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TRANSITION POLITIQUE AU BURKINA : Les « Gardiens de la démocratie » pour la suspension de l’ex-majorité


Ceci est une déclaration des « Gardiens de la démocratie » sur la situation nationale. Ils exigent la suspension de l’ex-majorité qui, selon eux, refait surface avec des propos qui frisent parfois « la revanche contre le peuple insurgé ». Aussi demandent-ils le remplacement de Paramanga Ernest Yonli à la tête du Conseil économique et social (CES) parce que, estiment-ils, ce dernier est issu du CDP et a eu à soutenir ouvertement la modification de l’article 37 de la Constitution. Lisez plutôt !

 

La situation politique du Burkina Faso est caractérisée par la transition mise en place suite à la destitution du capitaine Blaise COMPAORE à travers l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

Cette transition fondée sur une charte consensuelle a permis d’ériger un cadre juridique et institutionnel propice au fonctionnement de l’Etat. C’est dans cette actualité que plusieurs évènements récents amènent les « Gardiens de la democratie » à se prononcer sur des questions d’intérêt national liées à la consolidation de notre démocratie conformément à l’orientation de notre association.

Ces questions concernent la réapparition virulente de l’ex majorité sur la scène politique, la démarche du président du CES (Paramanga Ernest Yonli) en vue de la reprise des activités de son institution, la réforme de notre armée, la question du vote des Burkinabè de l’étranger et le fonctionnement du CNT.

Des activités et déclarations de l’ex majorité attentatoires à la paix et à la stabilité sociale dans notre pays

A l’occasion de la rédaction de la Charte de la Transition et sur recommandation des représentants de la CEDEAO, les forces vives de la nation avaient accepté d’adopter une démarche inclusive dans le processus de Transition. Le peuple a ainsi consenti à prendre en compte les partis politiques de l’ex majorité auxquels 10 sièges ont été octroyés au CNT quand bien même ils avaient à tout prix tenté de maintenir Blaise Compaoré au pouvoir dans leurs intérêts personnels.

Ces partis très silencieux aux premières heures de l’insurrection, sont aujourd’hui sortis (à l’image des écureuils après la pluie) pour reprendre leurs activités «néfastes à la germination et à la production de la semence  démocratique».

En effet, leurs sorties à Bobo et à Ouaga pendant lesquelles des propos qui frisent « la revanche contre le peuple insurgé » et leur déclaration (dans l’observateur paalga du 10 février 2015, à la suite du meeting des OSC à la place de la Révolution) dans laquelle ils persistent à démontrer que la modification de l’article 37 de notre constitution était fondée, est une insulte au peuple burkinabè et à la mémoire de nos martyrs et un refus du changement démocratique qualitatif dans notre pays.

Les leaders du CDP et de ses partis satellites qui gravitent autour de lui ont-ils déjà oublié le temps passé à la gendarmerie et dans des cachettes loin de chez eux ?Ont-ils oublié l’exil douloureux de leurs leaders ?

Sont-ils devenus brusquement amnésiques et irrespectueux du pardon que le peuple leur a accordé ? Ou s’agit-il d’une nostalgie récidiviste de leur mépris à l’égard du peuple burkinabè ?

L’hypothèse d’un début de récidive nous semble la plus juste au regard des positions prises par ces partis qui sont en constante opposition avec la position du peuple insurgé et celle du gouvernement de Transition sur les grandes questions de l’heure notamment le vote des burkinabé de l’étranger, la question du démantèlement du RSP, etc.

En outre, certains propos tels que ceux tenus par monsieur Ram Ouédraogo membre du défunt« front républicain » sont compromettants. En effet, en affirmant d’ores et déjà et sans réserve « qu’aucun parti politique ne peut obtenir la majorité au 1er tour des élections présidentielles  et que seul Blaise Compaoré était capable de le faire», il s’inscrit dans une logique belliqueuse en préparant les esprits à la contestation en cas de victoire d’un parti politique au 1er tour desdites élections remettant en cause la tenue d’élections apaisées.

