanctuaire de savoir, de socialisation des «hommes de demain», est devenue le lieu où la fréquence des cas d’incivisme et d’agressions de tous ordres est une réalité. C’est pourquoi la directrice du collège Ste Monique de Koudougou, Sœur Marie Claire Issifi, a reconnu tout le mérite de cette rencontre qui c’est tenue à quelques jours de la date anniversaire de la mort de l’élève Justin Zongo. Pour les chefs d’établissements, son apport est inestimable dans la mesure où des solutions ont été proposées et des recommandations faites dans le cadre de la prévention et des actions pour gérer les conflits.

En rappel, c’est face à la montée galopante de l’intolérance que le gouvernement a mis en place en 2009 le CNPVE. Logée au ministère des Enseignements secondaire et supérieur, ladite institution travaille, en collaboration avec les autres acteurs, de sorte à instaurer un climat social propice à la paix à l’école par la promotion d’une politique d’éducation à la non-violence.

Modeste BATIONO4 – La directrice du collège Ste Monique de Koudougou, Sœur Marie Issifi, a salué la tenue de l’atelier d’échanges et de concertations


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