BITUMAGE DE LA ROUTE KANTCHARI- DIAPAGA- FRONTIERE DU BENIN : Roch lance l’opération de désenclavement de la Tapoa
La route nationale No19, l’axe reliant Kantchari- Diapaga- Tansarga-frontière du Bénin, longue de 145 kilomètres, laissera place à une route entièrement bitumée dans 24 mois. Le lancement des travaux a eu lieu le 19 décembre 2017 à Diapaga. C’est le président du Faso qui a présidé la cérémonie de lancement. Les travaux seront financés à 96% par la Banque islamique de développement (BID), et le reste par le budget de l’Etat burkinabè.
Dans un peu plus de 24 mois, les usagers de la route nationale No19, axe reliant Kantchari- Diapaga- Tansarga à la frontière du Bénin, long de 145 kilomètres, circuleront sur une route entièrement bitumée. C’est le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, qui a donné le coup d’envoi des travaux à Diapaga, hier, 19 décembre 2017. L’objectif du projet de bitumage de cette route est de désenclaver cette partie du Burkina afin de donner un coup de fouet aux échanges économiques et sociaux entre les populations du pays des Hommes intègres d’une part, et d’autre part avec celles d’autres pays de la sous-région Ouest-africaine. Il permettra également de réduire de 60% au moins, le temps de parcours entre les zones de production des régions de l’Est et du Centre-Est avec le reste du pays ainsi qu’avec le Bénin, le Niger et le Togo. Le coût global des travaux est estimé à 31, 613 milliards de F CFA et sera financé à 96% par la Banque islamique de développement (BID) et le reste par le budget de l’Etat burkinabè. Quant au contrôle et la surveillance, il coûteront 1,5 milliards de F CFA pour une durée de 26 mois , a confié le ministre des Infrastructures, Eric Bougouma.
Le travail a été réparti en deux lots. Le lot 1 concerne le tronçon Kantchari- Diapaga, long de 70 kilomètres et est confié à l’entreprise SOROUBAT, tandis que le lot 2 qui concerne le tronçon Diapaga- Tansarga–frontière du Bénin, a été confié à l’entreprise CSE. En plus de la route, des infrastructures à caractère social seront construites tout au long des zones traversées par la route. Il s’agit, entre autres, de l’aménagement de 25 kilomètres de pistes rurales connexes à la route principale, la réalisation de 16 forages positifs équipés, de la plantation de 8500 arbres. Le projet prend également en compte la réalisation des études de la route Diapaga Namounou- Arlit-frontière du Togo, distante de 205 kilomètres.
La route permettra d’accroître les activités économiques de la province
Le maire de Diapaga, Augustin Tankoano, après avoir remercié le président du Faso pour la tenue de cette promesse de campagne, a posé une doléance qui est le bitumage de la route Diapaga-Namounou, longue de 27 kilomètres. Du reste, a-t-il dit, la route permettra d’accroître les activités économiques de la province et partant, celles de toute la région de l’Est. Elle permettra également de résoudre un certain nombre de questions sociales, à savoir la facilitation des évacuations sanitaires sur Fada N’Gourma ou encore sur Ouagadougou.
Les populations invitées à plus de patience
Quant au président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, il a invité les populations à plus de patience. A son avis, pour les grand travaux comme ceux du bitumage des routes ou de construction de barrages, le travail en amont et en aval prend du temps. C’est pourquoi, a-t-il dit, il faut donner du temps au temps, pour voir les grands travaux se réaliser.
Issa SIGUIRE
NON
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Ce ne sont pas les réseaux sociaux qui gouvernent dans un pays. Ces médias informels sont en passe de devenir des lieux de diffusion de tracts, de la diffamation exagérée. Des faits qui commencent à avoir des sanctions judiciaires, pour corriger les mauvaises mentalités de violence et de haine sociale. Quelques activistes de réseaux sociaux, qui tiennent mordicus au principe de la liberté d’opinions, veulent refuser cette liberté aux autorités burkinabè. Les actions et propos de personnalités sont fustigés systématiquement sans analyse lucide et objective des faits inhérents. Ainsi, le président Sakandé de l’Assemblée nationale a tenu un langage de vérité aux élèves et étudiants sur la nécessité de privilégier leurs études et se départir des manipulations politiciennes de personnes ,qui les mettent au-devant des manifestations violentes, alors que leurs propres enfants sont à l’abri hors du pays ,dans des écoles de prestige. Cela est une vérité, que refusent certains citoyens, qui ont choisi de ne pas entendre raison et de faire de la critique systématique. Le Président du Faso, Roch Kaboré ,en lançant les travaux de bitumage à l’est du pays vers Fada ,Diapaga le 19 décembre 2017 ,a tenu à rappeler que les populations ne doivent pas attribuer la responsabilité de la dégradation et du mauvais bitumage des routes, à par son régime qui ne les a pas réalisés. Il demande alors aux populations, ce réalisme, pour un discernement et avoir un peu de patience pour les travaux de réalisations d’infrastructures routières et d’autres chantiers de développement, que son gouvernement accomplit progressivement. Des gens tentent périodiquement de s’acharner tantôt contre le président Kaboré, tantôt contre le ministre d’Etat Simon Compaoré, ou contre le Président de l’Assemblée nationale Sakandé et le Premier ministre THIEBA. Ces personnalités phares de l’Etat burkinabè, ne sauraient se laisser distraire par des animosités sur des réseaux sociaux, des gens qui n’ont pas le courage et l’honnêteté de s’exprimer à visage découvert. Les autorités qui sont à l’écoute des préoccupations du peuple burkinabè, prennent bonne note de certaines observations et critiques pertinentes. Quant aux spécialistes des combats politiciens qui n’apportent rien au développement national, ils peuvent continuer leur spectacle ridicule, qui les discréditera lentement mais surement.
21 décembre 2017Gérard
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Beaucoup de cadres dans le milieu intellectuel burkinabè sont bassement attachés à leurs intérêts personnels au mépris total de l’intérêt général. Tant qu’ils sont membres du gouvernement, ils trouvent que tout va bien. Mais dès qu’ils sont remerciés du gouvernement, ils insinuent que le pays va mal et critiquent le PNDES et la gouvernance. Sous la transition, des acteurs bruyants de la société civile qui dénonçaient la mal gouvernance, se sont ensuite illustrés négativement au parlement CNT pour s’arroger des avantages colossaux au plan financier et ne disaient plus que le pays était divisé en petits gâteaux car, ils bénéficiaient de ces gâteaux. Il existe également une catégorie de personnes, qui prétendent qu’il faudrait un gouvernement d’union nationale où ils siègeront pour que le pays amorce un chemin véritable de développement. Parmi ceux-ci, figurent d’anciens ministres qui ont été incapables d’assurer ce décollage économique chimérique. Il y a ensuite la large gamme de nouveaux prétendants aux postes ministériels et de députés, qui s’agitent pour leurs intérêts égocentriques. Les uns et les autres doivent comprendre que les 18 millions de Burkinabè ont sans doute des ambitions et capacités à servir le pays dans l’exécutif comme le législatif. Mais, il y a peu de places pour tous. Les chantiers du développement sont multiformes et vastes. Chacun peut y apporter sa pierre à la construction dans le public, comme dans le privé. Il faut éviter de polluer les réseaux sociaux pour des intérêts personnels et règlements de comptes, sous prétextes d’être des gens sans qui, le pays ne pourrait progresser. Les indispensables, il y a en massivement dans les cimetières.
21 décembre 2017