Le peuple burkinabè est un peuple de tolérance mais lorsque ces partis « demandent pardon en reconnaissant que par leur entêtement à vouloir modifier l’article 37 de notre constitution, ils ont fait perdre des vies humaines et menacé la république » ressortent immédiatement « avec des  cris de guerre » contre ceux qui étaient du côté de la vérité, selon nous ils ont franchi le rubicond de la tolérance. Si aucune mesure préventive n’est prise, la situation d’apaisement qui prévaut aujourd’hui risque de disparaître bien avant la campagne électorale.

Dans tous les cas, la grande mobilisation à la place de la Révolution lors du dernier rassemblement contre le maintien du RSP, a prouvé une fois de plus que le peuple burkinabè reste en veille constante. Quand il ressortira, très débordé de colère contre ceux qui persistent dans « le faux et usage du faux », il n’y aura certainement plus de « dialogue inclusif ».

Enfin sur cette question des leaders de l’ex majorité, nous évoquons le cas du Conseil Economique et Social. En effet, le premier ministre Yacouba Isaac Zida a accordé une audience à monsieur Paramanga Ernest Yonli accompagné d’une délégation de membres du Conseil économique et Social (CES).

L’objet de cette audience était la reprise des activités du CES à travers l’ouverture d’une prochaine session.

Les Gardiens de la démocratie rappellent essentiellement :

  • Que la composition de cette institution pose problème aujourd’hui ;
  • Qu’elle avait été jugée inutile et budgétivore par certains analystes dans la mesure où plusieurs autres structures jouent pratiquement le même rôle que cette institution ;
  • Que ces avis n’ont jamais servis à la prise d’une grande décision pour l’amélioration des conditions de vie des Burkinabè et le progrès économique et social de notre pays ;
  • Que son président issu du CDP, ayant soutenu avec un zèle très particulier d’abord à Gaoua, puis au stade du 04 août le projet de modification de l’article 37 de notre constitution, il est inconcevable qu’il ne subisse pas le même sort que ces camarades politiques conformément à l’esprit et à la lettre de la Charte de la Transition.

Au regard de ce rappel, les Gardiens de la Démocratie se tiennent prêts pour une manifestation sans précédente, si cette institution reprend ses activités avec à sa tête une personnalité qui s’est illustrée très négativement en soutenant sans la moindre réserve, le projet de modification de l’article 37 de notre constitution ; interpelle le gouvernement sur sa responsabilité à assurer un climat apaisé au cours de la transition à travers ses choix et ses décisions sur ces questions.

Conclusion sur les activités de l’ex majorité :

Au regard des prémices de montée de la tension occasionnés par la réapparition sur la scène politique, de ces partis et personnes ayant soutenu corps et âme, la modification de l’article 37, les Gardiens de la démocratie appellent les autorités de la transitions à les suspendre et à appliquer les dispositions de l’article 23 de la Charte africaine de la démocratie et de la bonne gouvernance signée et ratifiée par notre pays et qui est sans ambigüité. Elle dispose clairement que ceux qui se sont inscrits dans une logique de révision de la constitution portant atteinte au principe de l’alternance sont passibles de sanctions dont l’inéligibilité pendant 05 ans exigée par plusieurs organisations de la société civile et plusieurs partis politiques.

En rappel, lors de la levée de la mesure de suspension de ces partis, le président de la République avait affirmé que ces partis ne doivent rien entreprendre qui puisse compromettre la stabilité et la paix dans notre pays. Avec les propos et les positions de ces partis manifestement attentatoires au calme, à la cohésion sociale et à la stabilité dans notre pays, les Gardiens de la démocratie appellent à la prise de mesures et sanctions ci-dessus citées car la démocratie passe par le respect de la règle de droit et donc la sanction de sa violation.

