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ELECTION A LA PRESIDENCE DE LA FBF


Directeur de campagne du candidat Amado Traoré, Salif Léonce Diarra, puisque c’est de lui qu’il s’agit, s’est prêté aux questions des Editions « Le Pays » sur la suite de la campagne de son candidat après les élections des ligues régionales. Pour le président du Conseil d’administration des Léopards de St Camille, club promu en première division, les choses se passent comme prévu et il n’y a pas de doute, le candidat Amado Traoré sera le prochain président de la Fédération burkinabè de football (FBF).

« Le Pays » : Quel bilan faites-vous au terme du processus de renouvellement des ligues ?

Salif Léonce Diarra : Le bilan est positif à tout point de vue. C’est vrai, la manœuvre du Comité exécutif sortant était de nous éliminer dès cette première phase, mais fort heureusement, les acteurs du football national en ont décidé autrement et par conséquent, nous restons dans la course. Mieux, la victoire du 22 août prochain est certaine. Amado Traoré sera le prochain président de la Fédération burkinabè de football (FBF). C’est l’engouement autour de son projet réaliste et réalisable qui le prouve et qui atteste de cette victoire sans ambages. Du reste, c’est ce qui fait courir le comité sortant, convaincu qu’il est que ses espoirs de « nommer » un président sont en train de s’évaporer, il fait des pieds et des mains pour rester dans le jeu, mais c’est peine perdue car son navire bat de l’aile. Un président sortant et non candidat au front, un candidat « nommé » invisible, et deux autres candidats « dissidents » qui ont pris leurs distances, la maison est en train de s’écrouler comme un château de cartes. 

Vous semblez optimiste ; pourtant, dans une parution dans des médias d’hier jeudi, il est fait cas de ce que dix présidents de ligues réunis à Koudougou auraient décidé de soutenir le candidat Lazare Banssé.

C’est de la diversion, de la politique politicienne pour semer le doute dans nos rangs, mais comme je l’ai dit, c’est peine perdue. Oui, nous avons aussi appris qu’une réunion s’est tenue à Koudougou et c’est la fédération qui a convié les présidents de ligues nouvellement élus. Au départ, il était question d’une formation sur les prochaines élections, mais à la surprise générale, il s’est agi de leur présenter le candidat Lazare Banssé et leur demander de signer une motion de soutien. Pour nous, c’est une déclaration de soutien nulle et de nul effet. Aussi, cette pratique du président sortant d’user de son titre pour imposer son « champion » est intolérable. Nous la dénonçons et nous la condamnons avec la dernière énergie. Cette rencontre de Koudougou, pour nous, est une pure manipulation de l’opinion, une action de communication et rien d’autre. En 2016, c’était déjà le cas à Bobo-Dioulasso. Mais cette fois-ci et pour paraphraser l’artiste- musicienne, « le disque est rayé ». La vérité se saura dans les urnes le 22 août prochain.  

Vous n’accordez donc aucun crédit à cette éventualité de soutien à Lazare Banssé ?

Aucun, et mieux, je fais confiance au sens élevé de responsabilité des présidents de ligues cités dans cet article. Ils ont une claire conscience de leur rôle dans le développement du football burkinabè et je suis sûr que leur décision se saura au dépouillement, le 22 août prochain. Le coup d’envoi du match sera donné incessamment. Que nos adversaires ne se pressent pas, qu’ils ne s’affolent pas, c’est vrai, savoir qu’on court à sa perte est difficile à vivre et à supporter, mais la vie est ainsi faite. Ils doivent rester fair-play jusqu’à la passation de service et même après. Ils ont eu deux mandats, et ce qu’ils n’ont pas pu faire en 8 ans, ce n’est pas en 4 ans qu’ils le feront. Je veux rassurer l’opinion nationale et surtout les électeurs qui nous soutiennent déjà et qui vont nous rejoindre bientôt que la maison est bien solide. Les différentes équipes sont à la tâche et il ne se passe pas un seul jour sans que nous n’ayons une rencontre avec des électeurs qui, d’ailleurs, sont favorables au candidat Amado Traoré malgré la pression, les intimidations et les tentatives de corruption. Je me demande bien qu’est-ce qui peut faire courir autant une équipe sortante, pour ne pas dire un candidat sortant ?

Vous dites que vos équipes sont à la tâche ; justement, quelle est la suite de votre programme d’activités ?

Le prochain acte, ce sera la semaine prochaine, un déjeuner de presse pour présenter l’ambitieux programme de notre candidat, baptisé : Action V.I.T.A.L.E. Ensuite, nous allons passer de plateau en plateau, de journal en journal pour expliquer davantage le contenu de ce programme. La boucle sera cette tournée dans les treize régions du pays à la rencontre des électeurs, pour leur présenter notre projet et demander encore leur accompagnement pour qu’ensemble, nous revitalisions le football burkinabè.

Quel message avez-vous à l’endroit de nos lecteurs et des électeurs ?

Je voudrais d’abord remercier les Editions « Le Pays » pour l’occasion qui nous a été offerte de communiquer sur notre engagement en faveur du développement du football et féliciter l’ensemble des travailleurs de ce média pour la qualité du travail. Comme message, je veux appeler à l’union sacrée autour de notre candidature. Nos portes sont grandement ouvertes et nous restons disposés à accueillir tout le monde. Cependant, nous ne partageons pas cette façon de faire du président Sita Sangaré qui vise à obtenir une présidence par procuration, qu’il tente de fabriquer avec son ami Lazare Banssé. En tous les cas, nous sommes confiants et chaque jour que Dieu fait, notre nombre ne fait qu’évoluer positivement. Dites-leur que « rien ne sert de courir, il faut partir à point » comme nous l’enseigne l’adage. Le 22 août, il n’y aura pas de vote par correspondance, ni par procuration. Ce sont les acteurs du football burkinabè qui vont librement et dans la transparence décider de l’avenir de notre football. Et ce que nous voyons et vivons, présage une victoire certaine et sans ambigüité du candidat Amado Traoré.  J’invite les électeurs à rester sereins, à accueillir les délégations qui vont aller bientôt à la rencontre des clubs et des ligues des 13 régions et faire en sorte que ces rencontres soient des occasions pour échanger autour de notre projet commun, la revitalisation du football burkinabè.

Propos recueillis par Seydou Traoré


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