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CIRCULATION ROUTIERE


Ceci est une synthèse du rapport de la Direction de l’Observatoire de la ville de Ouagadougou sur l’état des accidents dans la capitale, au cours de l’année 2018. Elle a été publiée par la Police municipale sur sa page facebook.

Le rapport sur l’état des accidents dans la ville de Ouagadougou est conçu par la Direction de l’Observatoire de la ville. Il dresse le bilan des accidents de la circulation routière survenus dans la commune de Ouagadougou au cours de l’année 2018.
La source de données découle d’un formulaire renseigné principalement à partir des fiches d’intervention quotidiennes de la Brigade nationale des sapeurs- pompiers (BNSP). Ce formulaire contient des informations sur la date, le lieu, les usagers et les engins mis en cause. 
Le traitement de ces informations dans une base de données a permis, d’une part, de faire la répartition de divers facteurs qui favorisent les accidents de la circulation routière et, d’autre part, de faire des commentaires et des interprétations.
Le rapport est structuré de la façon suivante :
– le bilan général des accidents de la circulation routière dans la ville de Ouagadougou ;
– l’analyse globale de la situation des accidents dans la ville de Ouagadougou ;
- le bilan détaillé des accidents de la circulation routière par arrondissement, par secteur avec le nombre de victimes selon leur sexe, leur état, la nature de leurs blessures et les types d’engins impliqués ;
– une synthèse sur les phénomènes fréquents, avec des propositions de solutions ou recommandations .
Au cours de l’année 2018, il s’est produit, dans la ville de Ouagadougou, 7 263 accidents de la circulation routière contre 6 452 en 2017, soit une hausse de 12,52%.
Ces accidents ont fait 8 448 victimes contre 7 137en 2017, soit une hausse de 18,36%.
Parmi ces victimes :
– 311 ont perdu connaissance contre 284 en 2017, entraînant une hausse de 09,50% ;
- 80 sont décédées contre 80 en 2017, soit une constance par rapport à l’année précédente.
Comparativement à 2017, la commune de Ouagadougou a connu, en 2018, une hausse du taux d’accidents, de perte de connaissance et de victimes lors des accidents.
Par contre, il y a eu une constance du taux de décès par rapport à l’année précédente.
L’analyse porte sur les 7 263 cas d’accidents et les 8 448 victimes enregistrés dans la ville de Ouagadougou et concerne essentiellement :
– la catégorisation des victimes selon la nature des blessures, leur état, le sexe et la tranche d’âge ;
– les types d’engins impliqués ;
- les moments où ont lieu fréquemment les accidents ;
- et enfin, les voies à haut risque d’accidents.
Il ressort de l’analyse des données que :
– des piétons et des animaux ont été impliqués dans des cas d’accident ;
– les deux roues sont les plus impliquées dans les accidents de la circulation routière avec 6 810 cas, soit 80,61% du nombre total et les deux roues entre eux 2 465 cas, soit 29,17 % du nombre total ; deux roues piéton 468 cas, soit 5,53% du nombre total;
- les accidents ayant impliqué les deux roues ont engendré 8 145 victimes (5 510 hommes et 2 655 femmes), soit 96,41% du nombre total des victimes enregistrées.
L’analyse de la situation d’accidentologie présente les données suivantes :
– le nombre croissant des engins à deux roues dans la circulation et qui sont grande intensité ;
– la non-détention du permis de conduire par les conducteurs des engins à deux roues ;
– l’accroissement du nombre d’engins à deux roues de grosses cylindrées (cylindrée supérieure à 115);
- le non-respect des pistes ou bandes cyclables ;
- la culture du goût du risque par les conducteurs des engins à deux roues dans la circulation routière ; 
– l’ignorance ou le non- respect des règles de la circulation par la plupart des conducteurs des engins à deux roues ;
– la conduite souvent en état d’ébriété ;
– la conduite sous l’effet de stupéfiants ;
– le mauvais état ou l’étroitesse de certaines routes ;
– le non-respect de l’usager vulnérable (piétons, personnes âgées ou handicapées) ;
– l’absence de courtoisie dans la circulation ;
– l’incivisme dans la circulation routière ;
– l’utilisation des moyens de communication modernes (téléphones, tablettes et autres) qui sont des perturbateurs de conduite ;
- la non-maîtrise des engins ou l’incivisme des jeunes en circulation ;
– la non-prise en compte de la dimension réunie de la signalisation verticale (arrêt, passage pour piéton, aire de stationnement) dans la construction de certaines routes en ville ;
– l’insuffisance de la signalisation verticale et/ou horizontale ;
- les pannes répétées des feux tricolores à certaines intersections, etc.

Source : Direction de l’Observatoire de la ville de Ouagadougou


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