De la réforme de l’armée burkinabè

Notre armée a été au cours de ces dernières années l’objet de nombreuses frictions, de plusieurs mutineries : Décembre 2005 et la vague des mouvements de 2011 qui s’est achevée par un bain de sang fratricide au camp militaire de Bobo Dioulasso en juin 2011.

La seconde interruption du conseil des Ministres le mercredi 4 février 2015 à la suite de celle du 30 décembre 2014 par des militaires appartenant au RSP ne fait que raviver ces frictions et remettre dans l’actualité la question de la réforme de notre armée qui contrairement à la vision populaire ne doit pas se limiter au démantèlement du RSP mais surtout ramener notre armée à son rôle essentiel qui est la défense du territoire. L’armée doit laisser la politique aux politiciens, et civil, après avoir dirigé une transition qui a duré 49 ans c’est-à-dire depuis le 3 janvier 1966.

A ce titre notre organisation affirme la nécessité d’une réforme menée sur des bases saines avec des concertations et des éléments techniques qui aboutiront à une armée véritablement unifiée ou les soldats se sentiront dignes les uns les autres et ou l’élite sera un mérite à la nation et non une cooptation pour constituer des milices au sein de notre armée au profit de tel ou tel personne. Il ne s’agit donc pas de faire une chasse aux sorcières. Ce faisant, cette réforme devra tenir compte du fait que les soldats du RSP sont aussi des agents de l’Etat au service du Burkina Faso et par conséquent se faire dans le respect des règles du dialogue social auquel doit bénéficier tout individu au service d’une personne ou d’une structure. Cela permettra d’obtenir une vraie réforme qui aboutira à rendre notre armée plus performante avec des unités d’élites au service de la nation et non d’un clan ou d’un président. L’armée devra pour ce faire retourner en caserne et libérer les locaux de la présidence pour une sécurité plus républicaine (police, gendarmerie). Cela nous paraît plus sain et plus conforme car si l’armée à assurer la sécurité de la présidence sur une longue période, c’est d’abord parce qu’elle a toujours dirigé le pays après le premier soulèvement populaire du 3 janvier 1966, les présidents successifs ayant été tous militaires jusqu’à l’investiture du président Michèl Kafando en novembre 2014. Le Burkina Faso souhaite tourner cette page et murir démocratiquement avec une armée républicaine qui ne perturbe pas le jeu politique. Nous encourageons donc l’armée à aller dans ce sens tout en maintenant les qualités que nous lui connaissons.

Du vote des Burkinabè de l’étranger

Le droit à la participation aux élections notamment le droit d’être électeur et éligible est reconnu par le corpus juridique international auquel le Burkina Faso est partie. Il est également reconnu par notre constitution et par la charte de la transition qui la complète.

Cependant, la décision des autorités de la Transition de reporter le vote des Burkinabè de l’étranger pour des raisons organisationnelles est juridiquement justifiée, politiquement sans couleur et économiquement sage et très objective.

Contrairement à ceux qui crient inutilement au viol de la constitution et de la Charte, les Gardiens de la démocratie saluent la clairvoyance et la très bonne décision des acteurs de la Transition.

La preuve est qu’il existe bien d’autres droits prévus par notre constitution au profit des citoyens mais dont la mise en œuvre n’est pas effective pour tous les Burkinabè depuis l’entrée en vigueur de notre constitution! Ainsi, il est prévu dans notre constitution que tous les Burkinabè ont droit au travail, à la santé et à bien d’autres droits sociaux, économiques et culturels, mais combien de chômeurs avons-nous dans ce pays ? Combien de citoyens n’ont pas accès aux soins de santé alors que d’autres y accèdent très facilement ? Il n’y a point de violation de la constitution par les autorités de la Transition sur ce point.

Aux organisations qui demandent pour qui roulent les autorités de la Transition, nous rappelons qu’il s’agit d’une décision qui n’a pas été prise de façon unilatérale par le gouvernement mais après concertation des acteurs de la transition. Cependant, on peut se demander pour qui roulent lesdites organisations?

