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EXAMENS SCOLAIRES 2019


Les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) ont débuté, le 6 juin 2019, sur toute l’étendue du territoire national. Ce sont au total 304 096 candidats qui partent à la conquête de ce diplôme qui leur ouvrira le chemin du 2e cycle de l’enseignement secondaire au pays des Hommes intègres. A Ouagadougou, nous avons été aux lycées Marien N’Gouabi, Philipe Zinda Kaboré et Le réveil, sis aux 1200 Logements.

Du 6 au 20 juin 2019 se dérouleront les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) Au Burkina Faso. A Ouagadougou, le top de départ a été donné par le gouverneur de la région du Centre, Sibiri De Issa Ouédraogo, au lycée Marien N’Gouabi. C’est lui qui a ouvert l’enveloppe contenant l’épreuve de dictée intitulée «La plaine commune» de notre confrère Baba Hama. Dans ce centre d’examen, ce sont plus de 2 000 candidats répartis dans 5 jurys, qui tenteront de décrocher le premier brevet d’études, selon la présidente du centre, Claudia Ouédraogo par ailleurs proviseur du lycée Marien N’Gouabi. Au moment où nous y étions aux environs de 7h 30mn, tout se passait bien, nous a rassuré la présidente du centre. Même si l’année a été perturbée par des mouvements de grève, explique-elle, des efforts ont été faits de part et d’autre pour rattraper le retard. Après le lycée Marien N’Gouabi, nous avons mis le cap sur le noble Zinda où composent également plus de 2 000 candidats répartis entre 5 jurys. Là aussi, tout se déroulait bien à notre passage aux environs de 9h. « Tout se passe très bien comme prévu dans les différents jurys. Les surveillants et les membres des secrétariats sont tous présents. Je pense que nous sommes en train de prendre la vitesse de croisière», a rassuré Alexis Kyelem, président du centre, par ailleurs proviseur du lycée Philippe Zinda Kaboré.

1 427 centres de composition

Tout comme le proviseur du lycée Marien N’Gouabi, M. Kyelèm a rassuré lui aussi que les grèves enregistrées au cours de l’année scolaire ne pénaliseront pas les candidats, puisque ce sont les évaluations qui avaient été suspendues momentanément et non les cours. « Ce sera un examen comme tous les autres examens. Nous avons des difficultés au niveau des évaluations mais pas en ce qui concerne les cours», a-t-il dit. Ces propos sont corroborés par Gildas Mila, candidat au BEPC du centre Le réveil. Pour lui, tous les exercices ont été traités en classe. « J’ai trouvé les sujets abordables. Rien n’était difficile. Je les ai donc abordés sans crainte », a-t-il soutenu. Signalons que pour cette session, 304 096 candidats ont été inscrits contre 314 387 à la session de 2018, soit une régression de 3,27%, selon les chiffres du ministère en charge de l’éducation. Toujours selon cette source, les candidats au BEPC de cette session sont répartis dans 1 427 centres de composition, soit 728 jurys et 699 centres secondaires. Le budget des examens de la session 2019 pour le BEPC, les BEP et les CAP se chiffre à 6 563 551 271 F CFA.

Issa SIGUIRE

 

Une session spéciale sera organisée au profit des élèves dont l’année scolaire a été fortement perturbée

Tout comme celle de 2018, la session 2019 se tient dans un contexte marqué par l’insécurité dans certaines parties du pays. A la date du 17 mai, 1 933 écoles et établissements post-primaires et secondaires étaient fermés, mettant hors du circuit scolaire 326 152 élèves. On observe une baisse de 1 254 candidats au Sahel, 1 154 au Nord et 1 122 à l’Est. Au regard de la situation sécuritaire, une session spéciale à l’endroit des élèves en classe d’examen et dont l’année scolaire a été fortement perturbée, sera organisée.

Epreuve de français

Dictée : La plaine commune

Un vent frais soufflait sur la plaine. Le ciel d’un bleu azur était chargé par endroits de fins nuages blancs. Le sable, d’un jaune ocre, virait peu à peu au vert là où quelques herbes précoces avaient poussé. Les pique-bœufs avaient commencé à migrer vers le sud à tire d’ailes par vagues successives. Certains soirs, l’horizon se faisait menaçant comme si un orage se préparait. Les signes ne trompaient pas, l’hivernage était proche. Les bergers savaient aussi lire ces signes annonciateurs de la saison des pluies. Bientôt, il leur faudrait lever leur camp car les cultivateurs sédentaires allaient eux aussi se remettre au travail. C’était ainsi depuis la nuit des temps. Bergers et agriculteurs se relayaient sur cette plaine sablonneuse.

D’après Baba Hama, Kalahaldi, la patte de charognard,
Ed. L’harmattan, 2014, p.85

 

Expression (30 points dont 5 pour l’orthographe)

Traitez au choix l’un des deux (2) sujets suivants :

Sujet 1

De nombreux jeunes s’adonnent à la délinquance dans les villes comme dans les campagnes. Dans un texte argumentatif, présentez, d’une part, deux (2) causes et, d’autre part, deux (2) solutions permettant de résoudre ce problème. Votre production comportera environ deux cents (200) mots (soit environ vingt (20) lignes) et sera constituée d’une introduction, d’un développement et d’une conclusion.

Sujet 2

Imaginez la suite du texte où dans un dialogue le narrateur arrive à convaincre son ami Didi à lui promettre d’obéir à ses parents tout en continuant à faire de la musique.
Votre production comportera environ cent cinquante (150) mots (soit environ quinze (15) lignes) et sera constituée d’au moins trois (3) répliques pour chacun des deux (2) interlocuteurs.


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