Pour les Gardiens de la démocratie, le plus urgent et impératif est de mettre à la disposition de la CENI les moyens techniques et humains nécessaires pour qu’elle nous conduise à une élection transparente car l’actualité politique en Afrique à toujours mis en exergue des élections frauduleuses entrainant la déstabilisation des Etats.

Du fonctionnement du Conseil national de la Transition (CNT)

Le CNT institué par la charte de la Transition en remplacement de l’Assemblée nationale dissoute peut être comparé à l’Assemblée des députés du peuple de la première législature, sous l’angle de son fonctionnement.

En effet, le CNT à l’image de l’Assemblée des députés du Peuple de la première législature durant ces trois mois de transition cherche encore ses marques. Il a fallu d’abord faire face aux problèmes matériels de locaux, à la difficulté de fixation des émoluments des députés de la Transition en tenant compte du contexte particulier d’apparition de cette institution, à la découverte par certains députés pour la première fois des procédures de travail parlementaires, à l’adoption d’urgence de certains textes comme le Règlement du CNT, budget de l’Etat, la loi de finances rectificative du budget de l’Etat, gestion 2014, la loi organique portant organisation, composition et fonctionnement de la Commission de réconciliation nationale.

A la date d’aujourd’hui, on peut affirmer que cette institution est en marche. Cependant les Gardiens de la Démocratie regrettent, au regard de son rôle de contrôle de l’action du gouvernement et au regard des multiples problèmes qui émaillent la Transition, que les députés de la transition n’aient point interpellé le gouvernement par les divers mécanismes constitutionnels dont ils disposent. Des grandes questions comme le prix des denrées de première nécessité, la question de la réforme de l’armée (cas RSP), les problèmes de nominations contestées… devraient faire l’objet d’interpellation du gouvernement pour qu’un véritable débat à l’hémicycle puisse non seulement informer suffisamment le peuple à travers ses représentants mais aussi permettre au gouvernement d’obtenir de ces derniers, des orientations pour mieux réajuster la gouvernance actuelle qui doit servir de modèle.

Pour l’Association « les Gardiens de la Démocratie »

Albert B. KAMBIRE,

chargé de l’évaluation de l’évolution de la démocratie au Burkina Faso.

Tél.: 78 08 19 36

Maître Ibrahim Samuel GUITANGA,

Secrétaire général.

Joël SANTOUMA,

vice-président chargé de la recherche.

  1. Norbert TANKOANO, Président.

Comments
  • Vous voulez gagner sans adversaire! Ha ha! Ce ne sera pas ici. Le match aura bien lieu. Et ceux qui devront perdre par leur incompétence perdront!

    17 février 2015
  • Je ne demande pas la suspension des partis politiques de l’ex majorité, mais plutôt une non qualification à prendre part aux prochaines échéances électorales. Il en va de même pour tout parti politique crée après l’insurrection. Ces partis doivent être disqualifiés pour les échéances électorales de 2015.

    Pour assainir la multiplicité de partis politique dans ce pays parce que certains sont simplement des plaisantins, une loi doit permettre de circonscrire l’accès à la subvention. En réalité, c’est la subvention qui anime la création des partis politiques (pour la plupart) dans ce pays. Si un parti ne récolte pas au moins 5% de suffrage lors des échéances électorales, ce parti ne touchera plus à la subvention étatique. Ainsi, nous nous serons débarrassés des partis plaisantins.

    Il faut aussi arrêter de subventionner les OSC qui doivent se débrouiller pour trouver leur financement. Il faut vraiment assainir ce milieux d’OSC car chacun organise une conférence de presse pour annoncer la création d’une OSC avec des noms du genre “M21 ou autre Beinga chaud”.

    Megd’ à la fin. C’est quand nos sous à tous.

    17 février 2015
    • SI VOUS N’AVEZ RIEN A DIRE, IL FAUT LA FERMER ET ARRÊTER D’ÉCRIRE DES BALIVERNES; AUCUN FILS DE CE PAYS NE SERA EXCLU DE TOUS LES PROCESSUS A VENIR; A VOUS DE MONTRER PLUS ENTREPRENANT ET PLUS INTÈGRE QU’EUX EN MONTRANT L’EXEMPLE SI CELA VAUT LE COUP;
      MEGDE AUSSI

      17 février 2015
    • je suis deçu de Tankoano un de l’est

      17 février 2015
    • Je souhaite que les gardiens de la démocratie ne mette le pays à feu et a sang avec des comportements de ce genres,donné le nom de quelqu’un,comme s’il n’est pas Burkinabè,j’ai peur pour notre pays.

      17 février 2015
  • Les Gardiens de la Gardiens de la democratie du Burkina Faso,vous vouler la guerre il y aura la guerre civil dans se pays,des farfelus OSC,qui cherche a manger,vous voulez empeché notre frère Pamaramanga de siégé,tres bien vous avez qu’elle legitimé pour empecher un Burkinabè comme vous et moi .le RSP hier vous dite de désoudre car ils sont contre la transition,et vous vous été les enemis de la transition faite attention on se connais tous à Ouagadougou,Kamrembiri et Tankoano,le pays est petit,la route va vous ratrappé.Quand ta mon frère Tankoana,il y a le village. Nous nous sommes à Diapaga et tu viendra un Jour après la transition.

    17 février 2015
  • Monsieur Tankoano tu fait honte au gourmaché,la route du village est longue mais tu viendra un jour.Zida était le chef de corps du RSP,Kanfando ancien ambassadeur de Blaisse.

    17 février 2015
  • Je demande à tous les ressortants de l’est résidant à Ouagadougou et environs,de se mobilisé comme une seul homme le jour de la manifestions contre Paramanga,par les farfelus des Gardiens de la Démocratie,car en realité La bande de Tankoano et Karambiré sont des gens jalous,la seule personne de l’est qui occupe un poste dans cette transition,à par LOMPO François,parmis les 13 gouverneurs il n’ a pas un seul de l’est,Tankoano tu n’a pas honte de toit même,le gourmanché est une personne bien éduquer,j’ai honte à ta place.

    17 février 2015
    • fout le camp oui. l’ennemi de la république c’est vous les régionalistes. imagine que tout le monde suive toi ta logique?
      kan on va égratigner bognessan, toute la BMH s’élève et manifsete; on fait pareil pour melegué”, toutee les cascades s’élèvent; pour Yoda alain, pareil; etc. que le Faso deviendrait dans une hypothèse? ton Paramanga est un Lache. puisqu’il a été incapable de se désolidariser de blaise qui voulais un pouvoir éternel. puisqu’il pensait que blaise était le seul à pouvoir diriger le BF, pourquoi, lui il veut maintenant se présenter alors que Blaise n’est pas mort. ou bien il s’est maintenant trouvé des aptitudes à diriger le BF?
      si tu réflechissait, tu aurais dû commencer par lutter contre le grand banditisme qui sévit dans la Région la-bas; ensuite s’élever contre les punitions collectives que vous faites subir aux Peuls sur la base de simple soupçon là-bas, ….
      Gaou-là et villageois que tu es.

      17 février 2015
  • C’est grave dans ce pays,des individus eu dessus de la loi mon aclave tu est parti loin,ton propre frere,ragarde au tour de toi et fait la comparaisont tu aura une idée,car j’ai peur pour toit,tu sera la seule responsable devant Dieu et devant le Peuple de l’est.

    17 février 2015
  • Les élections de fin de transition auront lieu avec toutes les composantes politiques, l’ancienne MAJORITE y participera et la gagnera tant à la présidentielle qu’aux législatives. Ceux qui veulent vaincre sans péril en demandant l’exclusion de MAJORITE ont tapé à terre.
    Pour le cas où les autorités de transition rentrent dans ce jeux, chacun devra assumer sa part de responsabilité dans la dégradation du climat qui suivra. Trop, c’est trop.

    17 février 2015
  • Vous dites bien gardiens de la démocratie ? Vous étant gardiens de la démocratie, la révision de l’article 37 ou de tout autre article voulu par la dynastie COMPAORE était belle et bien légale. Ce qui était illégale à mes yeux était la volonté manifeste d’un individu, qui qu’il soit à vouloir s’éterniser au pouvoir, le rendant de fait une monarchie constitutionnelle qui, ne dit pas son nom. Messieurs les gardiens des new démons. La mobilisation jamais pensée et réalisée au cours des journées de 28, 30 et 31 ne s’est pas réalisée avec les seuls militants de l’opposition et des OSC, mais avec la participation effective des militants de la mouvance qui, n’avaient pas droit au chapitre de la parole. Ces derniers se sont sentis meurtris au plus haut degré, souvent pire que les autres ; car, se voyant être conjuguer à l’infinitif de l’animalité par la dynastie COMPAORE. Messieurs les gardiens de la DEMONTECRATIE, vos maîtres ont peur, et à juste raison, aujourd’hui plus hier les assises du CDP sont touchées depuis le tremblement de terre politique (démission du RSS et création du MPP). La donne a changé et de façon que seuls les mécènes de la chose politique et surtout de la démocratie comme le vôtre, nous éclairons dans un futur très récent. Le MPP a vu le jour par césarienne, tellement que le fœtus était si géant pour être accepté par la voie basse ou normale. Non content d’être né par césarienne, il est nourri au biberon et aux vitamines les plus complexes, vu que les géniteurs sont complexés et veulent à tout prix affirmer la paternité de la légitimé du pouvoir de la dynastie COMPAORE. Bien que le RSS s’est réjoui de la chute de la dynastie COMPAORE , tout comme tout bon burkinabé, dans leur fort intérieur, ils savent que la donne politique a littéralement basculée, et plus que hier, plus rien ne sera comme avant, comme du temps de leur arrogance et des agissements du principe que tous les coups sont permis en politique et mieux lors des élections. Haro, tous les politiciens dont toutes les fonctions qu’ils ont assurées, ne sont-elles pas bourrés des tonnes de malhonnêteté financière et de l’immoralité politique ?DANS UN FUTURE TRES PROCHE DU RENOUVEAU DE L’EX MOUVANCE FERA PEUR ET DOIT FAIRE PEUR, car, aucune force politique du moment ne peut la barrer la route pour KOSYAM et de surcroît avec un candidat très propre, intelligent, courtois, patient, sage. éloquent par noblesse de naissance, né sous le signe d’être un grand chef et si il ne l’est pas depuis belle lurette!

    17 février 2015
    • Je suis loin de la capital,Ouagadougou,je demande à Monsieur le Président de la Transition au Premier Ministre,à Tous le Gouvernement,la dissolution de tous les OSC du Burkina Faso,au motif que ces organisations sont un danger pour notre pays,ils y les Syndicats,qui lutte pour tous les burkinabè,pour leurs droits il y aussi les parties,politiques,car à cette allure après la transition,le parti qui sera vinquer ne poura pas dirigé le Burkina,comment comprandre qu’une personne sort à télé ou dans la presse écrite pour dire je suis contre la nomination d’un autre burkinabè,tout simplement parcequ’il dirige une OSC,je dit il y aura des règlement de compte,soit part individue soit par etheni,je jure ma main sur ma poitrine le Docteur Ouédraogo n’est pasgardien un vrai docteur s’emprendre à la femme d’un autre est lache,de meme Kanrambiri et Tankoana et autres c’est une honte pour OSC gardiens de la Démocratie il faut des partis,les élections pour avoir un gardien au est le MTDS,gardien de merci excellence. ll y aura des reglement de compte a cou sur.

      17 février 2015
  • La modification de l’article 37 étant légal le CDP peut toujours convoquer un référendum. A la suite Blaise revient se présenter en cas de oui massif. Si non le CDP n’a rien d’autre a faire que de continuer de se battre pour que Blaise revienne. Le CDP n’aura pas de candidat en dehors de Blaise. Jamais au grand jamais dans ce FASO. Donc a mon avis Si le CDP ne reussi pas a faire voter pour BLAISE c’est finit. Aucun du CDP si ce n’est ASSIMI Kouanda. Democracie démocratie. Inclusif inclusif.. Si les maitres des gardiens de la démocratie ont peur que le CDP qui n’a pas peur ressorte dire que la modification de l’article 37 est inscrite dans la constitution . L’insurection est illegale et Faisons ce qui est légal

    17 février 2015
  • A propos de la suspension des partis moi je pense que c’est anti demoncratique si vous pensez que ces partis ne sont plus credibles,sanctionez les ds les votes a venir de quoi vous avez peur ? La politique n’est pas la guerre c’est comme le foot ball on perd ojrd’8 et on gagne demain . Imaginez s’il faut suspendre un jour le prochain parti au pouvoir s’il venait de perdre le pouvoir ?

    17 février 2015
  • EN RÉALITÉ CE N’EST PAS UNE QUESTION DE CRÉDIBILITÉ MAIS JUSTE UNE AFFAIRE DE VIGILANCE.EN EFFET CES PARTIS CONSTITUENT L’INTELLIGENCE D’UN SYSTÈME ET LE RSP EN EST LA CHEVILLE OUVRIÈRE. TOUTES LES GESTICULATIONS DE CE DERNIER POUR DIT IL RESPECTER LES NORMES DANS LES NOMINATIONS NE SONT EN RÉALITÉ QUE DES RUSES POUR CONTRÔLER LE POUVOIR.AU CAS OU LES PARTIS N’ARRIVERONT PAS A INVERSER LES TENDANCES A LEUR FAVEUR LORS DES ÉLECTIONS ALORS LE RSP ENTRERA EN JEU.LE FAIT SERA PLUS CRUCIAL SI LE MPP PARVENAIT A REMPORTER CES CONSULTATIONS.DES CRISES ARTIFICIELLES SONT ENTRETENUES JUSTE POUR RENVERSER LA SITUATION.L’OBJECTIF ÉTANT DE ‘PROUVER ” A L’OPINION INTERNATIONALE QUE SANS LEUR JOCKEY POINT DE SALUT POUR LE BURKINA FASO.IL FAUT DONC ARRÊTER CES MALADES MAINTENANT.POINT-BARRE

    17 février 2015
  • BONSOIR A TOUS!

    Pour ma part je dirais a tous balle a terre. Surtout les Gourmanchés mes cousins depuis naissance (a quand même le retour au natal, c’est a dire au Tchad ou au Soudan) qui sont piteusement nuls en politique. On parle politique, on parle de fils d’un tel ou d’un tel. On en ‘est pas a ce stade. Si Parmanga a déconné souffrez qu’on le lui dise c’est çà aussi la démocratie. Surtout si son frère du même village qui le lui dit, il ne fait que lui faire du bien. Et puis, la transition c’est par pour les Gourmanchés uniquement. Une abeille rentre la ruche et peut montrer le chemin aux autres c’est ca aussi qu’il faut comprendre. Votre Lompo a l’Agriculture, je ne pense pas qu’il n’ait pas encore nommé a coté de lui ses hommes de main notamment des tapeurs de sables pour lui permettre de bien gérer un ministère tantôt bicéphale, tantôt tricéphale et même parfois amorphe. Maintenant le dialogue inclusif doit nous diriger nous tous. Les bouches qui connaissent rien d’autres que des médisances la journée ne sont pas a craindre car la nuit tous les loups sont roux et le Burkina doit sortir grand e fort de cette épreuve. Je ne suis pas d’accord pour la patrimonialisation du pouvoir. Le président Blaise Compaoré a suffisamment roulé sa bosse si bien qu’il est devenu bossu et vous savez le traitement infliger au bossu en pays Moaga (Cas de la haute Vola avant et juste après les indépendances). Alors que chacun mette de l’eau dans son vin car nous avons tous un ennemi commun: celui qui est venu chercher Blaise Compaoré avec plus de vingt deux limousines blindés, deux pick up avec des fusils a longs canons pointés en l”air puis en avion également équipé de missiles peut être. Celui la c’est notre ennemi a tous. La patrie ou la mort nous vaincrons disait quelqu’un souvenez vous en.

    17 février 2015
  • Pauvre BF, encore des organizations stupides qui utilisent les medias pour empoisonner la vie au Faso. Demander pardon a qui et pourquoi. Pour avoir exercer sa liberte de choix politique. En democracie c est le peuple qui decide lors d un referendum. Quand il y a probleme, on fait appel a ce peuple pour departager. Pourquoi demander pardon. Continuez bande de poltrons. Vous aurez la majorite silencieuse devant vous. Continuez a nous pousser jusqu au bout. Bande d inconscients.
    A vous lire, je parie que vous etes du MPP et vous avez peur de la competition car vous savez que vous nèetes rien.

    17 février 2015
  • Le seul juge c’est le peuple ,aucun parti ne sera empêché, vous prenez vos rêves pour des réalités ,si vous êtes populaires aller aux urnes ,a bas la gouvernance par la terreur

    17 février 2015
  • Bien dit mon ami si vous etiez nombreux au faso , on allait avancer. Pour moi encore tout se resume aux querelles intestines car au pays mossis , raogo veut placer poko pour pouvoir mieux exploiter ” PAmii ” !!!

    17 février 2015
  • il ne faut pas suspendre ni dissoudre les organisations politiques mais appliquer l’article 25 de la charte africaine de la démocratie des élections et de la gouvernance à certains de leurs membres qui ont publiquement pris position pour la révision de l’article 37 de la Constitution. En effet, l’article 25 dispose que “les auteurs de changement anticonstitutionnel du gouvernement ne doivent ni participer aux élections organisées pour la restitution de l’ordre démocratique ni occuper des postes de responsabilité dans les institutions politiques de leur Etat”. Certes la mobilisation du peuple a empêché la forfaiture mais les éléments matériels (parquement des députés à l’hôtel le vote comme des moutons dans une prairie pour brouter) et psychologique (intention de modifier) sont réunis. Il ne faut pas consacrer l’impunité en passant en perte et profit tout ce qui a été fait. Chacun doit répondre à la hauteur de son effronterie.

    18 février 2015
  • En toute modestie je voulais dire ici ma deception face a certains propos regionaliste, ethniciste et des du genre “il y aura des reglements de compte ‘ ou ‘ il y aura la guerre civile”. je regrette mais ces propos ne sont pas adaptés en periode de transition comme c’est le cas. Comme dit sidpayeté il faut jouer balle a terre et semons la paix. S’il y a des problemes entre individus et cela peut arriver, utilisons un autre moyen pour le resoudre et non les colonnes d’un journal surtout le “pays”. Le Burkina sortira grandit de cette épreuve et plus unit que jamais. On ne fera pas le distinguo entre un ressortant de l’Est ou de l”Ouest mais on dira seulement c’est un burkinabe car le pays est un et indivisible et n’importe qui pourra aller dans n’importe quel village sans crainte . Jouons ball a terre et meme s’il faut jurer la main sur le coeur que ca soit contre l’ennemi commun . Merci

    18 février 2015
  • Arretons les propos régionaliste. Mais il faut reconnaitre que TANKOANO ET son équipe ont raison dans le fond. Pramanga a bien dit avant la modification qu’il est 100% Blaise. J’ai eu honte à sa place quand je l’ai vu à la télé pour parler du CES encore. Vraiment la honte ne dit rien à certains. De toute façon, l’Est même ne le gobe pas. Alors!

    19 février 2015
    • qu es ce que paramanga a pu faire pour l est pour que lest le soutienne

      19 février 2015

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